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Mardi 22 novembre : projection du film « Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune » au Forum des Images

Mardi 22 novembre : projection du film « Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune » au Forum des Images

Projection du film

Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune d’Anna Salzberg

France, 2022, 84 min – une production Les films du hasard & Flammes

Mardi 22 novembre 2022 à 20h30 au Forum des Images
2 Rue du cinéma, 75001 Paris.

La séance sera suivie d’une rencontre avec Anna Salzberg

Billetterie en ligne

Le film

De l’intime au politique, une plongée dans les luttes féministes des années 1970.

« J’interroge ma mère sur son passé féministe, et sur son choix d’avoir un enfant toute seule. Elle ne me répond pas, alors je trouve des réponses ailleurs, dans des archives, auprès d’un choeur de femmes et dans des gestes de cinéma que je fais. Je veux percer le mystère de ma mère, je découvre le mouvement des femmes des années 1970, un cinéma militant féministe, et la femme cinéaste que je suis change. Ainsi, le mode de fabrication de mon film rejoint celui des militantes que je rencontre et témoigne de la transmission d’une mémoire des luttes féministes par la pratique cinématographique collective. » Anna Salzberg

 

La réalisatrice Anna Salzberg

Anna Salzberg est cinéaste. Elle réalise des films-essais, parfois courts et plastiques, parfois longs et documentaires. Elle pratique également la création sonore et de la radio. Elle aime mélanger les genres et travailler le support de la pellicule Super 8 et 16 mm. Son premier film, Malaises, co-réalisé avec Eléonore Merlin, s’intéresse aux féminismes musulmans en Malaisie. Son précédent film, On ira à Neuilly inch’allah, co-réalisé avec Mehdi Ahoudig, a obtenu une mention spéciale au Festival Traces de vie (Clermont-Ferrand), la mention Graine de Doc au Festival Doc en courts (Lyon) et a été diffusé dans de nombreux festivals internationaux. Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune est son premier long métrage documentaire.

Projection organisée en partenariat avec la

et avec le soutien de

Publié par Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans Agenda
Lundi 24 octobre 2022 à 19h : projection du film « La Fabrique des contre-récits » de Pascale Obolo suivie d’une rencontre à la Cité audacieuse, Paris.

Lundi 24 octobre 2022 à 19h : projection du film « La Fabrique des contre-récits » de Pascale Obolo suivie d’une rencontre à la Cité audacieuse, Paris.

Projection du film

La Fabrique des contre-récits de Pascale Obolo.
Belgique, France, 2021, 65 min

En partenariat avec le Centre culturel de Strombeek & le S.M.A.K, musée municipal d’art contemporain.

Lundi 24 octobre 2022 à 19h
à La Cité Audacieuse 9 rue de Vaugirard 75006 Paris

La séance sera suivie d’une rencontre avec Pascale Obolo.

Projection gratuite sur inscription à presse@centre-simone-de-beauvoir.com

Le film :
Que signifie écrire un contre-récit ?
Les plasticiennes Luna Mahoux, Agnès Lalau, Laura Nsengiyumva, Mireille Asia Nyembo, et la photographe Hélène Hamou, évoquent leur parcours artistique et professionnel en Belgique.
Confrontées à une histoire de l’art occidentale et blanche, elles parlent dans leur travaux de l’héritage colonial et de leur corps. Elles élaborent une contre-narration face à un récit qui se veut “universaliste” mais qui est de fait réducteur.
Elles soulèvent les questions du racisme ordinaire et structurel présent dans les institutions d’art et les écoles occidentales.
Ces artistes mènent un véritable combat pour inventer des nouveaux mondes et de nouvelles pratiques en transmettant des récits émanant de personnes racisées dont les voix sont réduites la plupart du temps au silence.

Pascale Obolo
Cinéaste, chercheuse, commissaire d’exposition indépendante, rédactrice en chef de la revue Afrikadaa.
Née à Yaoundé, Cameroun, elle étudie au Conservatoire Libre du cinéma Français en section réalisation, puis obtient un master de cinéma à l’Université Paris 8, section cinéma expérimental. Ses premiers films documentent le début du mouvement Hip Hop et la scène parisienne graffiti. Cinéaste féministe, elle s’est penchée sur la place des femmes dans les milieux artistiques.
« Mes recherches portent sur les différentes pratiques de transmissions des savoirs et les pédagogies décoloniales en art et dans les milieux militants. »
Ses domaines de réflexion interrogent la pratique muséale dans un processus de recomposition des récits inclusifs.
Pascale Obolo est à l’origine de la structure Afrikadaa Lab, revue d’art contemporain.
Elle dirige aussi l’African Art Book Fair (AABF).

En partenariat avec la

Avec le soutien de

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Mardi 20 septembre 2022 20h : Projection du film « Les petites servantes de l’Ecole ménagère de Carspach » de Nadège Buhler   au cinéma le  Luminor-Hôtel de ville

Mardi 20 septembre 2022 20h : Projection du film « Les petites servantes de l’Ecole ménagère de Carspach » de Nadège Buhler au cinéma le Luminor-Hôtel de ville

L’évènement de la rentrée :
Projection du film « Les petites servantes de l’Ecole ménagère de Carspach »
de Nadège Buhler
Mardi 20 septembre 2022 20h
au cinéma le Luminor-Hôtel de ville

La séance sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice.

Dans les années 1960, dans la campagne du sud de l’Alsace, Marie-France, Anne-Marie et Bernadette entrent à l’Ecole ménagère de Carspach pour y apprendre tout ce qu’une bonne épouse doit savoir avant le mariage. Broderie, cuisine, couture, puériculture, économie domestique et quelques rudiments de français et de mathématiques. Issues du monde ouvrier, elles accèdent gratuitement à cette école de renom, tenue par des religieuses, partageant les cours avec les filles des riches industriels de Mulhouse. En contrepartie, elles doivent travailler dur pour le compte de l’établissement assurant l’entretien des lieux, les travaux de ferme et la cuisine quotidienne pour les 300 élèves. On les appelle les « Petites Marthe », à l’image de Marthe, la servante de Jésus dans la Bible. Après deux années de scolarité, âgées de 16 ans, elles deviendront employées de maison. De cette expérience d’éducation autoritaire et moralisante, chacune suivra son chemin d’émancipation pour construire sa vie de femme.

La réalisatrice Nadège Buhler
Née en 1973, Nadège Buhler vit et travaille à Marseille. A travers ses documentaires, et grâce à sa formation en ethnologie, elle observe et interroge les caractéristiques sociales et culturelles des groupements humains. Elle a notamment réalisé plusieurs films en lien avec la santé, « Mata Gaham comment va la santé ? » sur la médecine traditionnelle au Niger, « Vivre avec son bleu à l’âme » sur la réalisation d un projet de vie quand on souffre d’un trouble psychique et tout récemment « Je ne suis pas Barbe bleue » sur le parcours d un jeune homme autiste asperger qui a fait du théâtre son mode de communication (sortie d’un film le 22 septembre 2022).

Bande annonce du film

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Mardi 28 juin 2022 à 18h30 Projection du film « Mon nom est clitoris »

Mardi 28 juin 2022 à 18h30 Projection du film « Mon nom est clitoris »

Mardi 28 juin 2022 à 18h30
à la Cité audacieuse 9 rue de Vaugirard 75006 Paris
Projection du film « Mon nom est clitoris »
de Lisa Billuart Monet & Daphné Leblond
France, 2019, 1h28

Accès libre sur réservation en écrivant à presse@centre-simone-de-beauvoir.com

Douze jeunes femmes de 20 à 25 ans racontent le parcours de leur sexualité depuis l’enfance. Dans leur chambre, face caméra, elles s’adressent aux deux réalisatrices en proie aux mêmes questions. Elles se remémorent les premières sensations, les explorations hasardeuses, les conversations dans le noir et les obstacles inattendus.
Toutes sont mues, chacune à leur manière, par un même élan : la quête d’une sexualité épanouissante, libre et égalitaire. Le film reconstruit un dialogue absent ou trop tardif ; il offre à ces jeunes femmes, et aux spectateur.rices à leur suite, un espace pour repenser des inégalités qui sont érigées en système social.

Lisa Billuart Monet est franco-belge. Elle commence ses études de cinéma en France par une MANCAV (Mise à Niveau Cinéma et Audiovisuel) à Corbeil-Essonnes, et poursuit ses études supérieures à l’INSAS à Bruxelles, dont elle sort diplômée de la Section Image.
Aujourd’hui, elle travaille en tant que réalisatrice de documentaire, chef opératrice et assistante caméra, en Belgique et en France.

Daphné Leblond a grandi à Sceaux dans la banlieue sud de Paris. Après son cursus à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm et un master de recherche en cinéma à la Sorbonne-Nouvelle (Paris III), elle a complété sa formation à l’INSAS dans la section montage/Scripte. Aujourd’hui, elle monte et réalise des documentaires.
Mon nom est clitoris est son 1er film, co-réalisé avec Lisa Billuart.
La séance sera suivie d’une rencontre avec Daphné Leblond

En partenariat avec la Fondation des femmes.

Avec le soutien de la Cinémathèque du documentaire & la Ville de Paris.


Tournage du film

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Lundi 9 mai 2022 à 19h : Engagées ! Séance de 3 courts métrages en présence des réalisatrices

Lundi 9 mai 2022 à 19h : Engagées ! Séance de 3 courts métrages en présence des réalisatrices

Engagées ! Séance de 3 courts métrages en présence des réalisatrices

Lundi 9 mai 2022 à 19h à la Cité audacieuse 9 rue de Vaugirard 75006 Paris

Accès libre sur réservation ici

Elle (Marielle Franco) de Liliane Mutti & Daniela Ramalho
Brésil, 2021, 8 min
Un an après l’assassinat de Marielle Franco, ses parents Antônio et Marinete Silvia se rendent à Paris pour participer à l’inauguration du jardin qui porte le nom de leur fille. Depuis Paris, on entend Marielle, femme politique au Brésil, militante des causes féministes, noires et LGBTQI+.

Hirugarren Koadernoa (Third Notebook) de Lur Olaizola Lizarralde
Espagne, 2022, 21 min
Deux femmes lisent les journaux de Dolores González Katarain, ex membre de l’ETA plus connue sous le nom de Yoyes, racontant son exil au Mexique. Des écrits d’Ulrike Meinhof, Simone de Beauvoir, Rocío Díazescobar, Alexandra Kollontai, Tina Modotti forment un écho à son récit.

Faut pas obéir de Marie Chartron
France, 2021, 30 min
Entretien avec Hellyette Bess filmée dans sa bibliothèque anarchiste Le Jargon libre à Paris.

La séance sera suivie d’une rencontre avec les quatre réalisatrices.

En partenariat avec la Fondation des femmes,
Avec le soutien de la Cinémathèque du documentaire et de la mission cionéma de la Ville de Paris.

Biographies des réalisatrices.

Lur Olaizola Lizarralde (Donostia,1988) est programmatrice de films et réalisatrice. Depuis 2015, elle coordonne la programmation cinéma au Centre international pour la culture contemporaine, la Tabakalera de Donostia – San Sebastián.
Elle a été la commissaire du focus Desde el principio. Historias del cine feminista, programmé à la Tabakalera et à l’Artium. En 2017, elle a conçu la première rétrospective de José Val del Omar à New York (Distant Touch: José Val del Omar, Anthology Film Archives).
Elle a réalisé deux courts métrages : Xulia (2019) et Zerua Blu (2020), grand prix du meilleur court métrage espagnol, Zinebi 2020. Son troisième film est Hirugarren Koadernoa (Third Notebook).
En 2021, Lur est sélectionnée au Berlinale Talent. Depuis 2020 elle enseigne à l’école de cinéma Elías Querejeta Zine Eskola. Elle fait partie du comité de sélection du festival Punto de Vista.

Liliane Mutti est une réalisatrice-autrice pour la Filmz-Paris et fondatrice de Toca, une société brésilienne active dans les coproductions franco-brésiliennes. Spécialiste des études de genre (Université Paris 8), Mutti s’intéresse aux protagonistes féminines, aux films biographiques et d’archives. Elle préside l’Association Ciné Nova Bossa basée à Paris et a créé le collectif Ubuntu, qui s’est distingué dans la production d’art vidéo, comme la trilogie Génocide.
En 2021, elle lance la fiction Ta Clarice et finalise son long métrage Miúcha, une femme entre eux.
http://www.lilianemutti.com

Daniela Ramalho travaille depuis 2010 en tant que monteuse entre le Brésil et la France. Passionnée par le film documentaire et par un cinéma hybride, elle co-réalise en 2021 le court métrage poétique sur le politicienne Marielle Franco, assassinée en 2018 au Brésil. Les films montés par Daniela, ont été diffusés dans de nombreux festivals internationaux (IDFA, É Tudo Verdade, Festival International du Film de Rio).
https://vimeo.com/danielaramalho

Après un doctorat en philosophie politique consacré aux violences sexuelles comme injustices sociales, les questionnant dans leur articulation avec le genre, Marie Chartron travaille avec le réalisateur Raoul Peck pour la série documentaire Exterminate All The Brutes portant sur la colonisation européenne en Afrique, en Amérique et en Haïti, et ses dimensions racistes et génocidaires. Puis elle est chargée de la coordination des contenus (tournages documentaires, graphismes, musique, animation) de la série.
Elle co-signe avec Marion Guégan JUSTICE ! (Mélocoton Films), série documentaire de 5X20mn diffusée sur france.tv slash, portant sur le traitement judiciaire du viol. Au printemps 2021, elle participe à une formation « Pratique de la réalisation documentaire » aux Ateliers Varan, durant laquelle elle écrit et réalise Faut pas obéir.

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Mardi 19 avril 2022 à 21h Projection du film « Deux fois » de Jackie Raynal en sa présence

Mardi 19 avril 2022 à 21h Projection du film « Deux fois » de Jackie Raynal en sa présence

Mardi 19 avril 2022 à 21h au Forum des images, Paris

Projection du film Deux fois, film culte de Jackie Raynal en sa présence

France, 1968, 72 min

La séance sera suivie d’une rencontre.

« Deux fois pourrait aussi s’appeler : « Nous avions 20 ans et nous étions libres ». Les acteurs de ce film spontané – j’allais dire film-polaroid – ne sont autres que Francisco Viader, un metteur en scène de théâtre et acteur de renom, Sylvina Boissonnas, la financière du film, André Weinfeld, notre chef photo qui avait été celui du sublime Marie pour mémoire de Philippe Garrel, Néna Baratier, qui a su s’affranchir du montage en « montant » tous les plans, et moi-même, filmeuse de cette utopie. » Jackie Raynal

« Le cinéma au féminin nous fait redécouvrir ce que l’impérialisme de l’oeil avait réprimé : d’autres modes de montage d’impulsions où ce qui est vu et entendu change la perspective. »
Serge Daney, Les Cahiers du cinéma

Jackie Raynal
Jackie Raynal née en 1940 est réalisatrice, actrice, monteuse, programmatrice. Elle débute comme photographe pour se diriger très vite vers le cinéma et obtient en 1965 sa carte professionnelle de cheffe monteuse (chef monteur à cette époque ). Elle travaille pour Douchet, Rouch, Pollet, Rohmer, Godard et Chabrol.
En 1968, avec Sylvie Boissonas et Olivier Mosset, elle fonde le groupe Zanzibar, puis tourne à Barcelone son premier long-métrage Deux Fois (Grand Prix au Festival d’Hyères). Partie à New York elle dirigera de 1975 à 1992, le Carnegie Hall Cinema et le Bleecker Street Cinema en programmant des films indépendants internationaux.
Elle réalise New York Story (Grand Prix à Melbourne) et Hotel New York. Parallèlement elle joue dans plusieurs films et organise le Colombian Film Festival, Israël Film Festival ou Avignon Film Festival. De 1973 à 1986 avec Sid Geffen elle publie la revue de cinéma indépendant international 1000 Eyes Magazine. A partir de 2000, Jackie Raynal réalise de nombreux documentaires, comme Notes sur Jonas Mekas, Gougnette, La Nuit de l’ours.

Réservez vos billets ici

Forum des images
Forum des Halles 2 rue du cinéma
75001 Paris

En partenariat avec le Forum des images

Avec le soutien de la Mairie de Paris, la Fondation des Femmes, la Cinémathèque du documentaire.

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Carte blanche à la Cinémathèque de Bretagne. Mardi 22 mars 2022 à 20h au cinéma le Luminor-Hôtel de Ville, Paris

Carte blanche à la Cinémathèque de Bretagne. Mardi 22 mars 2022 à 20h au cinéma le Luminor-Hôtel de Ville, Paris

Mardi 22 mars 2022 à 20h
au cinéma le Luminor-Hôtel de Ville, Paris

Carte blanche à la Cinémathèque de Bretagne avec trois films :

– Y’à qu’à pas baiser ! de Carole Roussopoulos
France, 1971, 17 min

– Clito va bien réalisé par un collectif de femmes et le Planning familial de Brest
France, 1979, 34 min

– Mat et les gravitantes de Pauline Pénichout
France, 2019, 25 minutes

La séance sera suivie d’une rencontre avec Marie Carrez de la Cinémathèque de Bretagne
et la réalisatrice Pauline Pénichout

En partenariat avec

Avec le soutien de


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Dimanche 6 février 2022 à 11h : « Les Festins d’Annouchka » au cinéma le Luminor Hôtel de ville à Paris

Dimanche 6 février 2022 à 11h : « Les Festins d’Annouchka » au cinéma le Luminor Hôtel de ville à Paris

Séance spéciale Les Festins d’Annouchka

Un programme de films d’archives sélectionnés et présentés par Annouchka de Andrade 

au Cinéma Luminor Hôtel de ville, Paris / Dimanche 6 février à 11h

Quoi de mieux pour valoriser la richesse des collections du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir que de proposer encore plus de films, comme dans un copieux festin.
Je me propose de visiter les collections du centre audiovisuel et de mettre en regard une sélection de films avec ceux de la cinéaste Sarah Maldoror. Rechercher des correspondances, des pratiques, des thématiques communes qui parcourent l’œuvre de cette cinéaste.
Un apéritif joyeux et pétillant pour ouvrir l’appétit vers les cinémas d’autres femmes qui se sont battus contre les injustices et pour la diversité des goûts et des couleurs .
(Annouchka de Andrade)

Annouchka de Andrade

Avec plus de 30 ans d’expérience dans la coopération culturelle internationale, Annouchka de Andrade a travaillé avec un fort focus pour la création cinématographique notamment dans les pays andins, dans la production et notamment à la direction du Festival International du Film d’Amiens. Au cours de ces dix dernières années, elle a collaboré étroitement avec Sarah Maldoror.
A présent aux côtés de sa sœur Henda, elles développent des projets pour valoriser, préserver et sauvegarder l’œuvre de Sarah Maldoror et de Mario de Andrade, un couple dont l’engagement artistique et politique a marqué le XXème siècle.

Vous pourrez réserver vos places ici ! à partir du mercredi 2 février

Avec le soutien de la Fondation des femmes, de la Cinémathèque du documentaire et la Mission cinéma de la Ville de Paris

Publié par Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans Agenda
Mardi 25 janvier 2022 à 18h30 projection « D’où vient cet air lointain ? Chronique d’une vie en cinéma » de Yannick Bellon

Mardi 25 janvier 2022 à 18h30 projection « D’où vient cet air lointain ? Chronique d’une vie en cinéma » de Yannick Bellon

Projection en présence de Eric Le Roy, chef du service accès, valorisation, enrichissement des collections

à la direction du patrimoine cinématographique du CNC et d’Anne Delabre, présidente du cinéclub le 7ème Genre

du dernier film de Yannick Bellon

D’où vient cet air lointain ? Chronique d’une vie en cinéma
France, 2018, 90 min 

Mardi 25 janvier 2022 à 18h30
au Forum des images
Forum des Halles, 2 rue du cinéma, 75001 Paris

La projection sera suivie d’une rencontre.

Des photos, des extraits d’archives, privées ou issues de l’actualité, illustrent le récit de Yannick Bellon quand elle raconte son enfance, son initiation culturelle auprès des amis de sa mère – la photographe Denise Bellon – sa propre carrière ou les soubresauts de l’histoire auxquels elle a assisté. Les Surréalistes, la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale, un premier amour nommé Jean Rouch, des débuts au cinéma effectués à Nice sont autant de souvenirs égrenés au fil d’un documentaire aux accents très personnels.

Yannick Bellon
En huit longs métrages, elle a posé un nouveau regard sur des sujets tabous pour l’époque : la détresse d’une épouse après un divorce (La Femme de Jean, 1974), la banalisation du viol des femmes dans la société française (L’Amour violé, 1978), le cancer du sein (L’Amour nu, 1980), l’homosexualité masculine (La Triche, 1984), la destruction ornithologique liée à la pulsion de destruction masculine (L’Affût, 1992)… En différentes circonstances, au cinéma comme au théâtre, Yannick Bellon a pu bénéficier du soutien et de la complicité de sa sœur actrice et metteuse en scène Loleh Bellon, pour des sujets éminemment politiques, devenant ainsi féministe non par militantisme mais par son implication dans les sujets qu’elle a traités au cinéma dans une industrie qui ne laissait à ceux-ci aucune place. 
Yannick Bellon a énormément contribué à la place des réalisatrices dans le cinéma au même titre qu’Alice Guy et Agnès Varda, ouvrant les portes dans les années 1990 à une nouvelle génération de femmes qui pouvaient trouver grâce à sa ténacité la légitimité de développer leur propre parcours.
Extrait d’un article de Cédric Lepine (blog Médiapart)  22 novembre 2020

Filmographie de Yannick Bellon :

– Jamais plus toujours avec Loleh Bellon, Bulle Ogier, Bernard Giraudeau, Jean-Marc Bory (1976) 
– L’amour violé avec Nathalie Nell, Alain Fourès, Pierre Arditi, Michèle Simonnet, Daniel Auteuil (1978)
– Quelque part quelqu’un avec Loleh Bellon, Roland Dubillard, Hugues Quester (1972)
– La femme de Jean avec France Lambiotte, Claude Rich, Hippolyte Girardot (1974)
– L’amour nu avec Marlène Jobert, Jean-Michel Folon, Georges Rouquier, Jean-Claude Carrière (1981) 
– L’affût avec Tcheky Karyo, Dominique Blanc, Patrick Bouchitey, Michel Robin (1992) 
– La Triche avec Victor Lanoux, Anny Duperey, Valérie Mairesse, Xavier Deluc, Michel Galabru (1984)
– Les enfants du désordre avec Emmanuelle Béart, Robert Hossein, Patrick Catalifo (1989) 
– D’où vient cet air lointain ? Chronique d’une vie en cinéma (2018) 

Courts métrages 
Goémons  – 1947, Varsovie quand même  – 1954, Zaa petit chameau blanc  – 1960, Colette – 1952, Le souvenir d’un avenir – 2001 , Evasion – 2001, Un matin comme les autres – 1956, Main basse sur Bel – 1963, Premières Impressions de Paris – 1946

Publié par Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans Agenda