Préau Peggy

Mardi 21 novembre 2023 : projection spéciale, une double séance dédiée au travail de Lucienne Lanaz au Forum des Images.

Mardi 21 novembre 2023 : projection spéciale, une double séance dédiée au travail de Lucienne Lanaz au Forum des Images.

Dans le cadre de la soirée 100% DOC,

Projections avec une double séance dédiée au travail de Lucienne Lanaz, en sa présence :  

Mardi 21 novembre à 20h30 

Ciné-journal au féminin  

d’Anne Cuneo, Lucienne Lanaz, Erich Liebi, Urs Bolliger

Suisse, 1980, 79 min

Une production Jura-Films. 

La séance sera suivie d’une rencontre avec Lucienne Lanaz.

Cette projection sera précédée à 18h30 par :

L’incroyable Lulu

de Mathias Wälti

Suisse, 2022, 77 minutes 

Une production Jura-Films et Prince Films.  

La séance sera suivie d’une rencontre avec Mathias Wälti et Lucienne Lanaz.

Lieu :

Forum des images
2 Rue du cinéma, 75001 Paris.

Billetterie en ligne pour la séance de 18h30 et pour la séance de 20h30.

Les films : 

Ciné-journal au féminin

Créé pendant la Seconde Guerre mondiale, le Ciné-Journal suisse avait l’ambition d’être une «arme psychologique» destinée à «renseigner objectivement notre peuple et à renforcer, s’il y avait lieu, son esprit d’indépendance et sa volonté de défense». En trente-cinq ans d’existence et quelque 9000 sujets, quelle place ces actualités filmées helvétiques ont-elles réservée à la femme ? Ménagère ? Vedette ? Sportive ? Reine ? Soldate ? Les femmes sont-elles présentes ? Absentes ? Qui les montre ? Comment ? Pourquoi ? Autant de questions auxquelles les réalisatrices et réalisateurs de ce film – Lucienne Lanaz, Anne Cuneo, Erich Liebi, Urs Bolliger – cherchent à répondre sur la base des Ciné-Journaux originaux, et de recherches et statistiques en rapport avec les thèmes traités.

L’incroyable Lulu

Lucienne Lanaz, documentariste suisse, raconte son parcours et revient, avec franchise et humour, sur les films qu’elle a réalisés. Au rythme des souvenirs, on découvre une femme humaniste, féministe et engagée qui, pour réaliser ses rêves, a dû travailler en parallèle dans différents métiers et consentir à de nombreux sacrifices. A 85 ans, avec une petite retraite, elle paie le prix fort de son ardent désir de liberté, sans regret et avec un grand sourire. Entre deux prises du dernier film qu’elle réalise, «Lulu» peste contre les dossiers à rédiger et formulaires à remplir pour obtenir de l’argent et mener à bien son projet. Le dernier, dit-elle, si elle arrive vraiment à s’arrêter.

Les réalisatrice.teur.s :

Lucienne Lanaz

Née en 1937 à Zurich. Depuis 1974, Lucienne Lanaz est réalisatrice et productrice indépendante de films documentaires. En parallèle de son travail en tant que réalisatrice, elle a travaillé comme secrétaire de la Croix-Rouge suisse. En 1975, elle cofonde CH-Filmfrauen, une association pour mettre en réseau les femmes travaillant dans le domaine du cinéma. Tout au long de sa carrière, elle a collaboré avec divers festivals internationaux, a été présidente et membre du jury international de festivals à Bilbao (Espagne), à Oberhausen (Allemagne) et à Leeds (Grande-Bretagne), entre autres.
Mathias Wälti
Né en 1976, Mathias Wälti obtient un diplôme d’instituteur en 1998. En désaccord avec le système scolaire, il abandonne rapidement les bancs d’école pour découvrir d’autres réalités dans les chantiers et les usines au travers d’emplois  intérimaires. Après un séjour en Thaïlande, il entreprend des études à l’ECAL (Haute École d’Art de Lausanne) et obtient un bachelor en cinéma en 2007. Depuis plus de quatorze ans, il tourne, monte et réalise des films culturels et publicitaires ainsi que des clips musicaux. Une transition nécessaire qui l’amènera ensuite à se consacrer à sa passion, le film documentaire.

Projection organisée en partenariat avec 

 

 

 

Dans le cadre de 

et avec le soutien de

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Lundi 6 novembre 2023 à 19h00 : projection du film « Toutes musclées » de Camille Juza à la Cité audacieuse

Lundi 6 novembre 2023 à 19h00 : projection du film « Toutes musclées » de Camille Juza à la Cité audacieuse

Projection du film

Toutes musclées de Camille Juza

France – 2022, 60 min – une production ARTE et Haut et Court Doc.

Lundi 6 novembre à 19h00 à la Cité audacieuse

9 rue de Vaugirard 75006 Paris

La séance sera suivie d’une rencontre avec Camille Juza.

Accès libre sur réservation en écrivant à presse@centre-simone-de-beauvoir.com

Une boîte à dons de produits périodiques à l’association Règles élémentaires est disponible sur place. Vous trouverez la liste de produits acceptés sur ce lien.

Le film

Les injonctions permanentes à la fermeté, à la tonicité, au fit, sont indéniables. Posséder un corps sain et musclé est devenu notre horizon à toutes et tous, parfois tangible, au mieux rêvé. Pour les femmes, longtemps interdites de pratique sportive, ou au mieux sous certaines conditions, c’est une incontestable conquête, arrachée de haute lutte à un monde jalousement défendu par les hommes. Mais les armées de femmes rivées aux abdos-fessiers comme les innombrables restrictions qui encadrent encore le sport de haut niveau féminin jettent une lumière crue sur une réalité complexe. Le sport a-t-il vraiment libéré les femmes ? Sont-elles tout à fait maîtresses de leur corps ? Entre archives et questions contemporaines, le muscle féminin décortiqué.

La réalisatrice Camille Juza. 

Diplômée de Sciences Po Paris et titulaire d’un DEA de philosophie politique, Camille Juza réalise depuis 20 ans des documentaires pour la télévision sur l’histoire politique et culturelle. Depuis 2010, elle produit également des documentaires sonores pour France Culture. En 2020, elle réalise pour France Télévisions un portrait de la France des Trente Glorieuses (De Gaulle bâtisseur), en 2021 un portrait de l’actrice Jodie Foster pour ARTE, Jodie Foster – Hollywood dans la peau. Elle vient de terminer un nouveau documentaire pour ARTE, Martin Scorsese, l’Italo-Américain, co-réalisé avec Yal Sadat.

Projection organisée en partenariat avec 

 

 

 

 

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Les films de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki – Séance avec Katerina Thomadaki le jeudi 26 octobre 2023 au Luminor Hôtel de Ville

Les films de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki – Séance avec Katerina Thomadaki le jeudi 26 octobre 2023 au Luminor Hôtel de Ville

Photo:  Requiem pour le XXème siècle. 18ème opus du cycle de l’ange, réalisé par Maria Klonaris et Katerina Thomadaki. 

Séance spéciale 

Jeudi 26 octobre 2023 à 20h : « Les films de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki » au cinéma Le Luminor Hôtel de ville à Paris

Un programme de films sélectionnés et présentés par Katerina Thomadaki.

La séance sera suivie d’une rencontre avec Katerina Thomadaki, Natasa Petresin-Bachelez et Nicole Fernández Ferrer.

Programme

Requiem pour le XXème siècle. 18ème opus du cycle de l’ange, de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki.  (France, 1994, 14 min)

Personal Statement. 19ème opus du cycle de l’ange, de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki (France, 1994, 7 min) 

Pulsar, de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki (France, 2001, 14 min)

Smoking, de Katerina Thomadaki (France, 1975-2016, 4 min) 

Flash Passion, de Maria Klonaris. (Grèce, 1970, 3 min)

3.VII.1973 de Katerina Thomadaki (Grèce, 1971, 6 min) 

Bathroom Performance, de Maria Klonaris (Grèce, 1970, 10 min) 

Maria Klonaris

D’origine grecque, née au Caire, Egypte, Maria Klonaris a fait des études d’arts plastiques et de scénographie à l’Ecole Supérieure des Beaux Arts d’Athènes, de lettres anglaises à l’université d’Athènes, d’Égyptologie à l’Ecole Pratique des Hautes Études, de cinéma expérimental, esthétique et sciences de l’art à l’université Paris I, Sorbonne. Elle a acquis une formation en infographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. 

Katerina Thomadaki

Katerina Thomadaki est cinéaste, plasticienne et théoricienne. Depuis le milieu des années 1970, avec Maria Klonaris, elle a cosigné une œuvre pluridisciplinaire (cinéma expérimental, performances de cinéma élargi, installations de projection, vidéos, photographies) qui regroupe plus de cent réalisations structurées en cycles et de nombreuses publications. Leurs œuvres ont été présentées au Centre Pompidou, au Jeu de Paume, au MoMA/New York, à la Tate Modern, au MAXXI/Rome.

Cette séance fait partie du programme satellite de l’exposition Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière, à la galerie de la Cité internationale des arts du 28 septembre au 20 décembre 2023.

Billets en vente en ligne à partir du 25 octobre.

Adresse : Luminor Hôtel de ville

20 rue du Temple 75004 Paris

Le Luminor Hôtel de Ville, dernier cinéma indépendant du Marais, est menacé de fermeture. La pétition en ligne et d’autres informations sont disponibles ici.

EXPOSITION 

DÉFRICHEUSES : FÉMINISMES, CAMÉRA AU POING ET ARCHIVE EN BANDOULIÈRE 

Cité internationale des arts
18 rue de l’Hôtel de Ville
75004 Paris.

Entrée libre

Exposition organisée en partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans le cadre du Festival d’Automne 2023, avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France.

L’exposition:  

Sous le commissariat de Nicole Fernández Ferrer et Nataša Petrešin-Bachelez (responsable de la programmation artistique et culturelle à la Cité internationale des arts), l’exposition Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière revient sur l’histoire culturelle et visuelle du féminisme en France dans les années 1970 et 1980 à travers la fondation en 1982 du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir par Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos et Ioana Wieder. Leurs vidéos, ainsi que des vidéos de différentes réalisatrices et collectifs féministes, qui les documentent tout en y participant, fournissent une cartographie des combats féministes.

L’exposition propose une vision du combat pour l’émancipation des femmes à travers la mise en regard de ces images, filmées et diffusées grâce aux premières caméras vidéo et magnétoscopes portables, avec différentes pratiques d’artistes contemporaines dont Martha Wilson, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, Myriam Mihindou et Nil Yalter.

 

Organisation :

En partenariat avec :

Avec le soutien de :

Partenaire média :

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Des femmes, des luttes et des images – Séance avec Françoise Vergès le lundi 16 octobre 2023 au Luminor Hôtel de Ville

Des femmes, des luttes et des images – Séance avec Françoise Vergès le lundi 16 octobre 2023 au Luminor Hôtel de Ville

Photo : Manifestation à Hendaye – 5 octobre 1975, réalisé par Anne-Marie Faure-Fraisse et Isabelle Fraisse 

Séance spéciale 

Lundi 16 octobre 2023 à 20h : « Des femmes, des luttes et des images » au cinéma Le Luminor Hôtel de ville à Paris

Un programme de films et d’extraits d’archives sélectionnés et présentés par Françoise Vergès.

La séance sera suivie d’une rencontre avec Françoise Vergès.

Présentation
« Mon choix pour cette séance est parti de plusieurs points : l’internationalisme féministe, les luttes anti-impérialistes, les femmes qui filment, le cinéma comme archive des luttes, la mémoire, la douleur et l’espoir radical. » (Françoise Vergès)

 

Françoise Vergès

Françoise Vergès (La Réunion-France) a été journaliste, éditrice et militante. Elle a exercé de petits métiers aux Etats-Unis avant de reprendre ses études. Titulaire d’un doctorat en théorie politique à l’université de Berkeley, elle a enseigné en Angleterre. Curatrice indépendante, toujours militante, Françoise Vergès écrit sur des systèmes d’oppression et d’exploitation et sur les luttes. Son dernier livre Programme de désordre absolu. Décoloniser le musée (2023) a été publié à La fabrique éditions.

Billets en vente ici.

Adresse : Luminor Hôtel de ville
20 rue du Temple 75004 Paris

Cette séance fait partie du programme satellite de l’exposition Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière, à la galerie de la Cité internationale des arts du 28 septembre au 20 décembre 2023.

EXPOSITION 

DÉFRICHEUSES : FÉMINISMES, CAMÉRA AU POING ET ARCHIVE EN BANDOULIÈRE 

Cité internationale des arts
18 rue de l’Hôtel de Ville
75004 Paris.

Entrée libre

Exposition organisée en partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans le cadre du Festival d’Automne 2023, avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France.

L’exposition:  

Sous le commissariat de Nicole Fernández Ferrer et Nataša Petrešin-Bachelez (responsable de la programmation artistique et culturelle à la Cité internationale des arts), l’exposition Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière revient sur l’histoire culturelle et visuelle du féminisme en France dans les années 1970 et 1980 à travers la fondation en 1982 du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir par Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos et Ioana Wieder. Leurs vidéos, ainsi que des vidéos de différentes réalisatrices et collectifs féministes, qui les documentent tout en y participant, fournissent une cartographie des combats féministes.

L’exposition propose une vision du combat pour l’émancipation des femmes à travers la mise en regard de ces images, filmées et diffusées grâce aux premières caméras vidéo et magnétoscopes portables, avec différentes pratiques d’artistes contemporaines dont Martha Wilson, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, Myriam Mihindou et Nil Yalter.

 

Organisation :

En partenariat avec :

Avec le soutien de :

Partenaire média :

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Lundi 18 septembre à 18h30 à la Cité audacieuse : « Visite à Su Friedrich » de Frédérique Devaux et Michel Amarger

Lundi 18 septembre à 18h30 à la Cité audacieuse : « Visite à Su Friedrich » de Frédérique Devaux et Michel Amarger

Projection du film Visite à Su Friedrich, de Frédérique Devaux et Michel Amarger

Programme en partenariat avec Light Cone

Visite à Su Friedrich
de Frédérique Devaux et Michel Amarger

France/États-Unis, 2018-2020, 86 min

Lundi 18 septembre 2023 à 18h30 à la Cité Audacieuse
9 rue de Vaugirard 75006 Paris

La séance sera suivie d’une rencontre avec Su Friedrich, Frédérique Devaux et Michel Amarger

Accès libre sur réservation en écrivant à presse@centre-simone-de-beauvoir.com
Une boîte à dons de produits périodiques à l’association Règles élémentaires est disponible sur place. Vous trouverez la liste de produits acceptés sur ce lien.

Le lendemain, 19 septembre, Light Cone présente Filiations et réappropriations : deux films de Su Friedrich, au Luminor Hôtel de Ville à 20 heures, en présence de la réalisatrice.  Plus d’informations sur ce lien.

 

Le film

Visite à Su Friedrich

Su Friedrich vit et travaille à New York depuis la fin des années 70. Elle interroge son identité à travers ses films et les différents événements (intimes ou politiques, personnels ou historiques) qui façonnent celle-ci. Ancré dans le féminisme et formellement libre, son cinéma traite de ses propres rêves et désirs, de ses origines et de l’histoire de sa famille, ainsi que des questions telles que l’éducation, la sexualité et la politique (inégalités économiques et raciales, gentrification, exploitation…).

“La diversité et la richesse de son approche, la variété de ses œuvres, des supports et des sources utilisés dans ses films, des genres et des thèmes qu’elle exploite, la persistance de son engagement, son indépendance, nous ont conduits vers cette artiste singulière en 2018.” (Frédérique Devaux et Michel Amarger)

Les réalisateur.trice.s

Frédérique Devaux

Auteure d’une trentaine de films expérimentaux et de documentaires depuis 1980, elle réalise depuis 2000 la série documentaire Cinexpérimentaux avec Michel Amarger, sur des cinéastes de recherche. Membre de Light Cone depuis le milieu des années 80, elle participe à son CA depuis de très nombreuses années. Frédérique Devaux est également Maîtresse de conférences au département cinéma de l’Université de Marseille, où elle enseigne notamment l’histoire et les procédures des différents cinémas de recherche.

Michel Amarger

Journaliste, critique de cinéma, formateur, Michel Amarger a conçu depuis plusieurs années, des reportages, des émissions de cinéma notamment pour RFI. Il est également réalisateur de films expérimentaux, auteur d’ouvrages sur le 7ème art dont un livre sur le cinéaste Djibril Diop-Mambety. Il collabore à diverses publications ou éditions numériques comme La Lettre de la francophonie. Michel Amarger est cofondateur du réseau Africiné, de la Fédération Africaine des Critiques de Cinéma, et de la stucture Afrimages. Il a cofondé la revue panafricaine Awotélé. Consultant et programmateur pour des festivals, il coordonne débats et tables rondes tout en enseignant la pratique du cinéma à l’Université.

 

Projection organisée en partenariat avec :

 

et avec le soutien de :

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DERNIERS JOURS – Exposition « Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière ». Du 28 septembre au 20 décembre 2023 à la Cité internationale des arts.

DERNIERS JOURS – Exposition « Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière ». Du 28 septembre au 20 décembre 2023 à la Cité internationale des arts.

Photo: Marche des femmes à Hendaye, 5 octobre 1975 © Nicole Fernández Ferrer

Du 28 septembre au 20 décembre inclus.
Vernissage : 27 septembre entre 18 et 21 heures.

à la Cité internationale des arts
18 rue de l’Hôtel de Ville.
75004 Paris.

Entrée libre

Exposition organisée en partenariat avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans le cadre du Festival d’Automne 2023, avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France.

L’exposition:  

Sous le commissariat de Nicole Fernández Ferrer et Nataša Petrešin-Bachelez (responsable de la programmation artistique et culturelle à la Cité internationale des arts), l’exposition Défricheuses : féminismes, caméra au poing et archive en bandoulière revient sur l’histoire culturelle et visuelle du féminisme en France dans les années 1970 et 1980 à travers la fondation en 1982 du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir par Delphine Seyrig, Carole Roussopoulos et Ioana Wieder. Leurs vidéos, ainsi que des vidéos de différentes réalisatrices et collectifs féministes, qui les documentent tout en y participant, fournissent une cartographie des combats féministes.

L’exposition propose une vision du combat pour l’émancipation des femmes à travers la mise en regard de ces images, filmées et diffusées grâce aux premières caméras vidéo et magnétoscopes portables, avec différentes pratiques d’artistes contemporaines dont Martha Wilson, Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, Myriam Mihindou et Nil Yalter.

 

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Mardi 4 juillet 2023 à 20h30 : projection du film « AMEXICA. Le monde la frontière. » de Marie Baronnet au Forum des Images

Mardi 4 juillet 2023 à 20h30 : projection du film « AMEXICA. Le monde la frontière. » de Marie Baronnet au Forum des Images

Projection du film

AMEXICA.Le monde de la frontière.de Marie Baronnet

États-Unis – 2020, 95 min – une production Velvet Film.

Mardi 4 juillet à 20h30 au Forum des Images
2 Rue du cinéma, 75001 Paris.

La séance sera suivie d’une rencontre avec Marie Baronnet.

Billetterie en ligne (ventes ouvertes à partir du 21 juin 2023)

Le film

Produit par Raoul Peck , ce documentaire dresse sur une période de 10 ans un portrait sans fard de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, en explorant sans idées préconçues toutes les facettes de ces territoires . En 2009, Marie Baronnet a commencé à photographier et à filmer régulièrement le long de la frontière, parcourant la ligne des deux côtés, de l’océan Pacifique au golfe du Mexique. Échappant à toute forme de sensationnalisme, la réalisatrice a rencontré des migrant.e.s et des militant.e.s, des médecins légistes, des « coyotes », des shérifs et des agents de la patrouille frontalière, des « minutemen » et d’autres personnes qui constituent la riche tapisserie de la vie à la frontière.

La réalisatrice Marie Baronnet

Formée à l’École des Beaux-Arts de Paris et à CalArts (Californian Institut of Arts), Marie Baronnet, 1972, travaille entre la photographie et la vidéo depuis le début de sa carrière. Dans les années 2000, elle commence un travail photographique documentaire, tout en travaillant aussi comme photographe de plateau sur des longs-métrages et comme photo-journaliste pour la presse internationale. En 2014, elle publie Legends: The Living Art of Risqué, un ouvrage sur l’art du striptease burlesque américain et la rencontre avec ses pionnières. Ce travail est à l’origine du court-métrage homonyme, son premier film. Entre 2009 et 2019 elle documente régulièrement la frontière américaine et mexicaine en photo et en vidéo, ce que constitue la matière première de son documentaire Amexica. Actuellement elle prépare la publication du livre Amexica et poursuit le tournage de son nouveau film The Long Loneliness aux côtés des sans-abris de Los Angeles.  En 2023, le Centre de la photographie de Mougins lui consacre une exposition monographique sur son travail à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Projection organisée en partenariat avec 

 

 

 

 

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Lundi 26 juin à 18h30 à la Cité audacieuse : « La Conférence des femmes. Nairobi 85 » et « Si ça continue il faudra qu’ça cesse » en partenariat avec la Cinémathèque de Bretagne

Lundi 26 juin à 18h30 à la Cité audacieuse : « La Conférence des femmes. Nairobi 85 » et « Si ça continue il faudra qu’ça cesse » en partenariat avec la Cinémathèque de Bretagne

Projection des films La Conférence des femmes – Nairobi 85 et Si ça continue il faudra qu’ça cesse

Programme en partenariat avec la Cinémathèque de Bretagne

La conférence des femmes – Nairobi 85
de Françoise Dasques

France, 1985, 60 min

Si ça continue faudra qu’ça cesse
réalisé par le Planning Familial de Quimper (29)
France, 1976, 24 min

Lundi 26 juin 2023 à 18h30 à la Cité Audacieuse
9 rue de Vaugirard 75006 Paris

La séance sera suivie d’une rencontre avec Claire André, programmatrice à la Cinémathèque de Bretagne.

Accès libre sur réservation en écrivant à presse@centre-simone-de-beauvoir.com

Une boîte à dons de produits périodiques à l’association Règles élémentaires est disponible sur place. Vous trouverez la liste de produits acceptés sur ce lien.

Le films

La conférence des femmes – Nairobi 85

Après Mexico 75 et Copenhague 80, les Nations unies choississent le Kenya en Afrique pour accueillir la 3e Conférence Mondiale des femmes. En parallèle à la Conférence officielle des États, se tient le Forum des Organisations non-gouvernementales (O.N.G.), auquel participent 14 000 femmes. Pendant dix jours à Nairobi, elles se rencontrent pour débattre des questions de politique générale et féministe : paix, développement, Apartheid, Islam, lesbianisme, violences et mutilations sexuelles, Israël/Palestine.

Si ça continue faudra qu’ça cesse

Le document, réalisé par des femmes du Planning familial, s’ouvre sur des interviews de petites filles qui, dès la crèche, sont conditionnées à leur futur rôle de mère par les jeux, les jouets… De nombreuses publicités définissent bien les deux rôles complémentaires qu’on exige de la femme : le bel objet et la bonne à tout faire. Les emplois proposés aux femmes prolongent leur rôle de mère et de sous-fifre : secrétaire, infirmière, cuisinière.  Des scènes flash pleines d’humour caricaturent la fête des mères, les cadeaux toujours utiles etc…

 

Projection organisée en partenariat avec la

 

 

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Mardi 30 mai 2023 : projection du film « Socorristas » de Caroline Kim-Morange au Forum des Images

Mardi 30 mai 2023 : projection du film « Socorristas » de Caroline Kim-Morange au Forum des Images

Projection du film

Socorristas de Caroline Kim Morange

Argentine, France –  2022, 70 min – une production Pop’films et Wombat Films.

Mardi 30 mai à 20h30 au Forum des Images
2 Rue du cinéma, 75001 Paris.

La séance sera suivie d’une rencontre avec Caroline Kim-Morange.

Billetterie en ligne

Le film

2018-2020 : alors que l’Argentine est secouée par un débat historique sur la légalisation de l’avortement, nous suivons les Socorristas dans leur combat. Malgré les interdits, ces militantes aident par téléphone d’autres femmes à avorter. Elles se font alors discrètes et tendres. Mais lorsqu’elles manifestent, elles sont flamboyantes et joyeuses, désireuses de sortir l’avortement de la honte. Ancrée dans la réalité argentine, leur lutte est aussi un combat mondial, atemporel, pour la liberté du corps et l’autonomie des femmes.

Socorristas – Extrait

La réalisatrice Caroline Kim-Morange

Caroline Kim Morange réalise des films documentaires depuis 2013. Au cours de sa formation aux ateliers Varan en 2017, elle réalise La reine Hermine, sélectionné au festival Traces de Vie de Clermont-Ferrand. En 2022, elle sort son premier long-métrage documentaire, Socorristas. Caroline travaille autour de l’image et du son avec des publics divers : jeunes, femmes victimes de violences, scientifiques. En 2022, elle a organisé et co-animé à Paris des ateliers avec des femmes victimes de violences pour réaliser le documentaire Face à face, en cours de montage. Elle travaille actuellement sur un projet de documentaire sur la place de la culture dans notre société en temps de crise. Parallèlement à son travail de documentariste, Caroline est journaliste spécialisée sur l’environnement.

 

Projection organisée en partenariat avec la

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#Wittig2023 – Films, lectures et mises en scène disponibles dans les collections du  Centre

#Wittig2023 – Films, lectures et mises en scène disponibles dans les collections du Centre

©Colette Geoffrey. Monique Wittig à Paris en 1985

Cette année, pour célébrer les 50 ans de la parution du livre Le corps lesbien et commémorer les 20 ans de la disparition de Monique Wittig, l’association Les Am.i.e.s de Monique Wittig organise plusieurs événements en France et à l’étranger pour faire connaître au plus grand nombre l’oeuvre de cette écrivaine fondamentale pour la création lesbienne et féministe. La programmation complète est disponible sur ce lien.

Dans ces archives, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir sauvegarde une partie de cette mémoire audiovisuelle : enregistrements des lectures des textes de Monique Wittig et de la première mise en scène à Paris de la pièce Le voyage sans fin, conçue avec sa compagne Sande Zeig, en 1985, ainsi que des vidéos où elle apparait , comme Kate Millet parle de la prostitution avec des féministes, réalisée par Catherine Lahourcade, Anne-Marie Faure-Fraisse, Syn Guérin et Isabelle Fraisse.

Certaines œuvres sont disponibles en accès libre.
Pour des projections publiques ou des recherches, merci d’envoyer un courriel à Peggy Préau .

Le voyage sans fin
Enregistrement de la lecture musicale à la Maison de la poésie de Paris, le 25 juin 2022
(en libre accès)

Soirée proposée par l’association des Ami.es de Monique Wittig.
Lecture mise en scène par Adèle Haenel et Gisèle Vienne.
Avec Nadège Beausson-Diagne, Adèle Haenel, Caroline Géryl et Suzette Robichon

Les Guérillères
Enregistrement de la lecture à la Maison de la poésie de Paris les 20 et 21 septembre 2019
(en libre accès)

Le voyage sans fin
Réalisé par Anne Faisandier. France, 1985.
Disponible en distribution.
Egalement en DVD pour un usage personnel.

Le Voyage sans fin est une adaptation vidéo de la pièce de Monique Wittig montée aux États-Unis par l’auteure et sa compagne Sande Zeig, et reprise à Paris au Théâtre du Rond-Point. en 1985. Il s’agit d’une version du « Don Quichotte » de Cervantes dont les acteur.trice.s sont des femmes. Les spectateur.trice.s assistent scène par scène à la re-création de ces héroïnes d’un nouveau genre.

L’Opoponax
Enregistrement de la lecture à la Maison de la Poésie de Paris le 27 novembre 2014
(en libre accès)

« Mon Opoponax est un chef d’œuvre d’écriture … » écrit Marguerite Duras en 1964 à propos de ce premier livre de Monique Wittig, lauréate du prix Médicis. En 2014 l’association des ami.es de Monique Wittig organisait à la Maison de la Poésie à Paris, une soirée de lectures musicales avec la comédienne Isabelle Lafon accompagnée de Vassili Schémann à la batterie. Emmanuelle Bernheim, Marie Darrieussecq, Anne F. Garréta, Marie Nimier, Emmanuelle Pireyre, écrivaines récipiendaires du prix Médicis en ont également lu des extraits pour célébrer les 50 ans de la remise de ce prix à Monique Wittig.

Le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire)
Réalisation, Carole Roussopoulos. France, 1971.
Disponible en distribution.
Egalement disponible en DVD pour un usage personnel.

Document sur la première manifestation de rue gay et lesbienne en France à Paris .
La manifestation du FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) se déroule à l’intérieur de la traditionnelle manifestation syndicale du premier mai. Pour la première fois s’incrustent dans cette manifestation des femmes et des hommes et femmes qui défilent joyeusement et fièrement sans service de sécurité avec en tête une simple banderole en toile blanche bombée du nom du FHAR. Des voix clament « Les pédés dans la rue ». Les militant.e.s du FHAR scandent des slogans: « Les pédés dans la rue », « Nous sommes tous un fléau social », « Nous ne sommes pas des poupées », « À bas les phallocrates ».

Kate Millet parle de la prostitution avec des féministes
de Catherine Lahourcade, Anne-Marie Faure-Fraisse, Syn Guérin et Isabelle Fraisse
France, 1975.
Disponible en distribution.
Egalement disponible en DVD pour un usage personnel.

Au moment de la grève des prostituées en 1975 et après la parution de son livre, Kate Millett débat des questions de la prostitution avec des féministes françaises dont Monique Wittig (romancière et théoricienne féministe française) et Christine Delphy (auteure et chercheuse en études féministes).

Amazones d’hier Lesbiennes d’aujourd’hui. 40 ans plus tard.
Réalisé par Dominique Bourque, Johanne Coulombe, Julie Vaillancourt.
Québec, 2022.
Disponible en distribution.

Amazones d’Hier, Lesbiennes d’Aujourd’hui. 40 ans plus tard propose un retour en images sur la création d’Amazones d’Hier, Lesbiennes d’Aujourd’hui (AHLA), un collectif lesbien à l’origine de la vidéo du même nom tournée en 1979 et de la revue également éponyme parue entre 1982 et 2014. En s’appuyant sur des entretiens réalisés en mai 2021 ainsi que sur des images d’archives, ce documentaire met en lumière les quatre membres fondatrices du collectif – Gin Bergeron, Ariane Brunet, Louise Turcotte et Danielle Charest (1951-2011) – et la nécessité de documenter nos existences. Le décès soudain de la coréalisatrice Johanne Coulombe en juillet 2021, alors que le film n’était pas encore monté, souligne d’autant plus l’importance de ce travail de mémoire.

Nourries par les théories des féministes et des lesbiennes françaises et américaines, et plus particulièrement par celles du matérialisme français, ces militantes ont contribué à la réflexion sur le lesbianisme et à partir de lui, dans le Québec des années 1980 et 1990.
En acceptant de parler de leur prise de conscience féministe et de la politisation de leur lesbianisme, les protagonistes de ce documentaire reviennent sur leur propre parcours, incluant leur passage du mouvement féministe au mouvement lesbien, soit d’une conception culturelle (et dominante) du lesbianisme à une conception politique de celui-ci, fondée sur les analyses de Monique Wittig, Colette Guillaumin et Nicole-Claude Mathieu.

Photographie : Monique Wittig à Paris en 1985.
©Colette_Geoffrey

Publié par Préau Peggy dans Agenda