Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

22 juin à 19h : “Vers un féminisme transnational ? Internationalisme, féminisme et luttes anticoloniales dans les années 1970”

22 juin à 19h : “Vers un féminisme transnational ? Internationalisme, féminisme et luttes anticoloniales dans les années 1970”

Dans le cadre du projet de recherche et d’exposition Exposer Delphine Seyrig ?
Nous avons le grand plaisir de recevoir Bouchra Khalili & Françoise Vergès, pour une discussion sur :
“Vers un féminisme transnational ? Internationalisme, féminisme
et luttes anticoloniales dans les années 1970”

Delphine Seyrig est née à Beyrouth et a grandi entre le Liban et New York. Le contexte à la fois cosmopolite et colonial de sa jeunesse reste encore à explorer, notamment lorsqu’il s’agit de tirer les fils qui relient ses années de formation avec ses engagements dans les luttes transnationales qui ont marqué les années 1960 et 1970.
En 1963, elle tient le premier rôle dans Muriel d’Alain Resnais, qui traite des effets catastrophiques de la guerre d’Algérie sur un ancien militaire français, puis elle joue dans Mr Freedom de William Klein (1969) tout en partageant la perspective anti-impérialiste du réalisateur.
Ensuite, le féminisme sera pour Seyrig une entreprise résolument transnationale, comme le montrent ses différents engagements contre la guerre au Vietnam, pour les droits des prisonnières politiques en Allemagne et en Amérique Latine, et contre la torture: son film Inès (1974) rend ce point particulièrement explicite.Ce séminaire s’intéresse à la dimension transnationale des luttes auxquelles Seyrig à participé dans la perspective d’une actualisation critique.
La discussion prendra pour point de départ un ensemble de vidéos et films réalisés par Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos et leur entourage.

Bouchra Khalili est une artiste franco-marocaine née à Casablanca et basée à Berlin. Son travail en film, vidéo, photographie et sérigraphie articule langage, oralité, subjectivité et explorations géographiques. Ses projets peuvent s’envisager comme une plateforme à partir de laquelle des membres des minorités peuvent articuler, proposer, mettre en œuvre et partager des stratégies et discours de résistance. Bouchra Khalili a participé à des nombreuses expositions collectives comme Documenta 14 (Athènes et Kassel, 2017), Here and Elsewhere, New Museum, New York (2014), The Encyclopedic palace, 55e Biennale de Venise (2013). Parmi ses expositions personnelles: Living Labour, Wexner Art Center (2017), The Mapping Journey Project, MoMA, New York (2016), Foreign Office, Palais de Tokyo, Paris (2015), Garden Conversation, MACBA Barcelone (2015). En 2017-2018 elle sera fellow du Radcliffe Institute à l’université de Harvard.

Françoise Vergès occupe actuellement la chaire « Global South » au Collège d’études mondiales à Paris. Elle a été journaliste et éditrice dans le mouvement féministe en France, avant de s’installer aux États-Unis en 1983, où elle a obtenu son doctorat en Science Politique à l’Université de Berkeley, Californie (1995). Sa thèse Monsters and Revolutionaries. Colonial Family Romance est publiée par Duke University Press (1999). Elle a enseigné à Sussex University et au Goldsmiths College à Londres. Membre du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage en 2004 (Loi « Taubira » de 2001), elle en a été présidente de 2009 à 2012. Entre 2007 et 2010, elle a travaillé à un projet de musée porté postcolonial pour le XXIe siècle. Parmi ses publications : Exposer l’esclavage: méthodologies et pratiques. Paris, Africultures, 2013 ; L’Homme prédateur. Ce que nous enseigne l’esclavage sur notre temps, Paris, Albin Michel, 2011 ; Ruptures postcoloniales. Avec Nicolas Bancel, Florence Bernault, Pascal Blanchard, Ahmed Boubakeur et Achille Mbembe. Paris, La Découverte, 2010. Son dernier livre, Les ventres des femmes (Albin Michel 2017) analyse notamment l’impensé colonial du mouvement féministe en France.

Le séminaire Exposer Delphine Seyrig ? a lieu dans le cadre du projet de recherche et d’exposition qui vise à repenser la personne et les œuvres de Delphine Seyrig (1932-1990) dans le présent. Actrice, réalisatrice, féministe et co-fondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, Seyrig est une figure singulière dont la trajectoire croise celle de l’histoire du cinéma, du théâtre, de la vidéo et du féminisme.

Ce projet du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir est organisé par Nataša Petrešin-Bachelez, Nicole Fernández Ferrer et Giovanna Zapperi avec le soutien de Travelling féministe, le Forum des Images et la Fondation de France.

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13 juin 2017: Ad Infinitum. de Lydie Jean-Dit-Pannel

13 juin 2017: Ad Infinitum. de Lydie Jean-Dit-Pannel

Projection-débat « AD INFINITUM. » de Lydie Jean-Dit-Pannel
Mardi 13 juin à 21h au Forum des images
Première du film
AD INFINITUM. de Lydie Jean-Dit-Pannel
France, 2017, 35 min, version originale française
Projection suivi d’un débat avec la réalisatrice.
En présence de Eliott Gualdi qui signe la musique originale du film
et de Yannick Rousselet, conseiller technique.
Aventurière solitaire, amoureuse blessée et guerrière survivante, Psyché s’est imposée comme l’alter-ego artistique de Lydie Jean-Dit-Pannel. A travers cette héroïne, dans le sillon de la figure du papillon Monarque qui lui a d’abord servi d’emblème, la plasticienne et réalisatrice dit son désir d’amour et de voyage, comme sa déception face à une humanité qui court à sa perte, exposée au danger mortel du nucléaire.
Pour le film « & a Fade to Grey » (2014), elle est allée au bout du monde à la recherche des lieux de l’histoire marqués par l’atome. Hiroshima, la région de Fukushima, Tchernobyl, le Nevada test Site, Los Alamos, le White Sands missile Range… Mais jamais elle n’a pu oublier que qu’elle vivait en France.
La France et ses 58 réacteurs, la France et ses sites de stockage, la France et ses installations nucléaires militaires, la France et ses sites de démantèlement, la France et ses projets d’enfouissement, la France et ses déchets.
La France pays le plus nucléarisé au monde.
Elle a pris la route un tout petit matin de septembre 2015. AD INFINITUM.
6 mois, 10 141 kilomètres, 37 sites nucléaires.

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Lydie Jean-Dit-Pannel questionne l’image depuis plus de 20 ans au travers de projets au long cours. La vidéo, la photographie, la performance, l’installation, le tatouage et le texte donnent des formes à son travail. Très sensibilisée aux atteintes que l’homme porte à la planète elle produit des œuvres importantes liées à la disparition du papillon Monarque ou à la dissémination nucléaire. Lors de ses errances à travers les paysages toxiques de la planète Lydie-Jean-Dit-Pannel s’interrogent sur la nécessité de montrer pour alerter. Lydie Jean-Dit-Pannel vit et travaille entre Dijon et Paris. Elle enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon.

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29 & 30 mai 2017 Bilbao : retrospectiva Carole Roussopoulos

29 & 30 mai 2017 Bilbao : retrospectiva Carole Roussopoulos

CINE DOCUMENTAL FEMINISTA
ZINEMAKUMEAK GARA! y el Centro de Documentación de mujeres Maite Albiz y Zinegoak, presentan la retrospectiva sobre la cineasta documentalista y activista feminista, Carole Roussopoulos que dedicó buena parte de su trabajo a registrar las sucesivas olas del activismo feminista y otros movimientos sociales.
Con la participación de Nicole Fernández Ferrer , delegada general del Centro Audiovisual Simone de Beauvoir de París.

LUNES 29 DE MAYO, 19:30

Cinquantenaire du deuxième sexe (1949-1999), Cincuentenario de « El segundo sexo »

SINOPSIS:

En enero de 1999, cincuenta años después de la publicación de la obra maestra de Simone de Beauvoir, « El segundo sexo », una conferencia celebrada en París reúne a mujeres de 37 países. La película alterna momentos del simposio, el testimonio de personas cercanas a Simone de Beauvoir y entrevistas con mujeres que asistieron de varias partes del mundo para discutir el papel que esta obra jugó en sus vidas.
Directoras: Carole Roussopoulos y Christine Delphy
Año: 2001
Duración: 47 min.
País: Francia
Idioma: en francés con subtítulos en castellano.

CHARLA DEBATE: con Nicole Fernández Ferrer , delegada general del Centro Audiovisual “Simone de Beauvoir” de París.

 

MARTES, 30 DE MAYO, 19:30

Y’a qu’à pas baiser!, Basta con no follar

SINOPSIS:

Documento militante a favor del aborto y la contracepción libre y gratuita. El filme alterna imágenes de la primera manifestación feminista multitudinaria en París el 20 de noviembre de 1971 e imágenes de un aborto ilegal practicado según el método Karman.
Directora: Carole Roussopoulos
Año: 1973
Duración: 17 min.
País: Francia
Idioma: en francés con subtítulos en castellano.

Le F.H.A.R (Front homosexuel d’action révolutionnaire), El F.H.A.R. (Frente Homosexual de Acción Revolucionaria)

SINOPSIS:

París, 1971. El filme muestra imágenes de la primera manifestación homosexual dentro el tradicional desfile del 1 de mayo y la discusión que tuvo lugar, pocas semanas después, en la Universidad de Vincennes, en el marco de un seminario de filosofía. Entre otros militantes del nuevo Frente Homosexual de Acción Revolucionaria, encontramos a la feminista Anne-Marie Fauret y al escritor Guy Hocquenghem.
Directora: Carole Roussopoulos
Año: 1971
Duración: 26 min.
País: Francia
Idioma: en francés con subtítulos en castellano.

 

Qui a peur des amazones?, ¿Quién teme a las amazonas?

SINOPSIS:

A partir de las manifestaciones con motivo de la Expo 02 y del Desfile por el Orgullo Lésbico y Gay de Berna en 2000, esta película propone diferentes testimonios en torno al hecho de ser lesbiana hace 15 años, como el Hilo Rojo, en el bello espectáculo de Catherine Gaillard «Las Amazonas».
Directora: Carole Roussopoulos
Año: 2003
Duración: 27 min.
País: Suiza
Idioma: en francés con subtítulos en castellano.

Il faut parler : portrait de Ruth Fayon, Hay que hablar: retrato de Ruth Fayon

SINOPSIS:

Ruth Fayon, deportada por el régimen nazi durante la Segunda Guerra Mundial, acepta enfrentarse, después de treinta años de silencio, a lo indecible. Para este testimonio conmovedor, Primo Levi se une a Ruth Fayon gracias a las imágenes de archivo.
Directoras: Carole Roussopoulos y Rina Nissi
Año: 2003
Duración: 29 min.
País: Suiza
Idioma: en francés con subtítulos en castellano.
Entrada libre hasta completar aforo.

LUGAR:
Azkuna Zentroa, Sala Bastida
Plaza Arriquíbar, 4
Bilbao

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4 mai 2017 : séminaire « Delphine Seyrig et les paradoxes d’une actrice féministe. »

4 mai 2017 : séminaire « Delphine Seyrig et les paradoxes d’une actrice féministe. »

Dans le cadre du projet de recherche et d’exposition Exposer Delphine Seyrig ? nous avons le grand plaisir de recevoir Grace An, professeure de Cinema Studies à Oberlin College, Etats-Unis.

 

Delphine Seyrig et les paradoxes d’une actrice féministe :

« Ce séminaire explore la relation complexe entre la carrière d’actrice de Delphine Seyrig et son féminisme durant les années 1970.
Le point de départ sera le Festival de films de Cannes de 1975, où Seyrig présentait trois films: Aloïse (Liliane de Kermadec), India Song (Marguerite Duras) et Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Akerman). Les critiques ont remis en cause la nature politique de ces films en raison de leur approche formaliste, comme si formalisme et politique devaient s’exclure mutuellement. Ceux qui ont reconnu une perspective féministe dans ces films, l’ont attribuée aux seules réalisatrices. Il leur était difficile de comprendre ou simplement de reconnaitre le féminisme de Seyrig – et des actrices en général. Au cours de ce séminaire, je reviens sur les collaborations de Seyrig avec des metteurs en scène, sa confrontation avec la réalité de la vie d’actrice puis son passage à la réalisation, en particulier avec Sois belle et tais-toi (1976) – l’un des premiers documentaires sur les actrices.

La bataille de Seyrig pour modifier la perception que journalistes et intellectuels ont des actrices aura contribué à réorienter l’histoire du cinéma, histoire focalisée sur les metteurs en scène hommes. La carrière de Seyrig nous permet d’entrevoir une histoire du cinéma riche de l’apport de Seyrig, actrice féministe. » Grace An

Grace An est professeure de cinéma français et directrice du département de cinéma à Oberlin College. Elle a obtenu son doctorat à Cornell University, où elle avait travaillé sur les relations franco-asiatiques dans le cinéma français, et plus recémment, elle donne des cours sur les vedettes (« Stars Studies » en anglais), les films documentaires, et la Nouvelle Vague et le New Hollywood. Elle est en train d’écrire le livre Disobedient Muse: Delphine Seyrig, Feminism, and The Cinema et un deuxième avec un collègue, Cinema, Cinema Studies, and The New: Disciplining Film in the Age of the French New Wave and the American New Hollywood.

[EN]
Delphine Seyrig and the Paradoxes of a Feminist Actress:

« This seminar explores the complex relationship between Delphine Seyrig’s career as an actress and her feminism during the 1970s. It opens at the Cannes Festival of 1975, where three of Seyrig’s films were exhibited: Aloïse (Liliane de Kermadec), India Song (Marguerite Duras) and Jeanne Dielman, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Akerman). Critics have questioned the political nature of films such as Jeanne Dielman and India Song because of their high-art formalism, as if politics and formalism were somehow mutually exclusive. Critics who did discern feminist politics in these movies attributed that politics to the films’ directors. It seemed much harder to understand, or even acknowledge, the feminism of actress Seyrig—and of actresses in general. I discuss Seyrig’s collaborations with directors, her struggle with the professional realities of being an actress, and her turn toward film direction, notably of Be Pretty and Shut Up (1976)—one of the first feature-length documentaries on actresses. Seyrig’s efforts to change the journalistic and intellectual perception of actresses helped redirect the writing of film history, which has typically favored the history of male directors, towards a film history in which we, thanks to her career, can better understand Seyrig’s numerous contributions as a feminist actress. » Grace An

Grace An is associate professor of Cinema Studies and French at Oberlin College, and Director of the Cinema Studies Programme. For her Ph.D. (Cornell University) she worked on French-Asian relations in French cinema. More recently, she has taught classes on Star Studies, Documentary film, Nouvelle Vague and New Hollywood cinema. She is currently working on two books, the first one is entitled Disobedient Muse: Delphine Seyrig, Feminism and the Cinema; The second one, in collaboration with William Patrick Day, is about Cinema, Cinema Studies, and The New: Disciplining Film in the Age of the French New Wave and the American New Hollywood.

Le séminaire Exposer Delphine Seyrig ? a lieu dans le cadre du projet de recherche et d’exposition qui vise à repenser la personne et les œuvres de Delphine Seyrig (1932-1990) dans le présent. Actrice, réalisatrice, féministe et co-fondatrice du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, Seyrig est une figure singulière dont la trajectoire croise celle de l’histoire du cinéma, du théâtre, de la vidéo et du féminisme.

Ce projet du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir est organisé par Nataša Petrešin-Bachelez, Nicole Fernández Ferrer et Giovanna Zapperi avec le soutien de la Fondation de France, du Forum des images et de Travelling féministe.


INFOS PRATIQUES

Le jeudi 4 mai 2017 à 18h30, entrée libre sans réservation dans la limite des places disponibles.
Au Forum des images, salle 50.
Forum des images. Forum des Halles, 2 rue du cinéma 75001 Paris – Métro Les Halles, Métro Châtelet, RER Châtelet-Les Halles

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25 avril 2017 : The Female Closet

25 avril 2017 : The Female Closet

Projection du film The Female Closet réalisé par Barbara Hammer
État-Unis, 1998, 57 min, version originale anglaise, sous-titres français

Projection précédée d’une mini conférence de Laura Bernard sur les femmes photographes.

Des archives, des entretiens et des photographies rendent compte de la vie de femmes artistes lesbiennes du XXème siècle, telles que la photographe de l’époque victorienne Alice Austen,  la plasticienne dadaïste Hannah Höch et la peintre contemporaine Nicole Eisenman. Barbara Hammer relève la façon dont le musée consacré à Austen ignore le sens du « Crossdressing » présent dans ses photos, la manière dont le MoMA (Musée d’art moderne de New York) fait l’impasse sur la sexualité de Höch dans une exposition majeure qui lui est consacrée et la façon dont le travail de Eisenman basé sur la pornographie patriarcale est décrit par les critiques comme « libérateur, amusant et dépassant tout ». En montrant l’institution muséale comme un placard et le compromis entre visibilité et secret dans l’Histoire lesbienne, Hammer livre un regard provocateur sur la relation entre musée, art, vie et sexualité.

Séance suivie d’une rencontre avec Laura Bernard enseignante d’arts plastiques et  Laurence Prat, photographe (exposition photos Face à face en cours)

 

INFOS PRATIQUES

Le mardi 25 avril 2017 à 20h
Cinéma le Luminor Hôtel de Ville    20 rue du Temple    75004 Paris    Métro Hôtel de Ville

Achetez votre billet en vente ici

 

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6 au 30 avril 2017 : Face à face

6 au 30 avril 2017 : Face à face

Exposition de photographies de Laurence Prat dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Paris 2017

La photographe sud-africaine militante LGBT Zanele Muholi devient elle-même sujet dans ce face à face avec la photographe Laurence Prat, dont l’œuvre se nourrit de féministes, écrivaines, intellectuelles…
Zanele Muholi, South-African photographer and LGBT militant, finds herself here in front of a camera held by Laurence Prat, a photographer whose work mainly features female writers, intellectuals, and feminists of all sorts…
« Cette exposition présente une série de 21 portraits photographiques de Zanele Muholi, l’ensemble constituant un portrait de la photographe sud-africaine et de son œuvre. Je rencontre Zanele Muholi par l’intermédiaire d’une amie commune, alors qu’elle expose pour la première fois à Paris au Grand Palais, dans le cadre de Paris Photo en 2011.
Elle est alors soutenue par la galerie Stevenson de Johannesburg et au début d’une reconnaissance aujourd’hui internationale. Elle réalise des portraits de sa communauté, noire, lesbienne et transsexuelle pour, explique-t-elle, documenter et rendre visible, les invisibles dans l’histoire de son pays. »
« De mon côté, je réalise des portraits de féministes, écrivaines, intellectuelles, journalistes, qui sont elles aussi pour la plupart invisibles dans l’histoire visuelle de mon pays. Ma démarche est d’aller à leur rencontre pour qu’elles deviennent « sujet » de leur portrait et de ne pas poser sur elles un regard qui les enfermerait dans un cliché.
Nos deux réflexions se croisent et déclenchent l’envie de se connaître. Depuis plusieurs années, au fil de nos échanges à Paris, j’ai réalisé des portraits de Zanele. A travers cette série, je reconstitue un portrait de la photographe, traçant l’évolution de son œuvre, depuis « Phases and Faces », jusqu’à ses derniers autoportraits qui interrogent le traitement de la peau noire dans l’histoire de la photographie. »  Texte de Laurence Prat

Avec le soutien de Zanele Muholi.

En partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, le labo Initial et la LIG.

Infos pratiques 

Studio photographique Laurence Prat
43 Rue de la Plaine, 75020 Paris

 

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20 avril 2017 : Je t’ai dans la peau

20 avril 2017 : Je t’ai dans la peau

Je t’ai dans la peau réalisé par Jean-Pierre Thorn
France, 1990, Les Films d’ici, coul.,  108 mn

Avec Solveig Dommartin : Jeanne
Musique : Jacky Moreau, Image : Denis Gheerbrant, Son : Pierre Excoffier, Dominique Greussay, Montage : Jean-Pierre Thorn, Alain Debarnot

Le film de Jean-Pierre Thorn suit le parcours de Jeanne, personnage inspiré d’une histoire réelle. Des années 50 à l’élection de François Mitterrand en mai 1981, Jeanne sera successivement religieuse, ouvrière, militante syndicale, féministe engagée et amoureuse. Révoltée, en butte aux institutions largement dominées par les hommes, se confrontant au machisme, elle se bat face à l’Église, la CGT, le parti. Avec d’autres femmes, Jeanne milite pour changer les façons de lutter, casser la représentation traditionnelle, avoir la parole. Et elle se débat entre la culpabilité d’entraver la lutte et la volonté de rompre avec les différents pouvoirs.
Jeanne va se cogner à la désillusion, mais aussi à l’utopie, l’engagement pour changer la société, le féminisme et vivre une histoire d’amour impossible. Héroïne complexe, Jeanne, incarnée par l’actrice Solveig Dommartin, vit violemment ses contradictions perpétuellement à la recherche d’un nouvel angle de vie, investie de missions dont elle fait le but de toute une vie. Le film fait aussi la part belle à la solidarité entre femmes et met en lumière les commissions féminines souvent occultées ou oubliées dans l’histoire des luttes syndicales et politiques des années 70-80. L’implication dans le film des ouvrières, ouvriers, militants syndicaux, comédien.ne.s non professionnel.le.s, en est une composante essentielle. Elles/ils portent dans leur jeu toute la mémoire des luttes. La chanson d’Édith Piaf qui donne son titre au film chemine tout au long du film comme un rappel douloureux et lancinant d’une impossibilité, d’une blessure.
Georgette Vacher, la femme qui a inspiré le personnage de Jeanne, a écrit : «  Ceci est la fin d’une grande histoire d’amour avec la classe ouvrière… Je suis le dos au mur. »    Texte de Nicole Fernandez Ferrer

Projection organisée dans le cadre des Rencontres cinéma et société 2017 : Un cinéma en révolution, de 1917 à aujourd’hui.

Le film sera présenté par Nicole Fernandez Ferrer.

 

INFOS PRATIQUES

Le jeudi 20 avril à 20h00 à Chenailler Mascheix (Corrèze).

Entrée libre.

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19 avril 2017 : Rosa Luxemburg

19 avril 2017 : Rosa Luxemburg

Rosa Luxembourg réalisé par Marcel Bluwal
France, ORTF, n et bl., 94 min 1973

À l’occasion du centenaire la naissance de Rosa Luxembourg, Marcel Bluwal et Georges Hourdin ont entrepris d’évoquer la vie et l’œuvre de cette femme extraordinaire qui fut l’une des principales figures des luttes révolutionnaires allemandes et, partant, du mouvement ouvrier tout entier. Ponctuée par les étapes d’un voyage à Berlin effectué par les auteurs sur les lieux mêmes où vécut et mourut Rosa Luxembourg, cette émission fait appel à plusieurs éléments : une très riche documentation iconographique, des lectures des textes théoriques de Rosa Luxembourg et des lettres qu’elle écrivit lors de ses nombreux séjours en prison et des entretiens avec des spécialistes et des militants communistes.

Cette émission a été interdite de diffusion après sa réalisation.

Projection organisée dans  le cadre des Rencontres cinéma et société 2017 : Un cinéma en révolution, de 1917 à aujourd’hui.
Le film sera présenté par Nicole Fernandez Ferrer.

 

INFOS PRATIQUES

Le mercredi 19 avril à 20h00, à la salle des fêtes de Sérilhac (Corrèze).

Entrée libre.

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11 avril 2017 : Emmanuelle Riva, c’est ton nom

Emmanuelle Riva, c’est ton nom de Michelle Porte
France, 20016, video, coul., 60 min, version originale française

Si Hiroshima mon amour d’Alain Resnais a révélée au public Emmanuelle Riva, actrice rare et secrète, c’est Amour (Palme d’or 2012) de Michael Haneke qui la consacre. Du théâtre au cinéma, on suit le cheminement d’une jeune fille partie de ses Vosges natales pour devenir une comédienne reconnue et mythique.

En présence de Michelle Porte.


INFOS PRATIQUES

Le jeudi 11 avril 2017 à 21h
Forum des images rue du cinéma 75001 Paris  Métro Châtelet Les Halles

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4 avril à 18h30 ENSA Limoges : Une caméra à soi : vidéo et féminisme des années 70.

4 avril à 18h30 ENSA Limoges : Une caméra à soi : vidéo et féminisme des années 70.

Dans le cadre des conférences du 8 mars :

Une caméra à soi : vidéo et féminisme des années 70, par Nicole Fernandez Ferrer, déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

Dans la foulée de mai 68 et des États généraux du cinéma, le cinéma d’intervention renaît de ses cendres, avec la volonté de filmer le réel sur le vif et d’agir sur les mouvements de lutte.

Dans ce contexte d’effervescence militante, des réalisatrices s’emparent dès la fin des années 60 des nouvelles ressources de la vidéo, avec les premières caméras Portapacks. Elles accompagnent ainsi l’histoire et les luttes des femmes et prennent en charge leur propre représentation.

Un peu partout en France, les collectifs vidéos se multiplient, non institutionnalisés, fluctuants et fertiles comme Les Insoumuses, Le lézard du péril mauve et de la Guerrière pamplemousse, Video Out les Muses s’amusent ou Videa. Les premières vidéos féministes font éclater les cadres traditionnels, le cadre de l’image et le carcan du son adossé au commentaire.

Delphine Seyrig comme Carole Roussopoulos, Ioana Wieder ou les femmes de Videa apportent leur touche singulière faite d’humour caustique, de questionnements politiques et d’engagement féministe.

Amphithéâtre Jean-Jacques Prolongeau | entrée libre et gratuite

ENSA Limoges

 

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