Diffuser, conserver et enrichir le matrimoine audiovisuel
La mission première du Centre consiste à poursuivre le but fixé par ses créatrices : diffuser, conserver, et enrichir un fonds très riche de documents audiovisuels, essentiellement constitué de vidéos, touchant à l’histoire des femmes, à leurs luttes, à leurs créations.
Diffuser et valoriser le fonds cela veut dire tout d’abord assurer des projections, participer à des festivals, à des rencontres. C’est également permettre l’accès à un large public au catalogue et à des extraits de films grâce à une base de données consultable en ligne et à l’accueil des chercheur.e.s qui souhaitent visionner des films sur place au Centre. C’est enfin organiser la location et la vente de films ou d’extraits.
Conserver cela veut dire lutter contre les effets du temps et suivre les évolutions technologiques en transposant sur des supports pérennes des documents réalisés avec des moyens qui ne sont plus en usage. Cette part du travail est assurée en lien avec des structures comme la Bibliothèque nationale de France et le Forum des Images, à Paris.
Enrichir en permanence le catalogue en restant en contact avec la création actuelle et en intégrant de nouvelles productions dont les réalisatrices confient la diffusion et la distribution au Centre. Enrichir c’est aussi assurer la captation de diverses manifestations féministes.
Eduquer à l’image, lutter contre les stéréotypes, proposer des alternatives
Il s’agit de participer à la lutte contre les discriminations liées au genre et à l’orientation sexuelle, en utilisant des documents audiovisuels variés, en analysant les stéréotypes qu’ils véhiculent et en proposant des regards alternatifs.
Ces actions peuvent être réalisées à l’initiative de l’équipe du Centre ou répondre à des demandes d’organismes et d’institutions divers. Elles sont conçues en fonction de chaque type de public concerné : scolaire, associatif, militant, milieu carcéral, entreprise…
Participer à la création contemporaine
Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir a souhaité entrer en contact et travailler avec des artistes et créé dans ce but le collectif Travelling féministe. L’idée sous-jacente est de faire vivre les archives en les mettant à la disposition des créatrices qui souhaitent les utiliser pour nourrir leur travail. Ce collectif organise régulièrement des ateliers de recherche, des séminaires, qui s’adressent «à la fois aux artistes, aux chercheuses, aux militantes, aux universitaires et à ceux ou celles qui les aiment ».