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Mardi 8 janvier 2019, de 18h30 à 20h30 Rencontre avec Sara García Gross lauréate du Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2019

Mardi 8 janvier 2019, de 18h30 à 20h30 Rencontre avec Sara García Gross lauréate du Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes 2019

L’Ordre des avocats de Paris et le Jury du Prix Simone de Beauvoir vous convient à participer à un échange avec Madame Sara García Gross, jeune salvadorienne connue pour son combat contre la politique anti-avortement en Amérique latine,
Lauréate du Prix Simone de Beauvoir 2019. & Madame Véronique Séhier, co-presidente du Planning Familial, Madame Carla García Antúnez de l’association Alerta Feminista, un.e avocat.e du barreau de Paris.
La discussion sera animée par Nicole Fernández Ferrer, membre du Jury du Prix Simone de Beauvoir,
et déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Le 8 janvier 2019, de 18h30 à 20h30, Auditorium de la Maison du Barreau, Ile de la Cité, 2, rue Harlay, Paris 75001
Entrée libre, Une pièce d’identité sera demandée à l’entrée

Communiqué de presse

Le Prix sera remis à Mme Sara GARCIA GROSS, Combattante pour le droit à l’avortement en Amérique latine
le 9 janvier 2019, à 11 heures, à la Maison de l’Amérique Latinem 217, boulevard Saint-Germain 75007 Paris
par Sylvie Le Bon de Beauvoir, présidente d’honneur, et Sihem Habchi, présidente du Jury.

Le Prix – Fondé en 2008, le Prix « Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes » a pour objectif de
« contribuer à mobiliser la solidarité internationale, réaffirmer le droit des femmes dans le monde, garantir la protection de celles et ceux qui luttent aujourd’hui au risque de leur vie, et défendre à leurs côtés les idéaux d’égalité et de paix ».
Remis chaque année le 9 janvier – date anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir – le Prix a été attribué par le passé, entre autres lauréats, à Malala Yousafzai – depuis lors lauréate du Prix Nobel de la Paix–, à Barbara Nowacka, figure du mouvement pour le droit à l’avortement en Pologne, à Giusi Nicolini, maire de Lampedusa (Italie), pour son action en faveur des migrants naufragés de la Méditerranée, à l’historienne Michelle Perrot, et à l’écrivaine et journaliste Asli Erdogan, menacée d’une peine de prison à vie pour ses articles dans la presse turque(voir la liste complète ci-dessous).

La lauréate :

1/ Au Salvador, Sara GARCIA GROSS est membre du « Rassemblement citoyen pour la dépénalisation de l’avortement » (Agrupación Ciudadana por la Depenalización del Aborto), collectif qui se bat pour la liberté des femmes injustement incarcérées en raison de la criminalisation absolue de l’avortement.
Le Salvador tient une place quasi unique parmi les pays qui nient le droit à l’avortement : depuis 1997, interrompre une grossesse y est rigoureusement interdit, même en cas de viol, malformation du fœtus, danger pour la santé de la femme enceinte. Considéré comme un homicide aggravé, l’avortement y est qualifié de crime et est passible de lourdes peines de prison. De plus, en 1999 a été inscrite dans la Constitution « la protection de la vie depuis la conception ». Ces dispositifs législatifs implacables sont le fruit de lobbys liés à la hiérarchie catholique, en particulier l’Opus Dei, groupes qui ont profité d’un regain du fondamentalisme religieux depuis les années1990.
Les conséquences de cette interdiction absolue de l’avortement non seulement affectent les femmes qui souhaitent interrompre leur grossesse, mais aussi entraînent régulièrement la condamnation à la prison de femmes victimes de fausses-couches spontanées et que l’on accuse d’avoir avorté. Cela entraîne aussi pour les femmes l’obligation de porter pendant des mois un fœtus que l’on sait ne pas être viable, et ce même s’il existe des risques pour la vie de la femme enceinte. La Cour constitutionnelle a en effet décidé que « les droits de la mère ne pouvaient pas primer ceux de l’enfant à naître ». A cela s’ajoute que la criminalisation extensive de l’avortement accroît la peur chez les militants d’être condamnés pour incitation au crime d’avortement.
Comme Simone de Beauvoir l’avait fait, à l’invitation de Gisèle Halimi, lors du célèbre procès de Bobigny(1972),Sara GARCIA GROSS intervient au niveau des juridictions répressives, lors de procès de femmes poursuivies pour avortement. Elle a participé aux mobilisations citoyennes et a fait connaître auprès du mouvement féministe international les injustices commises dans différentes régions d’Amérique latine.
Il s’agit non seulement de défendre ces femmes, mais aussi de susciter des changements dans l’imaginaire collectif. Une des luttes collectives capitales a conduit à la libération, le 15 février 2018, de Teodora Vasquez, condamnée à 30 ans de prison en 2008 pour une fausse couche qualifiée à tort « d’homicide aggravé ».
Sara GARCIA GROSS agit aussi sur les législateurs eux-mêmes. Elle insiste auprès d’eux pour qu’ils respectent la laïcité et que soient bien séparées convictions personnelles et décisions publiques.

2/ Dimension internationale : L’action de Sara GARCIA GROSS est coordonnée avec celle de nombreuses organisations féministes et LGBTQI en Amérique latine comme la Casa de Todas (La Maison pour toutes). En 2020, Sara GARCIA GROSS participera à la « Rencontre des droits des femmes d’Amérique centrale et du Sud ».

L’Amérique latine est un continent où le droit des femmes est au cœur des luttes démocratiques face à un conservatisme religieux en expansion: l’Argentine a récemment rejeté une proposition de loi visant à autoriser l’interruption volontaire de grossesse ; le Brésil a élu un ennemi déclaré des droits des femmes et les militant.es y sont désormais de plus en plus victimes d’agressions physiques. Seule bonne nouvelle: la nomination récente d’Olga SANCHEZ CORDERO, lectrice de Simone de Beauvoir, au poste de ministre de l’Intérieur du Mexique, qui a décidé de légaliser l’avortement dans son pays.
Donner le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes à Sara GARCIA GROSS, c’est reconnaître que son action s’inscrit dans la lignée de celle de Simone de Beauvoir. Il s’agit aussi d’offrir, depuis la France et l’Europe, un appui à son travail en faveur des droits des femmes, d’attirer l’attention internationale sur la situation de femmes emprisonnées ou menacées de prison en raison de la négation de leur droit sur leur corps.

CONTACT : prixsimonedebeauvoir@gmail.com/ Marine Mazel, secrétariat : +33(0)684396588/
Nicole Fernández Ferrer du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir : +33(0)662752818

LAUREATES DU PRIX – 2008 : Taslima Nasreen & Ayaan Hirsi Ali ; 2009 : Le collectif « Onemillion signatures » (Iran) ; 2010 : Ai Xiaoming et Guo Jianmei ; 2011 : Ludmila Oulitskaïa ; 2012 : Association tunisienne des femmes démocrates ; 2013 : Malala Yousafzai ; 2014: Michelle Perrot ; 2015: National Museum of Women in the Arts; 2016 : Giusi Nicolini ; 2017 : “Sauvons les femmes”, Barbara Nowacka ; 2018 : Asli Erdogan.

JURY
Présidente d’honneur : Sylvie Le Bon de Beauvoir – Présidente : Sihem Habchi
Membres : Julie Augras ; ConstanceBorde; PierreBras; NicoleFernandezFerrer; Madeleine Gobeil-Noël ; Sihem Habchi ; Smaïn Laacher ; Sylvie Le Bon de Beauvoir ; Rachida Lemmaghti ; Annette Levy-Willard ; Sheila Malovany-Chevallier ; Tiphaine Martin ; Françoise Picq ; Yvette Roudy ; Alice Schwarzer.

Avec le soutien de :
LA FONDATION JAN MICHALSKI, LA FONDATION VINCI, LA FONDATION PARIS DIDEROT, L’UNIVERSITE PARIS DIDEROT, LA FONDATION SIMONE DE BEAUVOIR, LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE.

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Vendredi 16 novembre à 19h : projection du film d’Alima Arouali « Bakta et ses filles »

Vendredi 16 novembre à 19h : projection du film d’Alima Arouali « Bakta et ses filles »

Dans le cadre du Mois du doc, la bibliothèque Marguerite Yourcenar a donné carte blanche au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
La réalisatrice Alima Arouali présentera son film « Bakta et ses filles » et en débattra en compagnie de Nicole Fernandez Ferrer.

« Cinq soeurs : Aïcha, Malika, Rachida, Horia et moi, Alima. Nous avons entre 50 et 60 ans. Nous sommes les filles de Bakhta et Abdenbi, qui ont quitté l’Algérie pour la France en 1948. Mes soeurs et moi faisons partie de cette génération qui a lutté pour pouvoir travailler, qui a décidé avec qui elle voulait vivre, avoir ou non des enfants, avoir le droit au plaisir, à une sexualité libre… À travers ce documentaire, mes soeurs me racontent comment elles ont résisté, chacune à leur manière, au père, aux maris, à la religion, aux préjugés, afin d’être des femmes libres et de trouver leur place dans la société française. » Alima Arouali.

Vendredi 17 novembre 2018 à 19h à la bibliothèque Marguerite Yourcenar
41 Rue d’Alleray 75015 Paris.

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30 octobre 2018 à 20h30 : projection du film de Mary Jirmanus Saba « A Feeling Greater than Love »

30 octobre 2018 à 20h30 : projection du film de Mary Jirmanus Saba « A Feeling Greater than Love »

Notre prochaine projection au Forum des images aura lieu le Mardi 30 octobre 2018 à 20h 30 au Forum des images, Mary Jirmanus Saba viendra présenter son film A Feeling Greater Than Love (Shu’our akbar min el hob)
Liban, 2017, Tricontinental Media, 90 min

1973. Une voiture circule dans le Sud du Liban appelant par haut-parleur les ouvriers à manifester. Ces mouvements de révolte populaire à travers le pays ont été effacés de la mémoire collective par la guerre civile et les divisions communautaires. A la recherche d’une époque révolue et de stratégies à adopter dans les luttes actuelles, la réalisatrice part à la rencontre des militants de l’époque, interroge les documents d’archives et invite à une méditation sur le militantisme à travers le cinéma.

Mary Jirmanus Saba a suivi des études de sciences sociales à Harvard aux Etats-Unis où elle est née puis de géographie à Berkeley. De 2006 à 2008, elle a produit l’émission communautaire du programme Via Comunidad avec le collectif Vientos del sur à Ibarra en Equateur.
Dans ses films, elle s’intéresse au monde rural, aux femmes travailleuses du Moyen-Orient et d’Amérique latine. Elle explore les images d’archives militantes de ces deux régions en montrant l’intérêt qu’elles ont pour le présent.
A Feeling Greater Than Love, son premier long métrage documentaire, a remporté le prix de la FIPRESCI au festival de Berlin en 2017. Mary Jirmanus Saba vit et travaille à Beyrouth.

Réservez vos billets ICI !

au FORUM DES IMAGES PARIS
Forum des Halles
2 rue du cinéma, 75001 Paris

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jeudi 5 juillet 2018 à Arles : Carole Roussopoulos, la vidéo féministe au poing.

jeudi 5 juillet 2018 à Arles : Carole Roussopoulos, la vidéo féministe au poing.

Aux Rencontres de la photograpie d’Arles. Jeudi 5 juillet

Nicole Fernández Ferrer évoquera le travail de Carole Roussopoulos dans les années 70 et des collectifs vidéos de femmes dans le cadre des ateliers : 1968-2018, PRISE DE PAROLE / PRISE D’IMAGES
LES ANNÉES 1968 : METTRE LES IMAGES AU SERVICE DES LUTTES
1968-2018, Prise de parole / Prise d’images

Conversations et projections avec Bernadette Caille, Guillaume Blanc, Sébastien Layerle, Jean-Denis Bonan
et Nicole Fernández Ferrer, sur une proposition de Tënk.

« En mai dernier, on a pris la parole comme on a pris la Bastille en 1789 », écrivait Michel de Certeau en 1968. Cette prise de parole fut également une prise d’images. En quelques semaines, les figures d’autorité sont destituées, les lieux de pouvoir investis. Manifester, occuper, s’approprier l’espace, c’est déjà se représenter soi-même, se libérer des représentations auxquelles l’on était assigné. Avec chercheurs et témoins, nous évoquerons cette histoire où s’inventèrent, contre les normes professionnelles et les hiérarchies sociales, des manières de faire des films en commun. Cinquante ans après les événements de mai, dans des contextes évidemment différents, photographes et cinéastes continuent de produire des images des luttes actuelles qui s’écartent de celles majoritairement diffusées sur les médias dominants. La plupart récuserait sans doute le terme « militant » pour qualifier leur travail. En revanche, impliqués dans une situation de conflit, ils ont nécessairement à penser ce que peut être leur rôle ou leur place, les relations qu’ils établissent avec ceux qu’ils côtoient ou avec lesquels ils coopèrent. En compagnie de photographes et de collectifs cinématographiques, présents à Notre-Dame-des-Landes, à Bure et à Calais, nous tenterons de voir quelles formes peuvent prendre aujourd’hui les notions d’engagement, de collectif, de contre-information.

MATINÉE. « LES ANNÉES 1968 : METTRE LES IMAGES AU SERVICE DES LUTTES »
9h45 – Accueil et présentation des grands axes de la journée.
Diffusion liminaire du court-métrage réalisé en mai 68 : « Ce n’est qu’un début » (collectif Arc, 10 min.)

10-11h – Usages de la photographie en Mai 1968.
Retour sur l’exposition « 1968, quelle histoire ! » en présence de sa commissaire Bernadette Caille. Regard complémentaire de l’historien de la photographie Guillaume Blanc sur l’engagement des photographes Jacques Windenberger et Jean Pottier durant les Evénements.

11-12h – Le développement des collectifs de cinéastes militants
Sébastien Layerle (historien du cinéma, auteur de « Caméras en lutte en mai 68 ») dialogue avec le cinéaste Jean-Denis Bonan (membre des collectifs Arc puis Cinélutte).

12-13h – Carole Roussopoulos, la vidéo féministe au poing.
Avec Nicole Fernandez Ferrer (déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir) : évocation de la cinéaste Carole Roussopoulos et des collectifs féministes de réalisation.

APRÈS-MIDI. « PRATIQUES ALTERNATIVES DE L’IMAGE SUR LES TERRAINS ACTUELS DE CONFLIT »
14h30 – Avant-première de « Fugitif, où cours-tu ? », film d’Elisabeth Perceval et Nicolas Klotz (2018, Arte, 1h24).

16-17h30 : Echange avec E. Perceval et N. Klotz, autour de la réalisation du diptyque tourné à Calais, dans la Jungle, « L’Héroïque lande » (2017) / « Fugitif, où cours-tu ? » (2018)
Dialogue autour des lieux emblématiques des luttes contemporaines et la manière dont ils sont représentés par le cinéma et la photographie, en compagnie de Caroline Zéau (historienne du cinéma documentaire) et des photographes Elisa Larvego et Gilles Raynaldy (pour leur travail sur Calais) et Louis Matton (pour son travail à Notre-Dame des Landes).

17h30-18h30 – Table ronde collective, orchestrée par Caroline Zéau
« Formes esthétiques / engagements politiques : quelles filiations et quelles ruptures de Mai 68 à aujourd’hui ? »

COUR FANTON
34 rue du docteur Fanton, 13200 Arles

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Mardi 19 juin 2018 à 21h : projection du film « Mizike Mama » de Violaine de Villers

Mardi 19 juin 2018 à 21h : projection du film « Mizike Mama » de Violaine de Villers

Mizike Mama de Violaine de Villers

Belgique, 1992, coul., 52 min

Marie Daulne conte l’Afrique, terre de sa mère, l’Europe, terre de son père. Elle apprend le chant avec sa mère zaïroise dans la plus pure tradition orale. À l’écoute du jazz, du gospel, des chants pygmées, elle harmonise ces sons, ces rythmes et les voix des « Zap Mama » s’enchaînent dans une réjouissante polyphonie et polyrythmie.

la projection est suivie d’un débat avec la réalisatrice.

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15 juin 2018 9h à 18h Femmes archivées / Femmes archivistes Quelles mémoires urbaines en images ?

15 juin 2018 9h à 18h Femmes archivées / Femmes archivistes Quelles mémoires urbaines en images ?

Femmes archivées / Femmes archivistes Quelles mémoires urbaines en images ?
Journée d’étude .      15 juin 2018 .     9h – 18h
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville .    Amphithéâtre Central
60 boulevard de la Villette 75019 Paris

Premier jalon d’un programme de recherche exploratoire intitulé « Des contre-regards documentaires ? Les mondes urbains photographiés et filmés par les femmes » porté par le collectif Penser l’urbain par l’image du Labex Futurs Urbains, cette journée d’étude vise à interroger la transmission d’une mémoire urbaine des femmes s’appuyant sur des pratiques de documentation visuelle, et en particulier sur le film et la photographie. A partir d’un ensemble de projections, de présentations d’ouvrages et de performances à la croisée de l’art et de la recherche en sciences humaines et sociales, elle questionnera la portée féministe d’images produites et/ou regardées par des femmes depuis leur expérience urbaine.

PROGRAMME 

Accueil 9h30

Introduction par Cécile Cuny et Anne Jarrigeon

10h – 11 h
Le logement social raconté par les femmes : archives de l’INA (1960-1980). par Laetitia Overney (ENSA Paris Belleville, Ipraus) La télévision des années 1960 nous fait découvrir un nouveau monde : les grands ensembles, les formes architecturales inédites, les femmes qui les habitent. Les femmes sont les figures centrales de ces nouveaux quartiers quand les hommes sont au travail à l’extérieur de la cité. Que racontent-elles alors de leur logement social enfin obtenu après des années de mal logement ? Quelles pratiques et quelles attitudes, quels savoirs et savoirs faire sont alors mis en vue par les documentaires de la télévision ? Des années 1960 aux années 1980, les effets de l’urbanisation sur l’émancipation des femmes de milieu populaire affleurent à l’écran. discutante : Hortense Soichet (photographe, Lab’Urba)

 

11h – 12h
Le parcours singulier du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir : de la vidéo militante à l’éducation à l’image
par Nicole Fernandez Ferrer programmatrice, archiviste et déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir. Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a été créé en 1982 par Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder. Militantes féministes impliquées dans la pratique de la video, elles ont mis au coeur de leurs objectifs, la conservation, la mise à disposition et la valorisation des vidéos produites depuis la fin des années 60 avec l’apparition de la vidéo légère. Elles ont poursuivi au sein du centre la production de nouveaux films concernant l’histoire des femmes, leurs droits, leurs luttes, leurs créations. Impliqué dans l’éducation à l’image et la lutte contre les stéréotypes liés aux représentations sexuées dans l’audiovisuel, le Centre audiovisuelle Simone de Beauvoir intervient également dans les prisons. Il produit et réalise des films et travaille en collaboration avec des artistes à travers le collectif Travelling féministe, et en mettant ses archives à la disposition des créatrices qui souhaitent les utiliser pour nourrir leur création.

Discutante : Anne Jarrigeon (LVMT)

 

12h – 13h

Projection Débat : Ainsi soient-elles documentaire, 30 min, production Varan, 2015 avec la réalisatrice Anne Jarrigeon et la monteuse Cécile Perlès A l’occasion d’un stage, la jeune Tara découvre l’univers intellectuel et l’engagement de Christine et Catherine, les deux fondatrices de la librairie féministe Violette and Co. De l’accrochage des expositions artistiques aux conversations chuchotées au milieux des livres, en passant par les rencontres littéraires organisées dans la mezzanine bien connue des habitué.e.s de ce lieu unique en son genre, le film, réalisé sans interview dans la lignée du « cinéma direct », interroge la transmission de la contre-culture féministe et la résistance à l’invisibilisation des savoirs de femmes. Il donne à voir en toile de fond comme au premier plan ces innombrables oeuvres, noms et visages scandaleusement méconnus en dehors des cercles de spécialistes et de militant.e.s. Avec Tara Baret, Christine Lemoine, Catherine Florian, Christine Planté et Michelle Perrot discutante : Alexa Färber (Hafencity University, Hambourg)

13 h 14h 30 – déjeuner 14h30 –

16h Projection – Débat : Nayère, les chants de la liberté documentaire, 54 min, 2005*
avec la réalisatrice Mina Saïdi Sharouz (ENSA La Villette, LAVUE) Mina Saïdi Sharouz est née en Iran où elle continue de se rendre régulièrement. Sa mère, Nayère Saïdi fut une poétesse et femme publique qui toute sa vie incarna l’image de la femme moderne dans le Téhéran d’avant la révolution islamique. Dans un double questionnement sur la situation des femmes iraniennes aujourd’hui et sur l’oeuvre de sa mère, la réalisatrice cherche à tisser un lien entre les actions engagées du temps de Nayère et la réalité de la condition féminine actuelle. En rencontrant des femmes de tous milieux, militantes ou pas, qui ensemble font évoluer l’image et la place des femmes dans leur pays, elle parvient à dresser un tableau complexe et touchant d’une société féminine iranienne volontaire, combative et en marche vers l’égalité des droits. *Coproduction la Huit production et la télévision belge (RTBF/ La Huit Production/Anisseh nama), France- Iran discutante Lucinda Groueff (Lab’urba)

Pause 16h -16h-20

 

16h20 – 18h Photographies – lecture / performance : Esperem
Présentation du projet photographique Esperem par les femmes gitanes de la cité de l’Espérance de Berriac (Aude), la photographe Hortense Soichet (Lab’Urba), Julie Marty et Eric Sinatora (Graph-CMI) Lecture performance des femmes gitanes mise en scène par Marie Christine Azema Depuis vingt ans, une quinzaine de femmes gitanes participent à des ateliers photographiques organisés par Éric Sinatora, directeur du G.R.A.P.H-CMI, association d’éducation populaire à l’image, dans l’Aude. De novembre 2013 à avril 2015, la photographe Hortense Soichet est invitée en résidence. Ce projet conçu comme un terrain d’expérimentation de la photographie sociale vise à conserver la mémoire d’un quartier particulier voué à la démolition. Il fait le lien entre plusieurs générations et témoigne des modes de vie et d’habiter gitans, de l’évolution du statut des femmes en particulier, et dénonce les clichés. Les femmes ont, par une mise en miroir de leur propre communauté, créé un discours visuel, qui relève à la fois de l’anthropologie de la vie quotidienne et de l’esthétique. Soucieuses de perpétrer une tradition de transmission orale de leur culture, les femmes gitanes ont participé à la réalisation d’entretiens auprès des habitants de la cité de l’Espérance qui apparaissent sous formes de textes dans l’ouvrage Esperem (Hortense Soichet et les femmes gitanes de la Cité de l’Espérance, Esperem, Grâne, Créaphis, 2016). La force de ces textes a rendu évidente la nécessité de les faire sortir du livre afin de les partager avec un public plus large que celui concerné par l’ouvrage. Pour les accompagner dans cette démarche, Marie-Christine Azema, metteure en scène de la compagnie Ze Regalia a été sollicitée. Ce travail a donné naissance à une lecture mise en jeu d’une heure avec la participation de l’ensemble du groupe.
Discutante Anne Jarrigeon (Ecole d’urbanisme de Paris, LVMT)

 

Informations pratiques
Accès

Ecole nationale supérieure d’architecture de Belleville
60 Boulevard de la Villette, 75019 Paris
Métro ligne 2 – Station Colonel Fabien ou Belleville

Contact
anne.jarrigeon@univ-paris-est.fr
cecile.cuny-robert@univ-paris-est.fr

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Jeudi 24 mai à la cinémathèque de Toulouse Les LIP de Carole Roussopoulos & le militantisme féministe après 68

Jeudi 24 mai à la cinémathèque de Toulouse Les LIP de Carole Roussopoulos & le militantisme féministe après 68

Séance présentée par Nicole Fernández Ferrer, déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, et suivie d’une discussion
Jeudi 24 mai 2018, 21h00 

Jean Genet parle d’Angela Davis
Carole Roussopoulos
1970. Fr. 8 min. N&b. DCP.

Les Enfants du gouvernement
Claude Jourde
1974. Fr. 39 min. N&b. DCP.

Kate Millett parle de la prostitution avec des féministes
Catherine Lahourcade, Anne-Marie Faure-Fraisse, Syn Guérin
1975. Fr. 20 min. N&b. DCP.

SCUM Manifesto
Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig
1976. Fr. 28 min. N&b. DCP.

Le militantisme féministe. La déclaration de Jean Genet suite à l’arrestation d’Angela Davis, une militante du Black Panther Party, la grève des élèves dans un collège réservé aux mineures enceintes, la grève des prostituées et les débats qui s’ensuivent, et la comédienne Delphine Seyrig face à la caméra de Carole Roussopoulos pour une lecture mise en scène de SCUM Manifesto, le livre de Valérie Solanas. Quatre films qui témoignent d’une bouillonnante activité entre protestation, discussion et expérimentation.

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4 & 5 mai 2018 : ateliers & débats pour la création d’un Centre d’Archives LGBTQI

4 & 5 mai 2018 : ateliers & débats pour la création d’un Centre d’Archives LGBTQI

ATELIERS – DÉBATS pour la création D’UN CENTRE D’ARCHIVES LGBTQI pour la création 4&5 MAI 2018

 

VENDREDI 4 MAI DE 19H30 À 21H30 SOIRÉE DE LANCEMENT

Mairie du 2e arrondissement 8 rue de la Banque – 75002 Paris

19H30-19H40 >> ACCUEIL

JACQUES BOUTAULT – Maire du 2e arrondissement de Paris

19H40-21H30 >> SÉANCE DE QUESTIONS-RÉPONSES « QUESTIONS POUR DES ARCHIVES! »

avec :– Omar DIDI – Coprésident – Le MAG Jeunes LGBT– Denis ERHART – Président des Oublié-e-s de la mémoire – Hoàng PHAN BIGOTTE -Président de l’association Académie Gay et Lesbienne (sous réserve) – Clémence ZAMORA CRUZ – Porte-parole de l’Inter-LGBT – Collectif Archives LGBTQI – Jean- François CONNAN – SOS homophobie

COCKTAIL

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SAMEDI 5 MAI

DE 9H À 13H « QUELLES ARCHIVES VOULONS-NOUS ? »

Carreau du Temple        4 Rue Eugène Spuller – 75003 Paris

09H00-09H10 >> ACCUEIL

ANNE HIDALGO – Maire de Paris

BRUNO JULLIARD – Premier Adjoint

HÉLÈNE BIDARD – Adjointe à la Maire de Paris chargée de l’égalité femmehomme,

de la lutte contre les discriminations et des droits humains

VÉRONIQUE LEVIEUX – Adjointe à la Maire de Paris chargée du patrimoine

09H10-10H00 >> KEYNOTE

PAOLA BACCHETTA, Université de Berkeley – Center for Race and Gende« Re-présences : la force des archives queer racisées »

10H00-10H15 >> PAUSE

10H15 -11H35 >> PHILOSOPHIE DE L’ARCHIVE LGBTQI+

«Le sida, la conservation de ses mémoires et l’entrée des mémoires LGBTQI dans les archives»

– Mikaël ZENOUDA – ex-président d’Act Up-Paris – Jean-Michel COGNET – Patchwork des noms – Gwen FAUCHOIS – Pride de Nuit

«Historiciser l’urgence»

– Renaud CHANTRAINE – Mucem/EHESS

«Archive = vie ! Back to the future, retour sur l’évolution des modèles archivistiques LGBTQI+»

– Sam BOURCIER – Sociologue, Université de Lille

Échanges avec le public

Modération : Norah BENARROSH-ORSONI -Antropologue – EHESS

11H35 -12H55 >> ARCHIVE-ACTIONS ! PRODUCTION DES SAVOIRS, ÉTHIQUE ET PRATIQUES DE RECHERCHE

« Faire l’histoire des lesbiennes: ouvertures et résistances institutionnelles »

– Marie-Jo BONNET – Historienne

«Co-recherche éthique et archives drag king »

– Clark PIGNEDOLI – UQam, Montréal

«Violence de l’archive et pratiques de recherches »

– Quentin ZIMMERMANN – EHESS/ENS Lyon

« Nos défis collectifs à créer des écosystèmes de savoir féministes et queer »

– Isabelle SALEM DIEGO SENTIS – Bibliothécaire et militante, «Ligne d’écoute et recueil de témoignages» – Jean-François CONNAN – SOS homophobie

Échanges avec le public

Modération : Adel(e) CORNET – Chercheuse, éducatrice populaire, performeuse

13H00 -14H00 >> DÉJEUNER LIBRE

DE 14H À 17H30 – TABLES RONDES « FAIRE ARCHIVE ENSEMBLE »

14H00 -15H30 >> ARCHIVER LA VILLE,ARCHIVER LA NUIT

– Hervé LATAPIE – Le Tango – Christophe VIX-GRAS – Rosa Bonheur – Clémence ZAMORA CRUZ – Porte-parole de l’Inter-LGBT

– Le collectif de La Mutinerie

Échanges avec le public

Modération : Frédéric HOCQUARD – Adjoint à la Maire de Paris chargé de la vie nocturne et de l’économie culturelle

15H30 -15H45 >> PAUSE

15H45 -17H15 >> EXPOSER LES CULTURES LGBTQI+

– Zoé ADAM – Militante et doctorante – Thibault BOULVAIN – Historien de l’art – Roméo ISARTE – Festival Mémoires minoritaires à Lyon– Gerard KOSKOVICH – GLBT Historical Society, Archives & Museum – San Francisco

Échanges avec le public

Modération : Claire MEAD-Historienne d’art et commissaire d’expositions indépendante

DE 11H À 18H30 – ATELIERS

11H00 -18H30 >> ATELIER 1 «VOS VOIX SONT DES ARCHIVES//LA VILLE-LA NUIT»
animé par CLAIRE RICHARD – Co-fondatrice du Studio Mobile
Pour des archives vivantes, venez à deux témoigner dans le Studio Mobile de votre expérience et de vos souvenirs de la ville queer et nocturne! Un documentaire sonore choral et subjectif sera monté à partir des récits enregistrés. En partenariat avec Arte Radio.
Durée : 30 à 60 minutes par binôme      Inscriptions : norah.ben@gmail.com

11H00 -12H30 >> ATELIER 2 «MONTE TON EXPO !» PARTIE 1
animé par Claire MEAD – Historienne d’art et commissaire d’exposition indépendante
Montage d’expo à partir d’objets d’archives personnelles prêtés par les participant·e·s avec accrochage en fin de journée.
Partie 1, discussion et conception collective de l’exposition

14H00-15H30 >> ATELIER 3 «MONTE TON EXPO !» PARTIE 2
animé par Claire MEAD – Historienne d’art et commissaire d’exposition indépendante
Partie 2, accrochage de l’exposition
Pour ces deux ateliers, inscriptions avec objet envisagé à : mead.claire@gmail.com

16H00 -17H00 >> ATELIER 4 «ARCHIVER, CLASSER : FAIS TON ARCHIVE! »
animé par Michaël LEPAGE – Archiviste
Hoàng PHAN BIGOTTE – Président de l’association Académie Gay et Lesbienne (fondateur du Conservatoire des Archives et des Mémoires LGBT) & Thomas LEDUC – Vice-président de l’Académie Gay et Lesbienne, documentaliste
A partir d’un carton d’archives non-classées du fonds de l’Académie Gay et Lesbiennes, les participant·e·s apprendront les notions de base du travail d’archivage et de documentation, et acquerront des outils pour explorer et organiser la matière archivistique.
15 participant·e·s maximum.

18H30- 21H00 – SOIRÉE DE CLÔTURE « LA FIÈVRE DES ARCHIVES »

18H30-19H30 >> PROJECTION «HAND ON THE PULSE» DOCUMENTAIRE DE JOYCE WARSHOW (52mn, VOst)
Un film sur Joan Nestle – Co-fondatrice des Lesbian HerStory Archives à New York +Court-métrage sur le travail de l’association Académie Gay et Lesbienne (8 mn)

19H30-21H00 >> TABLE RONDE – DÉBATS

– Hoàng PHAN BIGOTTE -Président de l’association Académie Gay et Lesbienne – Thomas LEDUC – Documentaliste, vice-président de l’Académie Gay et Lesbienne – Nicole FERNANDEZ FERRER – Centre audiovisuel Simone de Beauvoir – Chloé DESSALANS – Présidente de l’association Médusa – ARCL (Archives, Recherches, Cultures Lesbiennes) – Cineffable
Échanges avec le public
Modération : Association FièrEs

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20, 21 & 22 avril 2108 en Corrèze « Ecoutez le cinéma chanter » avec Autour du 1er mai

20, 21 & 22 avril 2108 en Corrèze « Ecoutez le cinéma chanter » avec Autour du 1er mai

*Vendredi 20 avril, 20h30
St-Martin-la-Méanne, salle du cantou

What happened, Miss Simone ? de Liz Garbus
Documentaire, couleur et noir et blanc, États-Unis, 2015, 101 min

Film présenté et débattu par Nicole Fernandez Ferrer

Quelque temps après l’assassinat du Dr Martin Luther King, Nina Simone est en scène devant un auditoire africain-américain. Ses cheveux serrés dans un haut turban, portant de grandes boucles d’oreille elle interpelle le public : « Êtes-vous prêt à prendre les armes ? Êtes-vous prêt à tuer ? »
À cette époque, Nina Simone n’est plus uniquement la pianiste et chanteuse de jazz qui présente poliment « I Love you Porgy » dans l’émission Playboy’s Penthouse, elle est la militante des droits humains politiquement engagée, capable de provoquer à la fois dans sa vie publique et privée. Grâce à de nombreuses archives inédites et à des entretiens avec sa fille, la réalisatrice Liz Garbus entrecroise les différentes phases de la vie de Nina Simone en tentant de montrer la femme complexe, l’artiste adulée, la femme engagée, très médiatisée puis isolée.

 

*Samedi 21 avril, 15h00
Naves, chez Bernard Mullet, paysan

Discorama, signé Glaser de Esther Hoffenberg,
Documentaire, couleur et noir et blanc, France, 2007, 67 min

Film présenté et débattu par Nicole Fernandez Ferrer

Quand Denise Glaser lance son émission Discorama en 1959, les artistes, chanteurs, acteurs et musiciens invités à présenter leur disque sont très intimidés par les caméras. Denise Glaser est la première productrice animatrice à être traitée comme une star par la presse, qui célèbre ses découvertes : Barbara, Serge Gainsbourg, Maxime Le Fores er, Michel Polnare , Georges Moustaki, Johnny Hallyday, Catherine Lara, Dick Annegarn.
Discorama va apporter à la télévision, avec l’arrivée en 1964 de Raoul Sangla, un style inspiré de la nouvelle vague du cinéma. Raoul Sangla, suivi par Jacques Audoir, réalise de superbes enregistrements directs en studio, avec des gros plans très composés. Denise Glaser devient la reine de l’interview. Ses silences et sa finesse psychologique amènent les artistes à réfléchir sur leur propre travail et à se révéler dans un face- à-face intimiste. Engagée dans son époque, Denise Glaser a laissé avec ses invités un des plus beaux trésors artistiques des années soixante. Le film brosse, grâce aux témoignages, aux extraits d’archives et à des scènes d’évocation, les dessins liés de Discorama et de Denise Glaser, en tentant d’être à leur image, à la fois élitiste et populaire.

* Dimanche 22 avril, 15h00
Sérilhac, salle des fêtes

Mizike mama de Violaine de Villers
Documentaire, couleur, Belgique, 1992, 52 min

Film présenté et débattu par Nicole Fernandez Ferrer

L’Afrique est la terre de sa mère, l’Europe celle d’un père qu’elle n’a jamais connu. Ce métissage, Marie Daulne l’utilise dans ce qu’elle fait naturellement avec talent : le chant, avec son groupe Zap Mama.
Le film est une rencontre avec Marie Daulne, une jeune chanteuse dont le travail se base sur ses origines métisses. Le film dévoile les rapports entre les deux cultures, africaine et européenne, la force émotionnelle de leur mélange, la nécessité de création à partir de cette double origine. Ce bagage incomparable lui permet de découvrir d’autres idiomes comme les musiques des pygmées Ba-banzélé et Mangbetu du Zaïre. Mais elle est aussi à l’écoute de styles comme le jazz, le gospel, la musique cubaine. Elle harmonise ces sons et ces rythmes, les différentes voix s’enchaînent dans une réjouissante polyphonie et polyrythmie ; puis elle s’entoure de filles « qui lui ressemblent », qui, comme elles, sont éduquées en Europe et chantent merveilleusement. Elles sont belles les Zap Mama, drôles, touchantes, pleines d’enthousiasme et d’intelligence.

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12 avril à 18h Vernissage de l’exposition Carole Roussopoulos, féministe vidéaste, cofondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder

12 avril à 18h Vernissage de l’exposition Carole Roussopoulos, féministe vidéaste, cofondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir avec Delphine Seyrig et Ioana Wieder

La Médiathèque Valais – Martigny en Suisse ouvre l’ exposition consacrée à la vidéaste Carole Roussopoulos, le jeudi 12 avril dès 18h.

Communiqué de la médiathèque :
Exposition Carole Roussopoulos. La vidéo pour changer le monde
Née en 1945, Carole Roussopoulos passe son enfance à Sion et s’installe à Paris en 1967. Deux ans plus tard, elle achète l’un des premiers modèles de caméra vidéo portable présent sur le marché. Dès lors, elle ne cesse de donner la parole aux « sans-voix », une image aux opprimés, une présence forte aux exclus. La réalisatrice dépose ses archives vidéo et la documentation qui les accompagne à la Médiathèque Valais – Martigny en 2007, deux ans avant son décès.

En 2018, une exposition rend compte d’une période, les années 1970, caractérisée par l’éclosion des mouvements sociaux. Elle raconte l’évolution de la technique vidéo, un médium qui va révolutionner la manière de traiter l’actualité et dont Carole Roussopoulos est l’une des pionnières. Elle montre le parcours, les colères, les choix et les influences d’une vidéaste à la trajectoire exceptionnelle, emblématique d’une époque.

http://www.mediatheque.ch/valais/vernissage-exposition-carole-roussopoulos-video-5297.html

 

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