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Découvrez la vidéo de la soirée de lectures musicales consacrée à « L’Opoponax » de Monique Wittig

Découvrez la vidéo de la soirée de lectures musicales consacrée à « L’Opoponax » de Monique Wittig

L’Opoponax, Monique Wittig
« Mon opoponax est un chef d’œuvre d’écriture … » écrit Marguerite Duras en 1964 à propos de ce premier livre de Monique Wittig, lauréate du prix Médicis. En 2014 l’association des ami.es de Monique Wittig organisait à la Maison de la Poésie à Paris, une soirée de lectures musicales avec la comédienne Isabelle Lafon accompagnée de Vassili Schémann à la batterie. Emmanuelle Bernheim, Marie Darrieussecq, Anne F. Garréta, Marie Nimier, Emmanuelle Pireyre, écrivaines récipiendaires du prix Médicis ont également lu des extraits pour célébrer les 50 ans de la remise de ce prix à Monique Wittig.

Pour visionner la vidéo, c’est ici

Pour toute demande de projection publique ou d’extraits, merci d’écrire à Anna Dzhangiryan

Publié par Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans Agenda
Restons confiné.e.s, restons féministes : 5 films à découvrir sur Tënk

Restons confiné.e.s, restons féministes : 5 films à découvrir sur Tënk

Avec la complicité de la plateforme de documentaires Tënk, nous lançons un nouveau programme spécial de 5 films, une escale intitulée Restons confiné.e.s, restons féministes

La bande annonce du programme

À l’image de la vidéo Maso et Miso vont en bateau, produite et réalisée en 1975 par Les Insoumuses (Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig, Ioana Wieder et Nadja Ringart), qui constitue le premier détournement féministe d’une émission de télévision, les cinq films de ce programme renversent la perspective de la domination masculine. Les muses y sont insoumises.

Les réalisatrices remettent en perspective les luttes, les prises de paroles, la place du corps des femmes dans l’histoire, dans l’espace public et dans l’environnement. Elles sortent du cadre attendu de la complainte féminine et montrent l’énergie collective : dans Legends the Living art of Risqué tout comme dans La conférence des femmes, Nairobi 85 on entend un Nous collectif, dans Maso et Miso vont en bateau c’est un collectif qui filme et dans Allers venues on est joyeusement embarqué.e.s dans une tranche de vie collective entre femmes. & A Fade to Grey nous invite à nous décentrer pour défricher le nucléaire et ses effets délétères tout en invoquant la figure de Psyché, comme un regard personnel inquiet qui appelle un questionnement collectif global.

Ces cinq films, qui permettent aussi de (re)découvrir des réalisations féministes issues de différentes époques du fonds d’archives du Centre Simone de Beauvoir, font écho en nous aujourd’hui et notamment en cette période de confinement car ils sont une ouverture pour repenser le réel et entreprendre la réflexion de l’après. Les réalisatrices et/ou les personnes filmées nous invitent à réfléchir à des points de vue multiples et à des propositions radicales. Ces cinq films, chacun à leur façon, défendent une cause, une parole, tout en travaillant la forme cinématographique : pas de voix off « raisonnable », pas de point de vue surplombant, une nouvelle façon d’analyser le machisme télévisuel, les conséquences du tout nucléaire, de filmer des corps féminins libres, les femmes du monde entier en politique.

Ils constituent autant de « dérèglements des représentations » pour reprendre la formulation de Geneviève Fraisse pour qui « le dérèglement ne raconte pas des histoires individuelles mais bien plutôt une histoire commune en train de s’écrire. »

On prend la parole en s’emparant de la caméra pour documenter ses propres luttes et questions, pour mettre en valeur des singularités et des collectivités et pour subvertir l’usage traditionnel du cinéma.

D’un film à l’autre, nous pouvons entrevoir un mouvement de pensée, réfléchir en images et en sons, discuter des intentions et des attentions des réalisatrices. Les 5 films remettent en lumière la créativité artistique, la capacité théorique, la force de l’humour mordant, la vigueur des propositions politiques qu’ont en commun ces réalisatrices féministes.

Déconfinons notre esprit critique grâce à ces films féministes. Savourons-en les effets bénéfiques !

Anne-Laure Berteau & Nicole Fernández Ferrer

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Mars 2020. Quelques infos en temps de confinement.

Mars 2020. Quelques infos en temps de confinement.

Restons chez nous mais restons en contact !

Pendant la période de confinement, en conformité avec les mesures sanitaires relatives à l’épidémie du COVID-19,
l’équipe du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir est passée au télétravail, et ce, pour les deux prochaines semaines au moins.
Nous sommes joignables par e-mail et portable + 33 (0)6 62 75 28 18 aux horaires habituels (du lundi au jeudi de 10h à 17h30).

Pour toutes questions liées :
– à la distribution (projections, matériel de diffusion, commandes DVD, abonnements Vimeo, etc.) contactez Anna Dzhangiryan : doc@centre-simone-de-beauvoir.com
– aux formations, évènements, archives, contactez Nicole Fernández Ferrer :
archives@centre-simone-de-beauvoir.com
– aux ateliers scolaires, périscolaires et au site Genrimages,
contactez Laetitia Puertas : distribution@centre-simone-de-beauvoir.com
– à l’administration et au service comptable,
contactez Anne-Laure Berteau : developpement@centre-simone-de-beauvoir.com

Toute l’équipe est mobilisée pour maintenir l’accès à nos films et archives. Nous reviendrons vers vous rapidement avec plusieurs possibilités pour continuer à faire vivre nos archives pendant cette période inhabituelle !

SITE GENRIMAGES
C’est le moment d’ouvrir un compte pour profiter de toutes les ressources du site Genrimages. Tous les contenus sont en accès libre et vous pouvez travailler en groupe et à distance, avec vos élèves, vos collègues… Pour plus d’informations ou des suggestions vous pouvez joindre Sophie Laurent : genrimages@centre-simone-de-beauvoir.com

Nos activités étant par essence tournées vers l’extérieur et vers les publics, à travers nos projections, ateliers, formations, mais aussi diffusions des films en festivals, conférences, projections en prison, le Centre est durement impacté par la situation actuelle qui impose l’annulation ou le report de beaucoup de nos actions prévues ces prochaines semaines.

Pour soutenir le Centre et son équipe de salariées, ainsi que les intermittent-e-s, auteurs-trices, indépendant-e-s avec qui nous travaillons, vous pouvez :
– programmer nos films dans vos festivals et évènements qui auront lieu dans le futur en parcourant notre catalogue
– louer et/ou acheter nos films disponibles sur les plateformes partenaires du Centre : Tënk et Cinetek
– pré-acheter des DVDs, qui vous seront envoyés dès que la situation le permettra en vous rendant sur la boutique
– adhérer à l’association directement en ligne en remplissant le formulaire et en réglant via HelloAsso
– faire un don directement en ligne via HelloAsso (ce don fera l’objet d’un reçu vous permettant de bénéficier d’une déduction fiscale, à hauteur de 66% pour les particuliers)

L’équipe du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir vous remercie chaleureusement.
Restez bien chez vous ! Restons en contact.

À très bientôt,

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Avant-première « Des Femmes d’Argentine » de Juan Solanas Mardi 10 mars à 20h au Forum des images

Avant-première « Des Femmes d’Argentine » de Juan Solanas Mardi 10 mars à 20h au Forum des images

En partenariat avec Destiny Films et le Forum des images
Mardi 10 mars 2020 à 20h
Projection en avant-première du film de Juan Solanas Femmes d’Argentine (Que sea ley)

La projection sera suivi d’un débat avec le réalisateur.

Argentine, France, Uruguay, 2019, Cinesur, Les films du Sud, Gameland, 85 min
VO espagnole, sous -titrée en français
Image et son : Juan Solanas
Bande son : Paula Morre

En Argentine, où l’IVG est interdite, une femme meurt chaque semaine des suites d’un avortement clandestin. Pendant huit semaines, le projet de loi a été âprement discuté au Sénat, mais aussi dans la rue, où des dizaines de milliers de militants ont manifesté pour défendre ce droit fondamental. Les féministes argentines et leur extraordinaire mobilisation ont fait naître l’espoir d’une loi qui légalise l’avortement

Juan Solanas

Né en Argentine en 1966, Juan Solanas quitte le pays à dix ans pour fuir la dictature. Il s’installe en France où il vit les 37 années suivantes. Il se découvre très tôt une passion pour la photographie et le cinéma grâce à son père, Fernando Solanas, un réalisateur connu pour sa conscience sociale. En 2000, Juan Solanas écrit, produit et tourne son premier court-métrage, L’Homme Sans Tête, pour lequel il reçoit le Prix du Jury à Cannes, ainsi que le César du meilleur court métrage et cinquante autres prix autour du monde. En 2005, il écrit, produit et réalise son premier long-métrage, Nordeste, qui est sélectionné à Cannes à Un Certain Regard.
Ensuite, il co-réalise le documentaire Jack Waltzer: On the Craft of Acting, le portrait d’un des derniers grands maîtres de l’Actors Studio dont Solanas était l’élève. En 2012, il écrit et réalise Upside Down avec Kirsten Dunst et Jim Sturgess. En 2019, il écrit, produit et réalise son troisième long métrage, Femmes d’Argentine (Que sea ley), sur la lutte pour le droit à l’avortement en Argentine qui a été sélectionné à Cannes Hors Compétition. Il produit également La León de Santiago Otheguy, dont il est co-scénariste, Por sus Propios Ojos de Liliana Paolinelli. et le documentaire Les Survivants du Che de Christophe Reveille.

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12 au 19 février 2020 : projections, conférences et ateliers aux Etats-Unis

12 au 19 février 2020 : projections, conférences et ateliers aux Etats-Unis

A l’invitation des enseignantes Grace Ann (Oberlin College – Ohio), Kathryne Corbin (Haverford College – Pennsylvanie) et Tamara Chaplin (University of Illinois at Urbana-Champaign, des conférences et ateliers seront menés par Nicole Fernández Ferrer et Callisto Mc Nulty présentera Delphine et Carole, insoumuses.

– mercredi 12 à 19h à l’Apollo Theatre d’Oberlin (Ohio)
Projection de Delphine et Carole, Insoumuses
Suivie d’une rencontre avec Callisto Mc Nulty, Nicole Fernández Ferrer & Duncan Youngerman

– Jeudi 13 à 19h King 306 à Oberlin College
Intervention de Nicole Fernández Ferrer « Des bandes vidéos au service du ma(pa)trimoine audiovisuel féministe, gay et lesbien (années 70-80) »
suivie d’une intervention de Tamara Chaplin

– Samedi 15 février à 14h à University of Illinois at Urbana-Champaign
Projection de Delphine et Carole insoumuses
Suivie d’interventions de Callisto Mc Nulty, Nicole Fernández Ferrer, Tamara Chaplin

– Lundi 18 février à Haverford College (Pennsylvanie)
14h30-16h atelier Genrimages sur les stéréotypes sexués au cinéma (Nicole Fernández Ferrer)

– mardi 19 à 19h
Projection de Delphine et Carole, Insoumuses
Suivie d’une rencontre avec Callisto Mc Nulty & Nicole Fernández Ferrer

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8 février 2020 : projection « Delphine et Carole, insoumuses » à Doc Fortnight au MOMA NY

8 février 2020 : projection « Delphine et Carole, insoumuses » à Doc Fortnight au MOMA NY

Projection du film « Delphine et Carole, insoumuses » présentée par La réalisatrice Callisto Mc Nulty au Doc Fortnight au MOMA à New York le 8 février 2020 à 16h
Nicolas Lesoult (Les Films de la Butte) & Nicole Fernandez Ferrer seront également présents.

https://www.moma.org/calendar/events/6386

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2 février 2020 à partir de 10h45 « Les Festins d’Ilana » projection suivie d’une rencontre

2 février 2020 à partir de 10h45 « Les Festins d’Ilana » projection suivie d’une rencontre

Dimanche 2 février 2020 au Cinéma Le Luminor-Hôtel de Ville 20 rue du Temple 75004 Paris
Venez découvrir à 11h15 Les Festins d’Ilana
Accueil à 10h45 autour de chouquettes, thé, café, jus de fruit.

Projection de films sélectionnés et présentés par Ilana Eloit.
La séance sera suivie d’un débat.

Projection de :

✱ Le F.H.A.R. (Front homosexuel d’action révolutionnaire) de Carole Roussopoulos. 1971
✱ Instants de vie : portrait d’Hélène Azenor de Claudie Lesselier et Jacques Vandemborghe. 1987
✱ Huit mars 1975 de Catherine Lahourcade et Anne-Marie Faure-Fraisse. Vidéa. 1975
un extrait de :
✱ La Conférence des femmes – Nairobi 85 de Françoise Dasques. 1985

Cette sélection d’archives se propose d’effectuer un retour dans le passé des luttes féministes, lesbiennes et homosexuelles, des années 1930 aux années 1980. Avec Le F.H.A.R. (1971), nous nous plongerons dans l’effervescence intellectuelle des premières heures du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire. Le Portrait d’Hélène Azenor (1910-1999) constitue un document inédit d’histoire orale sur le Paris lesbien des années 1930. Le reportage sur la Conférence des femmes de Nairobi de 1985 sera l’occasion de revenir sur cet événement majeur dans la constitution d’un mouvement féministe transnational et décolonial. Enfin, Huit mars 1975 nous fera revivre les manifestations du Mouvement des femmes dans toute leur radicalité politique, leur humour décapant et leur insolence militante. En faisant dialoguer ces archives, il s’agira aussi de s’essayer à relire la « glorieuse » décennie 1970 du point de vue d’histoires et de récits marginaux, c’est-à-dire situés en amont ou en aval de cette dernière.
Ilana Eloit

Ilana Eloit est politiste et historienne. Post-doctorante au CNRS (Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité – LEGS), elle est titulaire d’un doctorat en Études de genre, obtenu à la London School of Economics (LSE) en 2018. Sa thèse Lesbian Trouble : Feminism, Heterosexuality and the French Nation (1970-1981) a été examinée par Judith Butler et Rahul Rao, et porte sur la norme hétérosexuelle du Mouvement de libération des femmes. Elle a dirigé avec Clare Hemmings un numéro spécial de la revue Feminist Theory sur la spectralité lesbienne, intitulé Haunting Feminism : Encounters with Lesbian Ghosts. Elle enseigne à Sciences Po Paris et à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye.

BILLETTERIE EN LIGNE, CLIQUEZ ICI

INFOS PRATIQUES
Dimanche 2 février 2020 à partir de 10h45, au Cinéma Le Luminor-Hôtel de Ville, 20 rue du Temple 75004 Paris
tél : 01 42 77 21 11
Accès : Hôtel de Ville (3 min à pied) : lignes 1 et 11
Châtelet (6 min à pied) : lignes 1, 4, 7, 11 et 14
Les Halles (8 min à pied) : RER A, B et D.

En partenariat avec le cinéma Le Luminor Hotel de Ville et la Mission cinéma de la Mairie de Paris.

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7 janvier 2020 à 20h Avant-première « Un Trozo de azul » de Florence Jaugey au cinéma Le Luminor Hôtel de ville

7 janvier 2020 à 20h Avant-première « Un Trozo de azul » de Florence Jaugey au cinéma Le Luminor Hôtel de ville

Mardi 7 janvier 2020 à 20h au Cinéma Le Luminor-Hôtel de Ville 20 rue du Temple 75004 Paris

Projection en avant-première du film de Florence Jaugey Un Trozo de azul (Un Grain de bleu)
Nicaragua, 2018, 54 min
En présence de la réalisatrice.
La séance sera suivie d’un débat.

Le film accompagne un groupe de personnes souffrant d’un handicap psychosocial lors d’un atelier de musique tenu dans le théâtre municipal de la ville de León au Nicaragua. Les moments partagés par l’intermédiaire de la musique créent une atmosphère de confiance et de mutuelle compréhension dans ce lieu protégé. L’atelier permet aux participants d’exprimer leurs sentiments sur ce que signifie vivre quotidiennement avec des problèmes mentaux.

Production: Florence Jaugey & Frank Pineda
Réalisation: Florence Jaugey
Image: Frank Pineda
Son et mixage: Arsenio Cadena
Edition: Andrea Bilbao
Asistante caméra: Camila Pineda
Bande sonore: Ricardo Wheelock
Professeur de musique et de Taï-Chi : Ricardo Wheelock
Professeur de chant: Donaldo Sevilla
Musiciens: Raymond Myers, Alexander Perez, Jazz Trio Maryan Cuevas
Avec la participation des membres de ASMEN (Association de Santé Mentale)

Florence Jaugey
Née en France, elle fonde Camila Films, une société de production indépendante basée au Nicaragua depuis 1990. Elle reçoit l’Ours d’argent du Festival de Berlin pour son court métrage Cinema Alcazar (1998) et le Prix de la Société des Auteurs Cinéma du Réel à Paris pour son documentaire L’Ile des Enfants Perdus (2002) . Son premier long métrage, La Yuma (2010) a remporté 16 prix internationaux et a été choisi pour représenter le Nicaragua à la cérémonie des Oscars 2011. En 2014 elle réalise L ‘Ecran Nu, son deuxième long métrage. En 2016 son travail documentaire au côté de son partenaire, le directeur photo Frank Pineda fait l’objet d’une rétrospective au Festival du Réel intitulée : Florence Jaugey, Frank Pineda, à l’œuvre.

Réalisations :
• Girasoles de Nicaragua. (Les Tournesols du Nicaragua) 2017 • La Pantalla Desnuda. (L’écran nu). 2014 • Días de Clase. (Jours d’école) 2013 • El Engaño. (Le Leurre). 2012 • La Yuma. • Managua, Nicaragua is a beautiful town. Documental video. 2007 • De Niña a Madre. Episodio 2 (Mère au sortir de l’enfance. 2ème épisode). 2006. • Historia de Rosa. (L’Histoire de Rosa.) 2005. • De Niña a Madre. Episodio 1 (Mère au sortir de l’enfance. 1er épisode). 2004. • La Isla de los Niños Perdidos. (l’île des enfants perdus). 2001. • El día que me quieras (Le jour où tu m’aimeras). 1999. • Cinéma Alcazar. 1997. • El que todo lo puede (Celui qui peut tout). 1997. • Voces y visiones (Voix et visions). 1995. • La hora de los generales (L’heure des généraux). 1992. • Muerto de miedo (Mort de peur).1991. • Retrato de La Paz (Portrait de La Paz). 1990.

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INFOS PRATIQUES :
Mardi 7 janvier 2020 à 20h
au Cinéma Le Luminor-Hôtel de Ville
20 rue du Temple 75004 Paris
tél : 01 42 77 21 11
Accès : Hôtel de Ville (3 min à pied) : lignes 1 et 11
Châtelet (6 min à pied) : lignes 1, 4, 7, 11 et 14
Les Halles (8 min à pied) : RER A, B et D.

En partenariat avec le cinéma le Luminor Hôtel de ville et la Mairie de Paris.

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L’équipe du Centre prend des vacances. Nous vous retrouvons le 6 janvier 2020

L’équipe du Centre prend des vacances. Nous vous retrouvons le 6 janvier 2020

Le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir sera fermé du 23 décembre 2019 au 6 janvier 2020.
Toute l’équipe du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année
et vous adresse ses meilleurs voeux féministe et engagés pour l’année 2020.

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9 janvier 2020 Le Collectif 490 « hors la loi » recevra le Prix Simone-de-Beauvoir pour la liberté des femmes 2020

9 janvier 2020 Le Collectif 490 « hors la loi » recevra le Prix Simone-de-Beauvoir pour la liberté des femmes 2020

Prix Simone-de-Beauvoir pour la liberté des femmes  COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 9 décembre 2019

Le Collectif 490 « hors la loi » : Lauréat du Prix Simone-de-Beauvoir pour la liberté des femmes 2020

Le Prix Simone-de-Beauvoir pour la Liberté des femmes 2020 sera remis par Sylvie Le Bon de Beauvoir à Leïla Slimani, Sonia Terrab et Karima Nadir, représentant le « Collectif 490 » des femmes et des hommes revendiquant la liberté sexuelle au Maroc.

, à 11 heures, à la Maison de l’Amérique Latine, Paris

490 femmes et hommes ont dénoncé, dans un manifeste, l’article 490 du code pénal marocain qui punit « d’emprisonnement d’un mois à un an toutes personnes de sexe différent qui, n’étant pas unies par les liens du mariage, ont entre elles des relations sexuelles ».

Révélant leur identité en signant de leur nom, ces femmes et ces hommes se déclarent hors-la loi et assument publiquement une liberté sexuelle qui leur est refusée :

« Nous, citoyennes et citoyens marocains, déclarons que nous sommes hors-la-loi. Nous violons des lois injustes, obsolètes, qui n’ont plus lieu d’être. Nous avons eu des relations sexuelles hors mariage. Nous avons subi, pratiqué ou été complices d’un avortement. Nous avons appris à feindre, à composer, à faire semblant. Pour combien de temps encore ? »

Initié par l’écrivaine Leila Slimani et la réalisatrice Sonia Terrab, le Manifeste s’inscrit dans un contexte de durcissement de la répression sexuelle au Maroc. L’écriture et la diffusion du texte ont accompagné la mobilisation pour la défense de la journaliste Hajar Raissouni, arrêtée le 31 août 2019 pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », puis libérée en octobre dernier. En 2018, 14.503 personnes ont été poursuivies pour relations sexuelles hors mariage, 3048 pour adultère et 170 pour homosexualité. On compte 600 à 800 avortements clandestins par jour.

Signé aussi par des hommes – les journalistes Abdellah Tourabi et Ali Baddou, l’écrivain Abdellah Taïa, l’artiste Mahi Binebine, l’acteur Fahd Benchemsi, etc. – le Manifeste compte aujourd’hui plus de 15.000 signatures. 70% des témoignages recueillis par le Collectif 490 proviennent de jeunes âgés de 18 à 25 ans. La campagne « L’amour n’est pas un crime » sera lancée en décembre. Elle vise à obtenir un débat au Parlement marocain sur la dépénalisation des relations sexuelles et « l’abrogation des lois liberticides relatives à l’amour ».

La liberté sexuelle est déniée aux deux sexes, mais plus systématiquement aux femmes. Lutter pour cette liberté, c’est lutter pour l’émancipation des femmes et pour la reconnaissance de l’universalité de leurs droits. L’attribution du Prix au Collectif 490 rappelle que liberté sexuelle et liberté de disposer de son corps sont des questions fondamentales dans la pensée de Simone de Beauvoir.

Créé il y a douze ans, le Prix Simone-de-Beauvoir a été attribué à des personnalités qui défendent et font progresser la liberté des femmes : Taslima Nasreen, Malala Yousafzai (depuis lors Prix Nobel de la Paix), Barbara Nowacka (Mouvement pour les droits des femmes à l’avortement en Pologne), Giusi Nicolini, maire de Lampedusa, pour son action en faveur des migrants rescapés de la Méditerranée, Michelle Perrot, historienne, Asli Erdogan, écrivaine et journaliste, Sara García Gross (Mouvement de dépénalisation de l’avortement au Salvador).

Contact : prixsimonedebeauvoir@gmail.com           tél : +33 (0)42727436

Avec le soutien de la Fondation des Femmes

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