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5, 6 et 7 avril 2018. Féminisme, énigmes, cinéphilie : trois journées avec Laura Mulvey.

5, 6 et 7 avril 2018. Féminisme, énigmes, cinéphilie : trois journées avec Laura Mulvey.

Féminisme, énigmes, cinéphilie : trois journées avec Laura Mulvey. 5, 6 et 7 avril 2018

LIVRE
JEUDI 5 AVRIL – LIBRAIRIE DU CINEMA DU PANTHEON
19h – Présentation et signature de Au-delà du plaisir visuel. Féminisme, énigmes, cinéphilie (Mimésis, 2017).
Librairie du Cinéma du Panthéon 15 rue Victor Cousin 75005 Paris

DISCUSSIONS
VENDREDI 6 AVRIL –GRAND AMPHITHEATRE DU MONDE ANGLOPHONE
Le travail de Laura Mulvey a laissé une empreinte profonde sur la théorie cinématographique depuis quarante ans. À l’occasion de la parution en France de son premier recueil de textes traduits, cette journée d’hommage entend réunir autour de la théoricienne et cinéaste britannique des chercheurs issus de différents horizons et générations. Revenir sur son parcours singulier, c’est évoquer l’histoire de la deuxième vague du féminisme, revisiter des genres et des auteurs incontournables ou discuter des transformations induites par le développement des technologies numériques.

PROGRAMME
9h15 Présentation de la journée.
9h30 ÉNIGMES Modération  : Clara Schulmann (EBAX, Bordeaux). Nora Barbier (artiste), « Y a plus d’distance » : autour de No Home Movie de Chantal Akerman. Cyril Neyrat (critique de cinéma et chercheur), Mystère, énigme et ambiguïté : Pandora comme paradigme ? (Sur quelques personnages féminins dans l’oeuvre de JLG).
10h45 Pause café.
11h15 FÉMINISME Modération: Chloé Maillet (ESBA, Angers), Emilie Notéris (auteure et traductrice), Une femme qui s’affiche (en 4 par 3), actualités du female gaze. À propos de Three Billboards Outside Ebbing, Missouri de Martin McDonaugh. Elisabeth Lebovici (historienne et critique d’art), Bons moutons et vilaines chèvres. Les savoirs situés et l’histoire des arts, regards croisés.
12h30 Pause déjeuner.
14h00 CINÉPHILIE Modération : Christa Blümlinger (Université Paris 8) Victor Burgin (artiste et théoricien), Cinephilia 2x: the End of the Frame. Tiago Baptista (historien du cinéma), Lessons in Looking: the Early Years of the Digital Audiovisual Essay.
15h30 Rencontre avec Laura Mulvey. Modération : Nicole Fernandez Ferrer (Centre audiovisuel Simone de Beauvoir).
Laura Mulvey, Au-delà du plaisir visuel.

Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Grand Amphithéâtre – Institut du Monde Anglophone 5 rue de l’École-de-Médecine 75006 Paris

FILMS & CHORUS
SAMEDI 7 AVRIL – GRAND ACTION
16h30 Tout ce que le ciel permet, Douglas Sirk, 1955, 89 min (vostfr). Film présenté et commenté par Laura Mulvey.
19h Riddles of the Sphinx, Laura Mulvey & Peter Wollen, 1977, 92 min (vostfr / diffusion Centre audiovisuel Simone de Beauvoir).

Les séances seront rythmées par un Feminist Chorus (sur une proposition de l’artiste et chercheuse Lucy Reynolds). Grand Action 5 rue des Écoles 75005 Paris

Avec le soutien du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, éditions Mimésis, l’IRCAV (EA 185), le LIRA (EA 7343), l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et Wom@rts (co-funded by the Creative Europe Programme of the European Union). 

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Lundi 19 mars à 20h : Projection « Sands of Silence:waves of courage » de Chelo Alvarez-Sthele en sa présence.

Lundi 19 mars à 20h : Projection « Sands of Silence:waves of courage » de Chelo Alvarez-Sthele en sa présence.

Projection au cinéma le Luminor Hôtel de Ville 20 rue du Temple 75004 Paris
Lundi 19 mars à 20h du film Sands of Silence: Waves of courage (Arenas de silencio: olas de valor) de Chelo Alvarez-Stehle
Etats-Unis, 2017, 80 min

Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice.

Pendant 15 ans, la réalisatrice a documenté la transformation de jeunes femmes, victimes de trafic sexuel, en survivantes fortes et engagées. Elle retourne sur la plage où son enfance s’est terminée et ses secrets de famille ont commencé. Y a t-il un lien entre sa vie et le thème qu’elle aborde dans ses films? Un voyage parallèle s’accomplit pour rompre le silence et aller vers la réconciliation familiale. Triomphe de l’esprit avec un appel à l’action pour briser les chaînes de l’exploitation sexuelle.

En avoir plus sur le film ici !

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Mardi 6 février 21h projection de « Discorama, signé Glaser » d’Esther Hoffenberg

Mardi 6 février 21h projection de « Discorama, signé Glaser » d’Esther Hoffenberg

Dans le cadre de 100% DOC : Mardi 6 février à 21h au Forum des images à Paris Projection du documentaire « Discorama, signé Glaser » suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Esther Hoffenberg

PHOTO : Denise Glaser de dos & Barbara au piano lors de l’enregistrement de l’émission Discorama, 1964.
Photographe : Martine Lebon. INA

Discorama, signé Glaser
Un documentaire écrit et réalisé par Esther Hoffenberg
France, 2007, 67 min

Image : Laurent Fenart
Son et musique originale : Benjamin Bober
Montage : Sophie Reiter
Production Déléguée : INA
Coproduction : INA, Lapsus avec la participation de France 3, du CNC, de la Procirep et de l’Angoa-Agicoa

Etoile de la SCAM en 2008

Quand Denise Glaser lance son émission « Discorama » en 1959, les artistes, chanteurs, acteurs et musiciens invités à présenter leur disque sont très intimidés par les caméras, même Johnny Hallyday. Denise Glaser est la première productrice animatrice à être traitée comme une star par la presse, qui célèbre ses découvertes : Barbara, Gainsbourg, Maxime Le Forestier, Michel Polnareff, Georges Moustaki, Catherine Lara, Dick Annegarn. Discorama va apporter à la télévision, avec l’arrivée en 1964 de Raoul Sangla, un style inspiré de la nouvelle vague du cinéma. Raoul Sangla, suivi par Jacques Audoir, réalise de superbes enregistrements directs en studio, avec des gros plans très composés. Denise Glaser devient la reine de l’interview. Ses silences et sa finesse psychologique amènent les artistes à réfléchir sur leur propre travail et à se révéler dans un face à face intimiste. Engagée dans son époque, Denise Glaser a laissé avec ses invités un des plus beaux trésors artistiques des années soixante. Le film brosse, grâce aux témoignages, aux extraits d’archives et à des scènes d’évocation, les destins liés de Discorama et de Denise Glaser, en tentant d’être à leur image, à la fois élitiste et populaire.

Esther Hoffenberg débute par la réalisation en 80 en Belgique, crée la société Lapsus à Paris en 1989, et produit en 20 ans une soixantaine de films documentaires, dont de nombreux « Grands formats », les collections « Design » avec ARTE-France et le Centre Pompidou et « Artistes » avec la Réunion des Musées Nationaux et France 5.
Revenue à la réalisation en 2005 avec Les deux vies d’Eva, elle enchaîne avec des portraits de femmes aux destins singuliers, en prise avec l’Histoire comme Discorama, signé Glaser (2007) et Violette Leduc, la chasse à l’amour (2013).
Son dernier film, Bernadette Lafont et Dieu créa la femme libre, consacré à l’actrice Bernadette Lafont a notamment été sélectionné à Cannes Classics et à Telluride. L’ensemble de ses films ont été présentés au Festival Itinérances d’Alès en 2017. estherhoffenberg.fr

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20 & 21 janvier Cinéma militant gay et lesbien – années 1970-80 à la Cinémathèque de Toulouse

20 & 21 janvier Cinéma militant gay et lesbien – années 1970-80 à la Cinémathèque de Toulouse

Nicole Fernández Ferrer a proposé à la Cinémathèque de Toulouse la sélection suivante ;

Séance du samedi 20 janvier à 17h
Séance présentée par Nicole Fernández Ferrer et suivie d’une discussion

Le F.H.A.R.
de Carole Roussopoulos
1971. Fr. 26 min. N&b. DCP.
Document sur la première manifestation de rue gay et lesbienne en France à Paris. La manifestation du F.H.A.R. (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) se déroule à l’intérieur de la traditionnelle manifestation syndicale du 1er mai et dénonce le racisme sexuel. Pour la première fois s’incrustent dans cette manifestation des lesbiennes et des gays qui défilent joyeusement et fièrement sans service de sécurité avec en tête une simple banderole en toile blanche bombée du nom du (F.H.A.R.). Des voix clament « Les pédés dans la rue ! Nous sommes un fléau social. Papa, maman ta fille est une lesbienne ».

Manifestation contre la répression de l’homosexualité
de Le Lézard du péril mauve & Ortie 14
1977. Fr. 22 min. N&b. Dcp.
En juin 1977, à Paris, a lieu la première manifestation contre les « hétéros-flics » en réaction notamment à la violente campagne anti homosexuel d’Anita Bryant (chanteuse américaine de musique folk) aux États-Unis. À l’initiative du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) et du GLH (Groupe de Libération Homosexuelle), les manifestant.e.s dénoncent la haine contre les homosexuels, femmes et hommes. De la place des Fêtes, on suit la marche joyeuse et offensive et la gamme de réactions qu’elle déclenche sur son passage.

Allers-venues
de Vivian Ostrovsky
1985. Fr. 12 min. N&b / Coul. Dcp.
Pendant un mois à la campagne en été, un groupe d’amies loue une maison dans le Sud de la France. Elles vont et viennent entre poulets, chiens et chats. La bande son est faite de sons gais et joyeux et d’un collage endiablé de musiques.

Dimanche 21 janvier 2018 à 18h
Séance présentée par Nicole Fernández Ferrer

I Was/I Am
Barbara Hammer
1973. USA. 7 min. N&b. 16 mm.
L’un des trois premiers films 16 mm réalisés par Barbara Hammer. La cinéaste troque sa robe et sa couronne de jeune fille pour une veste en cuir de motarde lesbienne.

Dyketactics
Barbara Hammer
1974. USA. 4 min. Coul. Dcp.
Barbara Hammer et sa caméra. Un groupe de femmes qui dansent, méditent et communient avec la nature. Hammer les filme. Le résultat : un « standard lesbien » de quatre minutes. Cent dix images de pure sensualité lesbienne.

Aller jamais retour
(Bildnis Einer Trinkerin)
Ulrike Ottinger
1979. RFA. 108 min. Coul. DCP. VOSTF.
Le portrait d’une buveuse. Le portrait d’une femme d’une grande beauté qui prend un aller sans retour pour Berlin, une ville à laquelle elle est totalement étrangère. Quelque part, l’endroit idéal pour vivre sa passion, qui est de boire. Une quête narcissique et existentielle située dans un Berlin « souterrain » hanté par Nina Hagen, des nains, des SDF et des lesbiennes punk. Une fresque flamboyante sur l’autre Allemagne par Ulrike Ottinger, reine de l’underground et grande figure du féminisme.

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18 janvier 2018 à 20h : projection de « Girasoles de Nicaragua » de Florence Jaugey

18 janvier 2018 à 20h : projection de « Girasoles de Nicaragua » de Florence Jaugey

Jeudi 18 janvier 2018 à 20h au Cinema Le Luminor-Hôtel de ville à Paris

Girasoles de Nicaragua de Florence Jaugey en sa présence
Nicaragua, Camila Films, 2017, HD, 80 min

Au Nicaragua, dix-huit travailleuses sexuelles ont été nommées médiatrices judiciaires par la Cour suprême et contribuent à résoudre les conflits qui se présentent dans leur milieu, mais aussi dans d’autres secteurs de la société. Pour la première fois dans le monde, les travailleuses du sexe ont accès à cette fonction. Le film suit ces femmes au cours de leurs médiations et les accompagne dans la lutte et les actions qu’elles mènent pour la reconnaissance et la régulation du travail sexuel autonome.

Ce documentaire a été produit avec le soutien de la Coopération Suisse en Amérique Centrale et de l’Ambassade du Grand Duché du Luxembourg au Nicaragua.

Billeterie ici

Biographie de Florence Jaugey
Née en France, elle fonde Camila Films, une société de production indépendante basée au Nicaragua depuis 1990. Elle reçoit l’Ours d’argent du Festival de Berlin pour son court-métrage Cinéma Alcazar (1998) et le Prix de la Société des Auteurs au Cinéma du Réel à Paris pour son documentaire L’Ile des enfants perdus (2002) . Son premier long métrage, La Yuma (2010) a remporté 16 prix internationaux et a été choisi pour représenter le Nicaragua à la cérémonie des Oscars 2011. En 2014 elle réalise L’Ecran Nu, son deuxième long métrage. En 2016 son travail documentaire aux côtés de son partenaire, le directeur photo Frank Pineda fait l’objet d’une rétrospective au Cinéma du Réel intitulée : Florence Jaugey, Frank Pineda, à l’œuvre.

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5 décembre : projection 2 films : Exotic World and the Burlesque Revival & Legends, the Living Art of Risqué

5 décembre : projection 2 films : Exotic World and the Burlesque Revival & Legends, the Living Art of Risqué

Au Forum des Images, mardi 5 décembre 2017 à 21h
Suivie d’une rencontre avec Camille Sands, artiste burlesque, Red Tremmel, réalisateur et Marie Baronnet, photographe et réalisatrice
Billeterie ici

Exotic World and the New Burlesque de Red Tremmel
Etats-Unis, 2010, vidéo, 90 min

A l’Est de Los Angeles, au milieu des 40 000 km2 du désert Mojave, une ferme caprine est transformée en musée et maison de retraite dédiée aux strip-teaseuses. Ce chantier est conduit par Jennie Lee (représentante syndicale des strip-teaseuses dans les années 1950) et Dixie Evans (« La Marilyn Monroe de Burlesque ») qui ne veulent pas voir l’art du burlesque disparaitre des mémoires. Dans cette région connue pour son climat extrême, ses casinos, ses maisons closes, ses sites d’essais nucléaires et ses stages d’entrainement à la sécurité, le Musée du monde exotique se présente comme une institution culturelle certes fragile mais pleine d’attrait. Avec Dixie Evans, Satan’s Angel, Tempest Storm, Bambi Jones, Lottie the Body, Toni Elling, Ricci Cortez, Tura Satana, Mitzie St. Clair, Kitten Natividad, Dirty Martini, Julie Atlas Muz, The World Famous, Bob, Alotta Boutte, Simone de La Ghetto, Miss Indigo Blue, le réalisateur tourne entre 2001 et 2010, dans ce lieu devenu le symbole du renouveau burlesque depuis les années 1940.
De jeunes femmes adeptes du burlesque et les « historiques » se rencontrent et vont participer à l’apparition du néo-burlesque. Elles débattent de féminité, d’érotisme, de féminisme, de la censure, du vieillissement, de discrimination, de sous-culture, de mémoire…

Biographie de Red Tremmel
« Mon nom est Red. J’utilise il/lui/son comme pronoms. », dit Red Tremmel, historien et directeur du département d’études du genre et de la diversité sexuelle à l’Université de Tulane (Etats-Unis). Red Tremmel mène des ateliers « Transgenre 101 » suivis par les étudiant.e.s et membres du personnel de l’université. C’est une façon de créer un environnement inclusif. Tremmel suggère de donner le choix aux étudiant.e.s d’utiliser les pronoms qui leur conviennent lorsqu’elles, ils se présentent en classe. « Les personnes trans ont toujours existé. Ce qui change c’est qu’elles sont plus visibles » ajoute Tremmel.
Réalisateur, producteur et docteur de l’université de Chicago, Red Tremmel est également membre du programme Ellen Stone Belic de l’Institut d’études sur les femmes et le genre dans les arts et les médias à l’université de Columbia.
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Legends, The Living Art of Risqué de Marie Baronnet
Etats-Unis, 2016, vidéo, 25 min

Pour la plupart issues de milieux défavorisés, échouant bien souvent à devenir actrices, ces femmes âgées aujourd’hui de 65 à 95 ans, ont trouvé dans le striptease une échappatoire glorieuse loin des clichés sordides. Marie Baronnet fait moins le portrait de femmes attaquées par les ravages du temps – elles ont toutes conservé leur aura magique ou au moins leur pouvoir de fascination- que celui de self-made women au caractère bien trempé. «Ne nous y trompons pas. Chacune d’elles est un vrai entrepreneur du Rêve américain. Elles ont conquis leur chair et leur indépendance, leur sexe et leur économie, et elles en ont payé le prix fort. C’est ce qui fait d’elles des Legends.»
Si ces stripteaseuses furent pionnières dans leur domaine, elles le furent tout autant dans celui de l’émancipation des femmes et ceux de l’homosexualité et de la transexualité. Rompant avec les normes d’une société patriarcale, elles ont pris leur destin en main, voyageant à travers les Etats-Unis, valises et costumes en main, pour faire carrière. Leur histoire tient de l’épopée américaine. Et leur physique en porte souvent les traces aujourd’hui. Courageuses, certain.e.s l’ont été plus encore en vivant leur homosexualité et leur transexualité à une époque particulièrement répressive. Bravant les lois et les dangers d’opérations et de produits clandestins, quelques unes sont ainsi devenues femmes. L’intérêt du travail de Marie Baronnet avec Legends dépasse de loin l’exotisme de ces femmes et de cette période pour un observateur européen et contemporain. Il embrasse tout le genre féminin – hétéro, homo, trans…. – pour en révéler la diversité et les singularités à travers le striptease, raconté ici comme un « Art à part entière ».

Biographie de Marie Baronnet

J’ai étudié la photographie et le multimédia à l’Université Paris 8 puis à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Mon travail photographique d’autoportraits a été exposé au Musée d’Art Moderne de Paris, est entré dans les collections du Centre Pompidou et a fait parti aux Etats-Unis d’une exposition collective itinérante (Laughter 10 years After, commissaire d’exposition Jo Anna Isaak) au côté des oeuvres d’artistes féministes américaines tel que : Jenny Holzer, Cindy Sherman, Barbara Kruger, Carie Mae Weems, Guerilla Girls …
Une bourse des Beaux Arts de Paris m’a permis d’étudier à CalArts ( California Institute of the Arts ) a photographie et les « Critical Studies ». Je découvre Los Angeles où je m’installe en 2012.
Mon territoire personnel est l’art et la photographie documentaire, mélangeant les médias tel que la photo, la vidéo, et le son. Pour pouvoir mener à bien mes projets personnels, j’ai travaillé comme photographe de plateau et pour la presse américaine et européenne : L’Equipe, Le Monde, Sunday Times Magazine, L’Obs, Le Figaro magazine, Libération, Geo, Newsweek, Slate, City Life, Arizona Highway Magazine etc.
Depuis quelques années je développe différents projets documentaires dans le sud ouest américain : de Downtown Las Vegas, à la frontière américano-mexicaine, de Tijuana à Ciudad Juarez et plus récemment chez les Navajos en Arizona.
En 2014, j’ai publié chez André Frère Legends, the Living Art of Risqué : j’ai parcouru les Etats-Unis à la recherche des plus célèbres strip-teaseuses de cette époque, pour faire leur portrait, rapporter leurs souvenirs, évoquer leur destin. Mélangeant les genres tout en privilégiant le féminin, ces femmes rebelles et indépendantes se sont battues pour vivre librement leur féminisme.
Marie Baronnet.

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7 au 9 novembre : vidéos de Carole Roussopoulos à l’Anthology Film Archives de NY

7 au 9 novembre : vidéos de Carole Roussopoulos à l’Anthology Film Archives de NY

A l’Anthology Film Archives de New-York du 7 au 9 novembre 2017 , projection et rencontre autour d’une sélection de films de Carole Roussopoulos et du film de Emmanuelle de Riedmatten Carole Roussopoulos, une femme à la caméra.
Films présentés en version originale sous titrés en anglais suivis d’une rencontre avec Nicole Fernandez Ferrer.
http://anthologyfilmarchives.org/film_screenin…/series/48204

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2 novembre : projection rencontre Femmes libres à la MJC de Montbard (Côte d’Or)

2 novembre : projection rencontre Femmes libres à la MJC de Montbard (Côte d’Or)

Soirée de projections le 2 Novembre 2017 à 20h dans le cadre du Mois du doc
Au programme trois courts-métrages documentaires « Femmes libres » : Raising the Roof de Françoise Flamant & Veronica Selver, Etats-Unis, France, 2005 ; Profession conchylicultrice de Carole Roussopoulos & Claude Vauclare, France, 1984 & Thokozani Football Club: Team Spirit de Thembela Dick, Afrique du sud, France, 2014
En présence de Solène Malaman, chargée de mission chez FETE-égalité Dijon et de Nicole Fernández Ferrer, déléguée générale du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir.
MJC André Malraux Rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 21500 Montbard

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Sauvons la bilbliothèque Marguerite Durand

Sauvons la bilbliothèque Marguerite Durand

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir fait parti du Collectif Sauvons la bibliothèque Marguerite Durand

La bibliothèque Marguerite Durand (BMD), bibliothèque municipale de la Ville de Paris spécialisée dans l’histoire des femmes, du féminisme et du genre, fondée en 1932 grâce au don de la journaliste féministe Marguerite Durand, devra bientôt quitter le bâtiment qu’elle occupe dans le 13e arrondissement depuis 1989, afin que la médiathèque Jean-Pierre Melville puisse occuper à elle seule tout le bâtiment.
Ce projet pourrait être l’occasion pour la Mairie de Paris de proposer à la BMD un nouvel espace, plus spacieux, à la fois pour ses collections à l’étroit depuis des années, et pour le développement d’activités, telles qu’expositions, conférences, débats, ateliers pédagogiques, etc. Or, la Mairie a décidé que la BMD serait hébergée par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), dans le 4e arrondissement. Cette décision a été prise sans concertation avec le personnel et les partenaires sociaux.
La Mairie de Paris assure que ce déménagement offrira une meilleure visibilité à la BMD, arguant du caractère prestigieux du bâtiment et de sa centralité dans Paris, ainsi que de la présence à la BHVP du fonds féministe Marie-Louise Bouglé et du fonds George Sand. Or la BHVP n’a plus de place pour ses propres collections ; celles de la BMD seront donc stockées dans des magasins extérieurs, en un lieu non précisé, leur communication sera différée, la BMD n’aura plus de salle de lecture propre et son personnel sera de fait mutualisé avec celui de la BHVP.
Seule bibliothèque publique en France exclusivement consacrée à l’histoire des femmes, du féminisme et du genre, jouissant d’une renommée internationale, la BMD ne doit pas devenir invisible puis disparaitre, dans une ville dont la maire se déclare si volontiers féministe.
Avec l’intersyndicale et le collectif de soutien « Sauvons la BMD ! » (lancé par l’association Archives du féminisme), nous demandons que la Mairie de Paris renonce à ce projet et propose un lieu d’accueil offrant à la bibliothèque Marguerite Durand une véritable visibilité et des conditions de fonctionnement dignes.
Cette pétition sera remise à: Mairie de Paris
Signez ici.

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