Description
La réalisatrice Violaine de Villers nous donne à voir, réunies dans une église, les Poupées-Poubelles de Marianne Berenhaut. Une femme sculpteur parle des femmes. Hors de tout esthétisme. Féminisme brut, d’avant le discours. Corps déjetés, vêtements, objets, ustensiles, échoués de la mémoire, pour dire le quotidien et l’histoire, l’intime et le travail, la maternité et la guerre, le ménage et le sexe. Corps sans visage. Le visage infigurable, simplement absent. Qui cependant crie. Manifeste. La musique de Graham Riach enveloppe ces corps ravagés, s’en approche, s’en éloigne, nerveuse, hésitante, inquiète.