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5 décembre : projection 2 films : Exotic World and the Burlesque Revival & Legends, the Living Art of Risqué

5 décembre : projection 2 films : Exotic World and the Burlesque Revival & Legends, the Living Art of Risqué

Au Forum des Images, mardi 5 décembre 2017 à 21h
Suivie d’une rencontre avec Camille Sands, artiste burlesque, Red Tremmel, réalisateur et Marie Baronnet, photographe et réalisatrice
Billeterie ici

Exotic World and the New Burlesque de Red Tremmel
Etats-Unis, 2010, vidéo, 90 min

A l’Est de Los Angeles, au milieu des 40 000 km2 du désert Mojave, une ferme caprine est transformée en musée et maison de retraite dédiée aux strip-teaseuses. Ce chantier est conduit par Jennie Lee (représentante syndicale des strip-teaseuses dans les années 1950) et Dixie Evans (« La Marilyn Monroe de Burlesque ») qui ne veulent pas voir l’art du burlesque disparaitre des mémoires. Dans cette région connue pour son climat extrême, ses casinos, ses maisons closes, ses sites d’essais nucléaires et ses stages d’entrainement à la sécurité, le Musée du monde exotique se présente comme une institution culturelle certes fragile mais pleine d’attrait. Avec Dixie Evans, Satan’s Angel, Tempest Storm, Bambi Jones, Lottie the Body, Toni Elling, Ricci Cortez, Tura Satana, Mitzie St. Clair, Kitten Natividad, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, The World Famous, Bob, Alotta Boutte, Simone de La Ghetto, Miss Indigo Blue, le réalisateur tourne entre 2001 et 2010, dans ce lieu devenu le symbole du renouveau burlesque depuis les années 1940.
De jeunes femmes adeptes du burlesque et les « historiques » se rencontrent et vont participer à l’apparition du néo-burlesque. Elles débattent de féminité, d’érotisme, de féminisme, de la censure, du vieillissement, de discrimination, de sous-culture, de mémoire…

Biographie de Red Tremmel
« Mon nom est Red. J’utilise il/lui/son comme pronoms. », dit Red Tremmel, historien et directeur du département d’études du genre et de la diversité sexuelle à l’Université de Tulane (Etats-Unis). Red Tremmel mène des ateliers « Transgenre 101 » suivis par les étudiant.e.s et membres du personnel de l’université. C’est une façon de créer un environnement inclusif. Tremmel suggère de donner le choix aux étudiant.e.s d’utiliser les pronoms qui leur conviennent lorsqu’elles, ils se présentent en classe. « Les personnes trans ont toujours existé. Ce qui change c’est qu’elles sont plus visibles » ajoute Tremmel.
Réalisateur, producteur et docteur de l’université de Chicago, Red Tremmel est également membre du programme Ellen Stone Belic de l’Institut d’études sur les femmes et le genre dans les arts et les médias à l’université de Columbia.
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Legends, The Living Art of Risqué de Marie Baronnet
Etats-Unis, 2016, vidéo, 25 min

Pour la plupart issues de milieux défavorisés, échouant bien souvent à devenir actrices, ces femmes âgées aujourd’hui de 65 à 95 ans, ont trouvé dans le striptease une échappatoire glorieuse loin des clichés sordides. Marie Baronnet fait moins le portrait de femmes attaquées par les ravages du temps – elles ont toutes conservé leur aura magique ou au moins leur pouvoir de fascination- que celui de self-made women au caractère bien trempé. «Ne nous y trompons pas. Chacune d’elles est un vrai entrepreneur du Rêve américain. Elles ont conquis leur chair et leur indépendance, leur sexe et leur économie, et elles en ont payé le prix fort. C’est ce qui fait d’elles des Legends.»
Si ces stripteaseuses furent pionnières dans leur domaine, elles le furent tout autant dans celui de l’émancipation des femmes et ceux de l’homosexualité et de la transexualité. Rompant avec les normes d’une société patriarcale, elles ont pris leur destin en main, voyageant à travers les Etats-Unis, valises et costumes en main, pour faire carrière. Leur histoire tient de l’épopée américaine. Et leur physique en porte souvent les traces aujourd’hui. Courageuses, certain.e.s l’ont été plus encore en vivant leur homosexualité et leur transexualité à une époque particulièrement répressive. Bravant les lois et les dangers d’opérations et de produits clandestins, quelques unes sont ainsi devenues femmes. L’intérêt du travail de Marie Baronnet avec Legends dépasse de loin l’exotisme de ces femmes et de cette période pour un observateur européen et contemporain. Il embrasse tout le genre féminin – hétéro, homo, trans…. – pour en révéler la diversité et les singularités à travers le striptease, raconté ici comme un « Art à part entière ».

Biographie de Marie Baronnet

J’ai étudié la photographie et le multimédia à l’Université Paris 8 puis à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Mon travail photographique d’autoportraits a été exposé au Musée d’Art Moderne de Paris, est entré dans les collections du Centre Pompidou et a fait parti aux Etats-Unis d’une exposition collective itinérante (Laughter 10 years After, commissaire d’exposition Jo Anna Isaak) au côté des oeuvres d’artistes féministes américaines tel que : Jenny Holzer, Cindy Sherman, Barbara Kruger, Carie Mae Weems, Guerilla Girls …
Une bourse des Beaux Arts de Paris m’a permis d’étudier à CalArts ( California Institute of the Arts ) a photographie et les « Critical Studies ». Je découvre Los Angeles où je m’installe en 2012.
Mon territoire personnel est l’art et la photographie documentaire, mélangeant les médias tel que la photo, la vidéo, et le son. Pour pouvoir mener à bien mes projets personnels, j’ai travaillé comme photographe de plateau et pour la presse américaine et européenne : L’Equipe, Le Monde, Sunday Times Magazine, L’Obs, Le Figaro magazine, Libération, Geo, Newsweek, Slate, City Life, Arizona Highway Magazine etc.
Depuis quelques années je développe différents projets documentaires dans le sud ouest américain : de Downtown Las Vegas, à la frontière américano-mexicaine, de Tijuana à Ciudad Juarez et plus récemment chez les Navajos en Arizona.
En 2014, j’ai publié chez André Frère Legends, the Living Art of Risqué : j’ai parcouru les Etats-Unis à la recherche des plus célèbres strip-teaseuses de cette époque, pour faire leur portrait, rapporter leurs souvenirs, évoquer leur destin. Mélangeant les genres tout en privilégiant le féminin, ces femmes rebelles et indépendantes se sont battues pour vivre librement leur féminisme.
Marie Baronnet.

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7 au 9 novembre : vidéos de Carole Roussopoulos à l’Anthology Film Archives de NY

7 au 9 novembre : vidéos de Carole Roussopoulos à l’Anthology Film Archives de NY

A l’Anthology Film Archives de New-York du 7 au 9 novembre 2017 , projection et rencontre autour d’une sélection de films de Carole Roussopoulos et du film de Emmanuelle de Riedmatten Carole Roussopoulos, une femme à la caméra.
Films présentés en version originale sous titrés en anglais suivis d’une rencontre avec Nicole Fernandez Ferrer.
http://anthologyfilmarchives.org/film_screenin…/series/48204

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2 novembre : projection rencontre Femmes libres à la MJC de Montbard (Côte d’Or)

2 novembre : projection rencontre Femmes libres à la MJC de Montbard (Côte d’Or)

Soirée de projections le 2 Novembre 2017 à 20h dans le cadre du Mois du doc
Au programme trois courts-métrages documentaires « Femmes libres » : Raising the Roof de Françoise Flamant & Veronica Selver, Etats-Unis, France, 2005 ; Profession conchylicultrice de Carole Roussopoulos & Claude Vauclare, France, 1984 & Thokozani Football Club: Team Spirit de Thembela Dick, Afrique du sud, France, 2014
En présence de Solène Malaman, chargée de mission chez FETE-égalité Dijon et de Nicole Fernández Ferrer, déléguée générale du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir.
MJC André Malraux Rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 21500 Montbard

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Sauvons la bilbliothèque Marguerite Durand

Sauvons la bilbliothèque Marguerite Durand

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir fait parti du Collectif Sauvons la bibliothèque Marguerite Durand

La bibliothèque Marguerite Durand (BMD), bibliothèque municipale de la Ville de Paris spécialisée dans l’histoire des femmes, du féminisme et du genre, fondée en 1932 grâce au don de la journaliste féministe Marguerite Durand, devra bientôt quitter le bâtiment qu’elle occupe dans le 13e arrondissement depuis 1989, afin que la médiathèque Jean-Pierre Melville puisse occuper à elle seule tout le bâtiment.
Ce projet pourrait être l’occasion pour la Mairie de Paris de proposer à la BMD un nouvel espace, plus spacieux, à la fois pour ses collections à l’étroit depuis des années, et pour le développement d’activités, telles qu’expositions, conférences, débats, ateliers pédagogiques, etc. Or, la Mairie a décidé que la BMD serait hébergée par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), dans le 4e arrondissement. Cette décision a été prise sans concertation avec le personnel et les partenaires sociaux.
La Mairie de Paris assure que ce déménagement offrira une meilleure visibilité à la BMD, arguant du caractère prestigieux du bâtiment et de sa centralité dans Paris, ainsi que de la présence à la BHVP du fonds féministe Marie-Louise Bouglé et du fonds George Sand. Or la BHVP n’a plus de place pour ses propres collections ; celles de la BMD seront donc stockées dans des magasins extérieurs, en un lieu non précisé, leur communication sera différée, la BMD n’aura plus de salle de lecture propre et son personnel sera de fait mutualisé avec celui de la BHVP.
Seule bibliothèque publique en France exclusivement consacrée à l’histoire des femmes, du féminisme et du genre, jouissant d’une renommée internationale, la BMD ne doit pas devenir invisible puis disparaitre, dans une ville dont la maire se déclare si volontiers féministe.
Avec l’intersyndicale et le collectif de soutien « Sauvons la BMD ! » (lancé par l’association Archives du féminisme), nous demandons que la Mairie de Paris renonce à ce projet et propose un lieu d’accueil offrant à la bibliothèque Marguerite Durand une véritable visibilité et des conditions de fonctionnement dignes.
Cette pétition sera remise à: Mairie de Paris
Signez ici.

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24 août 2017 : 2 vidéos restaurées du Centre aux Rencontres de cinéma de Gindou (Lot) 19 au 26 août 2017

24 août 2017 : 2 vidéos restaurées du Centre aux Rencontres de cinéma de Gindou (Lot) 19 au 26 août 2017

Dans le cadre des Rencontres de cinéma de Gindou (Lot) du 19 au 26 août 2017 et de la section Patrimoine, éclats de cinéma militant,
deux vidéos restaurées du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir seront projetées le jeudi 24 août 2017.

S.C.U.M. Manifesto
de Carole Roussopoulos et Delphine Seyrig
France, 1976, vidéo, n& bl. 27 min
Video restaurée par la BnF, notre partenaire depuis 2005.
Plus d’infos sur le film ici

Maso et Miso vont en bateau
du collectif les Insoumuses : Nadja Ringart, Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder
France, 1976, vidéo, n& bl., 55 min
Vidéo restaurée par le ZKM (Centre d’art et de technologie des médias) de Karlsruhe dans le cadre d’un partenariat entre le Centre Georges Pompidou-Nouveaux médias, les réalisatrices, leurs ayants droit et le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Plus d’infos sur le film ici

Alain Carou (BnF) et Hélène Fleckinger, universitaire spécialiste du cinéma féministe accompagneront la projection.

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1er juillet à 15h : « Perturbation, ma sœur* » : Carole Roussopoulos activiste vidéo

1er juillet à 15h : « Perturbation, ma sœur* » : Carole Roussopoulos activiste vidéo

Dans le cadre de l’exposition Grand Trouble à l’auditorium de la Halle Saint Pierre (2, rue Ronsard – 75018 ParisRéservation conseillée : 01 42 58 72 89)

Rencontre autour de l’œuvre de Carole Roussopoulos Samedi 1er juillet à 15 heures – entrée libre

 

« Perturbation, ma sœur* » : Carole Roussopoulos activiste vidéo par Nicole Fernandez Ferrer, directrice du Centre Simone de Beauvoir

Cherchez le trouble non pas comme manque de clarté mais comme perturbation, dérèglement de l’ordre établi, impétuosité d’une parole.
C’est ce que nous donne à voir et à entendre Carole Roussopoulos dans une sélection de ses vidéos des années 1970 à 2000 à travers des personnes engagées et des situations politiques agitées.
De la lutte des vétérans du Vietnam aux militant.e.s du Front Homosexuel révolutionnaire, de Jean Genet & Angela Davis aux femmes de LIP, des prostituées en grève aux Babouches chantantes, de Delphine Seyrig agitatrice féministe à la transmission de combats antiracistes et antinazis, Carole Roussopoulos dérange les idées reçues, bataille caméra vidéo féministe au poing et nous bouleverse.

Liste films projetés intégralement :

Christiane et Monique, LIP 5 (30 min)
Genet parle d’Angela Davis (7min 30)
Il faut parler : portrait de Ruth Fayon (28 min)
Quelques extraits des films suivants seront présentés et commentés brièvement :

Le FHAR
SCUM Manifesto
Les vétérans du Vietnam
Flo Kennedy : portrait d’une féministe américaine
Les Babouches
Les Prostituées de Lyon parlent

*Perturbation, ma soeur – Naissance d’un mouvement de femmes 1970-1972.
Editions du Seuil, 1983.
Réédition Le Félin-Kiron, 2010

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22 juin à 19h : “Vers un féminisme transnational ? Internationalisme, féminisme et luttes anticoloniales dans les années 1970”

22 juin à 19h : “Vers un féminisme transnational ? Internationalisme, féminisme et luttes anticoloniales dans les années 1970”

Dans le cadre du projet de recherche et d’exposition Exposer Delphine Seyrig ?
Nous avons le grand plaisir de recevoir Bouchra Khalili & Françoise Vergès, pour une discussion sur :
“Vers un féminisme transnational ? Internationalisme, féminisme
et luttes anticoloniales dans les années 1970”

Delphine Seyrig est née à Beyrouth et a grandi entre le Liban et New York. Le contexte à la fois cosmopolite et colonial de sa jeunesse reste encore à explorer, notamment lorsqu’il s’agit de tirer les fils qui relient ses années de formation avec ses engagements dans les luttes transnationales qui ont marqué les années 1960 et 1970.
En 1963, elle tient le premier rôle dans Muriel d’Alain Resnais, qui traite des effets catastrophiques de la guerre d’Algérie sur un ancien militaire français, puis elle joue dans Mr Freedom de William Klein (1969) tout en partageant la perspective anti-impérialiste du réalisateur.
Ensuite, le féminisme sera pour Seyrig une entreprise résolument transnationale, comme le montrent ses différents engagements contre la guerre au Vietnam, pour les droits des prisonnières politiques en Allemagne et en Amérique Latine, et contre la torture: son film Inès (1974) rend ce point particulièrement explicite.Ce séminaire s’intéresse à la dimension transnationale des luttes auxquelles Seyrig à participé dans la perspective d’une actualisation critique.
La discussion prendra pour point de départ un ensemble de vidéos et films réalisés par Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos et leur entourage.

Bouchra Khalili est une artiste franco-marocaine née à Casablanca et basée à Berlin. Son travail en film, vidéo, photographie et sérigraphie articule langage, oralité, subjectivité et explorations géographiques. Ses projets peuvent s’envisager comme une plateforme à partir de laquelle des membres des minorités peuvent articuler, proposer, mettre en œuvre et partager des stratégies et discours de résistance. Bouchra Khalili a participé à des nombreuses expositions collectives comme Documenta 14 (Athènes et Kassel, 2017), Here and Elsewhere, New Museum, New York (2014), The Encyclopedic palace, 55e Biennale de Venise (2013). Parmi ses expositions personnelles: Living Labour, Wexner Art Center (2017), The Mapping Journey Project, MoMA, New York (2016), Foreign Office, Palais de Tokyo, Paris (2015), Garden Conversation, MACBA Barcelone (2015). En 2017-2018 elle sera fellow du Radcliffe Institute à l’université de Harvard.

Françoise Vergès occupe actuellement la chaire « Global South » au Collège d’études mondiales à Paris. Elle a été journaliste et éditrice dans le mouvement féministe en France, avant de s’installer aux États-Unis en 1983, où elle a obtenu son doctorat en Science Politique à l’Université de Berkeley, Californie (1995). Sa thèse Monsters and Revolutionaries. Colonial Family Romance est publiée par Duke University Press (1999). Elle a enseigné à Sussex University et au Goldsmiths College à Londres. Membre du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage en 2004 (Loi « Taubira » de 2001), elle en a été présidente de 2009 à 2012. Entre 2007 et 2010, elle a travaillé à un projet de musée porté postcolonial pour le XXIe siècle. Parmi ses publications : Exposer l’esclavage: méthodologies et pratiques. Paris, Africultures, 2013 ; L’Homme prédateur. Ce que nous enseigne l’esclavage sur notre temps, Paris, Albin Michel, 2011 ; Ruptures postcoloniales. Avec Nicolas Bancel, Florence Bernault, Pascal Blanchard, Ahmed Boubakeur et Achille Mbembe. Paris, La Découverte, 2010. Son dernier livre, Les ventres des femmes (Albin Michel 2017) analyse notamment l’impensé colonial du mouvement féministe en France.

Le séminaire Exposer Delphine Seyrig ? a lieu dans le cadre du projet de recherche et d’exposition qui vise à repenser la personne et les œuvres de Delphine Seyrig (1932-1990) dans le présent. Actrice, réalisatrice, féministe et co-fondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, Seyrig est une figure singulière dont la trajectoire croise celle de l’histoire du cinéma, du théâtre, de la vidéo et du féminisme.

Ce projet du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir est organisé par Nataša Petrešin-Bachelez, Nicole Fernández Ferrer et Giovanna Zapperi avec le soutien de Travelling féministe, le Forum des Images et la Fondation de France.

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13 juin 2017: Ad Infinitum. de Lydie Jean-Dit-Pannel

13 juin 2017: Ad Infinitum. de Lydie Jean-Dit-Pannel

Projection-débat « AD INFINITUM. » de Lydie Jean-Dit-Pannel
Mardi 13 juin à 21h au Forum des images
Première du film
AD INFINITUM. de Lydie Jean-Dit-Pannel
France, 2017, 35 min, version originale française
Projection suivi d’un débat avec la réalisatrice.
En présence de Eliott Gualdi qui signe la musique originale du film
et de Yannick Rousselet, conseiller technique.
Aventurière solitaire, amoureuse blessée et guerrière survivante, Psyché s’est imposée comme l’alter-ego artistique de Lydie Jean-Dit-Pannel. A travers cette héroïne, dans le sillon de la figure du papillon Monarque qui lui a d’abord servi d’emblème, la plasticienne et réalisatrice dit son désir d’amour et de voyage, comme sa déception face à une humanité qui court à sa perte, exposée au danger mortel du nucléaire.
Pour le film « & a Fade to Grey » (2014), elle est allée au bout du monde à la recherche des lieux de l’histoire marqués par l’atome. Hiroshima, la région de Fukushima, Tchernobyl, le Nevada test Site, Los Alamos, le White Sands missile Range… Mais jamais elle n’a pu oublier que qu’elle vivait en France.
La France et ses 58 réacteurs, la France et ses sites de stockage, la France et ses installations nucléaires militaires, la France et ses sites de démantèlement, la France et ses projets d’enfouissement, la France et ses déchets.
La France pays le plus nucléarisé au monde.
Elle a pris la route un tout petit matin de septembre 2015. AD INFINITUM.
6 mois, 10 141 kilomètres, 37 sites nucléaires.

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Lydie Jean-Dit-Pannel questionne l’image depuis plus de 20 ans au travers de projets au long cours. La vidéo, la photographie, la performance, l’installation, le tatouage et le texte donnent des formes à son travail. Très sensibilisée aux atteintes que l’homme porte à la planète elle produit des œuvres importantes liées à la disparition du papillon Monarque ou à la dissémination nucléaire. Lors de ses errances à travers les paysages toxiques de la planète Lydie-Jean-Dit-Pannel s’interrogent sur la nécessité de montrer pour alerter. Lydie Jean-Dit-Pannel vit et travaille entre Dijon et Paris. Elle enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon.

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25 avril 2017 : The Female Closet

25 avril 2017 : The Female Closet

Projection du film The Female Closet réalisé par Barbara Hammer
État-Unis, 1998, 57 min, version originale anglaise, sous-titres français

Projection précédée d’une mini conférence de Laura Bernard sur les femmes photographes.

Des archives, des entretiens et des photographies rendent compte de la vie de femmes artistes lesbiennes du XXème siècle, telles que la photographe de l’époque victorienne Alice Austen,  la plasticienne dadaïste Hannah Höch et la peintre contemporaine Nicole Eisenman. Barbara Hammer relève la façon dont le musée consacré à Austen ignore le sens du « Crossdressing » présent dans ses photos, la manière dont le MoMA (Musée d’art moderne de New York) fait l’impasse sur la sexualité de Höch dans une exposition majeure qui lui est consacrée et la façon dont le travail de Eisenman basé sur la pornographie patriarcale est décrit par les critiques comme « libérateur, amusant et dépassant tout ». En montrant l’institution muséale comme un placard et le compromis entre visibilité et secret dans l’Histoire lesbienne, Hammer livre un regard provocateur sur la relation entre musée, art, vie et sexualité.

Séance suivie d’une rencontre avec Laura Bernard enseignante d’arts plastiques et  Laurence Prat, photographe (exposition photos Face à face en cours)

 

INFOS PRATIQUES

Le mardi 25 avril 2017 à 20h
Cinéma le Luminor Hôtel de Ville    20 rue du Temple    75004 Paris    Métro Hôtel de Ville

Achetez votre billet en vente ici

 

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6 au 30 avril 2017 : Face à face

6 au 30 avril 2017 : Face à face

Exposition de photographies de Laurence Prat dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Paris 2017

La photographe sud-africaine militante LGBT Zanele Muholi devient elle-même sujet dans ce face à face avec la photographe Laurence Prat, dont l’œuvre se nourrit de féministes, écrivaines, intellectuelles…
Zanele Muholi, South-African photographer and LGBT militant, finds herself here in front of a camera held by Laurence Prat, a photographer whose work mainly features female writers, intellectuals, and feminists of all sorts…
« Cette exposition présente une série de 21 portraits photographiques de Zanele Muholi, l’ensemble constituant un portrait de la photographe sud-africaine et de son œuvre. Je rencontre Zanele Muholi par l’intermédiaire d’une amie commune, alors qu’elle expose pour la première fois à Paris au Grand Palais, dans le cadre de Paris Photo en 2011.
Elle est alors soutenue par la galerie Stevenson de Johannesburg et au début d’une reconnaissance aujourd’hui internationale. Elle réalise des portraits de sa communauté, noire, lesbienne et transsexuelle pour, explique-t-elle, documenter et rendre visible, les invisibles dans l’histoire de son pays. »
« De mon côté, je réalise des portraits de féministes, écrivaines, intellectuelles, journalistes, qui sont elles aussi pour la plupart invisibles dans l’histoire visuelle de mon pays. Ma démarche est d’aller à leur rencontre pour qu’elles deviennent « sujet » de leur portrait et de ne pas poser sur elles un regard qui les enfermerait dans un cliché.
Nos deux réflexions se croisent et déclenchent l’envie de se connaître. Depuis plusieurs années, au fil de nos échanges à Paris, j’ai réalisé des portraits de Zanele. A travers cette série, je reconstitue un portrait de la photographe, traçant l’évolution de son œuvre, depuis « Phases and Faces », jusqu’à ses derniers autoportraits qui interrogent le traitement de la peau noire dans l’histoire de la photographie. »  Texte de Laurence Prat

Avec le soutien de Zanele Muholi.

En partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, le labo Initial et la LIG.

Infos pratiques 

Studio photographique Laurence Prat
43 Rue de la Plaine, 75020 Paris

 

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