Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

Les manifestations

Les manifestations

Depuis sa création en 1982, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir garde la mémoire de manifestations féministes et LGTBTQ+ historiques, petite sélection.

1971, dans Le FHAR, Carole Roussopoulos filme la 1ère manifestation de rue gay et lesbienne en France, à Paris, qui se déroule à l’intérieur de la traditionnelle manifestation syndicale du 1er mai 1971.

Le FHAR (extrait) / Carole Roussopoulos – Video out, 1971 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

1973, Y’a qu’à pas baiser nous donne à voir et à entendre une grande manifestation pour le droit à l’avortement et l’information sur la contraception : slogans, chants, femmes et enfants sont là, les luttes féministes ont fait le choix de l’humour pour rallier des passantes pas toujours très acquises à cette cause.

1975, La Marche des femmes à Hendaye, de Carole Roussopoulos et Manifestation à Hendaye – 5 octobre 1975 du groupe VIDEA (Anne-Marie et Isabelle Fraisse) témoignent de la mobilisation des femmes venues de toute la France pour soutenir les espagnol.e.s dans leur combat contre le régime franquiste et dénoncer l’éxécution de cinq militants anti fascistes . Lors de cette manifestation est utilisé le slogan « Le machisme fait le lit du fascisme » mais en fin de bande de Manifestation à Hendaye – 5 octobre 1975, en voix off, Dominique Poggi s’interroge sur le fait que les femmes ont ici manifesté leur solidarité à l’ensemble de la population espagnole, sans faire assez de place à la lutte des femmes opprimées par les hommes : servir la lutte des classes, est-ce servir les luttes féministes ?

Manifestation à Hendaye – 5 octobre 1975 (extraits) / Anne-Marie Faure-Fraisse et Isabelle Fraisse – VIDEA, 1975 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

1975, avait été déclarée année internationale de « LA » femme par l’ONU. Mais les femmes n’allaient pas se laisser confisquer leurs luttes et revendications révolutionnaires, les mesurettes, très peu pour nous ! Le 8 mars, comme chaque année, les femmes manifestent et chantent, entre autres, le slogan « Les hommes savent plus quoi faire, pour nous remettre au pas, voilà qu’ils nous libèrent, il nous manquait plus qu’ça ! ». Huit mars 1975 est un film signé du groupe Videa.

Huit mars 1975 (extrait) / C. Lahourcade, S Guérin, A.M. Faure-Fraisse, I. Fraisse – VIDEA, 1975 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

1976, Où est-ce qu’on se mai ? de Ioana Wieder pose à nouveau la question de l’articulation des luttes féministes et de la lutte des classes. Cette bande donne la parole à des féministes dénonçant la violence des militants CGT envers elles pendant la manifestation du 1er mai 1976.

1977, Le lézard du péril mauve et Ortie 14 (Dominique Poggi et Catherine Lahourcade) captent une manifestation organisée par des lesbiennes majoritairement et des gays pour dénoncer la campagne menée aux Etats-Unis par Anita Byrnat (chanteuse et membre de la droite religieuse) contre l’homosexualité et réalisent Manifestation contre la répression de l’homosexualité : juin 1977. Au passage du cortège, certaines réactions témoignent de la nécessité de cette manifestation dénonçant la haine ambiante contre les homosexuel.le.s, femmes et hommes.

1986, La manifestation pour le remboursement de l’I.V.G est filmée par le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir et aujourd’hui conservée dans notre fonds, tout comme nombre de manifestations contre les violences faites aux femmes, les manifestation du 8 mars, la manifestation de décembre 2012 pour le mariage pour tous ou encore aujourd’hui les marches des fiertés. En 2021 par exemple, nous avons filmé les manifestations féministes à Paris les 7 et 8 mars, La manifestation pour la PMA du 25 avril, et la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles du 20 novembre. Ces rushes sont consultables par les chercheuses et chercheurs, étudiant.e.s, artistes et réalisatrices et réalisateurs cotisant au Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.

Retrouvez dans notre boutique DVD certains des titres évoqués ici :

Publié par Centre audiovisuel Simone de Beauvoir dans Dans le champ
Lundi 13 décembre 2021 à 20h : projection du film « Douze fois impures » de Mona Fillières et Anita Perez au cinéma Le Luminor-Hôtel de ville, Paris.

Lundi 13 décembre 2021 à 20h : projection du film « Douze fois impures » de Mona Fillières et Anita Perez au cinéma Le Luminor-Hôtel de ville, Paris.

Projection-rencontre au Cinéma Luminor Hôtel de ville, Paris
Lundi 13 décembre 2021 à 20h
En présence des réalisatrices et de personnes ayant participé au film.

Douze fois impure un film de Mona Fillières & Anita Perez
France, 1977, n & bl., 45 min

Un film pour  » faire parler des femmes qui, à l’ordinaire, ne prennent pas la parole, des femmes choisies dans la vie de tous les jours et dont les préoccupations sont celles de toutes les femmes « , déclarent les réalisatrices.
Douze femmes d’âges et de milieux sociaux variés se racontent. Lycéennes, secrétaire, couturière, ouvrière, monteuse négatif, professeure, femme au foyer, elles soulèvent des questions qui n’ont rien perdu de leur actualité : articulation entre vie professionnelle et vie privée, éducation des enfants, rapports avec les hommes, vécu de la sexualité, violences contre les femmes, choix militants et rapport au mouvement féministe…

Vous pouvez réserver dès maintenant vos places ici !

Les réalisatrices

Mona Fillières
En 1972, elle fait sa première expérience de cinéma et devient scripte sur L’ Autre de Pierre Jouvet. C’est en 1975 qu’elle découvre le montage avec Jean Rouch au Musée de l’Homme. Deux ans plus tard, elle co-réalise Douze fois impure avec Anita Perez.
Elle travaille ensuite comme monteuse pour le cinéma et la télévision jusqu’en 1991 avec Robert Bober, Jacques-Henri Lartigue et François Reichenbach, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Claude Ventura … En 1992, elle retourne à sa deuxième passion, les livres. Elle devient bibliothécaire à Marseille et parcourt le réseau des petites communes en bibliobus.

Anita Perez
Après des études de lettres modernes, son goût pour l’écriture la mène tout naturellement vers cette écriture très particulière qu’est le montage. Elle a travaillé principalement dans le documentaire avec de nombreux auteurs, notamment Jean-Noël Cristiani, Djamila Sahraoui, Jean-Louis Comolli et a accompagné également de jeunes réalisatrices et réalisateurs pour leurs premiers films.
Très attachée à la transmission des savoirs, elle intervient dans des écoles de cinéma et des organismes de formation. Elle a créé une : l’Atelier de montage qui, depuis 2011, propose aux jeunes professionnels des outils indispensables pour penser la fonction du montage – fiction et documentaire – dans toutes ses dimensions.


Extrait du film Douze fois impures

Avec le soutien de

En partenariat avec

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Jeudi 2 décembre 2021 à 18h30 : rencontre avec Jackie Raynal. Entretien mené par Diane Gabrysiak (Meet the Master / Wom@rts)

Jeudi 2 décembre 2021 à 18h30 : rencontre avec Jackie Raynal. Entretien mené par Diane Gabrysiak (Meet the Master / Wom@rts)

Jackie Raynal s’entretiendra avec Diane Gabrysiak et répondra aux questions du public
lors d’une rencontre  » Meet the Masters « , dans le cadre du projet européen Wom@rts (Europe Creative).

Bio Jackie Raynal

Jackie Raynal née en 1940 est réalisatrice, actrice, monteuse, programmatrice. Elle débute comme photographe pour se diriger très vite vers le cinéma et obtient en 1965 sa carte professionnelle de cheffe monteuse (chef monteur à cette époque ). Elle travaille pour Douchet, Rouch, Pollet, Rohmer, Godard et Chabrol.
En 1968, avec Sylvie Boissonas et Olivier Mosset, elle fonde le groupe Zanzibar, puis tourne à Barcelone son premier long-métrage Deux Fois (Grand Prix au Festival d’Hyères). Partie à New York elle dirigera de 1975 à 1992, le Carnegie Hall Cinema et le Bleecker Street Cinema en programmant des films indépendants internationaux.
Elle réalise New York Story (Grand Prix à Melbourne) et Hotel New York. Parallèlement elle joue dans plusieurs films et organise le Colombian Film Festival, Israël Film Festival ou Avignon Film Festival. De 1973 à 1986 avec Sid Geffen elle publie la revue de cinéma indépendant international 1000 Eyes Magazine. A partir de 2000, Jackie Raynal réalise de nombreux documentaires, comme Notes sur Jonas Mekas, Gougnette, La Nuit de l’ours.

Bio Diane Gabrysiak

Diane Gabrysiak est directrice du Ciné Lumière de Londres à l’Institut français du Royaume-Uni.
Elle programme les sorties de films, des festivals et des rétrospectives. En 2019, en collaboration avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, elle consacre un cycle au travail de Delphine Seyrig devant et derrière la caméra. Titulaire d’un doctorat en études cinématographiques, elle a précédemment travaillé à la programmation de festivals et à l’acquisition de films pour plusieurs sociétés de distribution.

Merci de vous inscrire à presse@centre-simone-de-beauvoir.com
Un lien zoom vous sera envoyé

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Mardi 30 novembre 2021 à 18h30 : projection du film « The Archivettes » de Megan Rossman Au Forum des images

Mardi 30 novembre 2021 à 18h30 : projection du film « The Archivettes » de Megan Rossman Au Forum des images

Mardi 30 novembre 2021 à 18h30 au Forum des images, Paris.

Projection en présence de la réalisatrice 
Naomi Replansky at 100
Etats-Unis, 2020, 6 min 28
&
The Archivettes 
Etats-Unis, 2018, 61 min
de Megan Rossman 

La projection sera suivie d’une rencontre.

Les films :

Naomi Replansky at 100
Devant la caméra de Megan Rossman, Naomi Replansky lit des extraits de son oeuvre, évoque son écriture et sa vie, alors qu’elle est âgée de tout juste 100 ans.

The Archivettes 
 » Notre histoire disparaissait aussi vite que nous la vivions.  » 
Partant de ce constat, Deborah Edel et Joan Nestle ont fondé les Lesbian Herstory Archives, la plus importante collection au monde de documents et d’objets par et sur des lesbiennes. Depuis plus de 40 ans, au fil de l’histoire des LGBTQIA+, les bénévoles de l’organisation ont littéralement sauvé leur histoire de la poubelle.
Aujourd’hui, les co-fondatrices septuagénaires font face à de nombreux défis : passer la main, numériser les collections, assurer le renouvellement des militantes dans une période politiquement chargée.
The Archivettes montre comment ce groupe de lesbiennes s’est uni pour lutter contre l’invisibilité et créer  » un endroit positif, qui dit : Oui c’est possible.  »

Billeterie en ligne dès le 17 novembre ici

Avec le soutien de la Mission cinéma de la Ville de Paris
et en partenariat avec le Forum des images

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Dimanche 31 octobre 2021 au Vidéodrome 2, Marseille (13) à partir de 15h : lancement du cycle Femmes iraniennes devant et derrière la caméra

Dimanche 31 octobre 2021 au Vidéodrome 2, Marseille (13) à partir de 15h : lancement du cycle Femmes iraniennes devant et derrière la caméra

Lancement de la programmation « Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra »  à Marseille dans le cadre du mois du film documentaire 2021

Table-ronde : Le cinéma documentaire iranien au prisme du féminisme
Un cinéma féministe est-il possible en Iran ?
En présence de Sahar Salahshoor (réalisatrice), Mathieu Lericq (universitaire, programmateur), N, Shirin Barghnavard (réalisatrice), Nicole Fernández Ferrer (Centre audiovisuel simone de Beauvoir)

Projections :

15h La roue de la vie de Sahar Salahshoor
Iran, 2009, 26 min

Synopsis
Nasrin est chauffeuse de taxi dans l’immense cité chaotique de Téhéran. Conductrice joyeuse et pleine de vie, elle doit s’imposer car les conventions de la société traditionnelle iranienne n’acceptent pas qu’une femme occupe cet emploi. L’habitacle du taxi agit comme révélateur de cette société. Le regard acéré et lucide de la cinéaste révèle la lutte quotidienne de cette travailleuse acharnée, mère divorcée élevant seule son fils.

Distinctions
Al Jazeera Film Festival (Qatar) – Prix de la liberté d’expression ; Denver Film Festival (États-Unis) ; Tampere Film Festival (Finlande) ; Festival Signes de nuit – Paris (France) ; Festival du Film de Femmes – Chennai (Inde) ; Media Wave Film Festival – Budapest (Hongrie)

19h
Profession : documentariste de Shirin Barghnavard, Firouzeh Khosrovani, Farahnaz Sharifi, Mina Keshavarz, Sepideh Abtahi, Sahar Salahshoor, Nahid Rezaei
Iran, 2014, 80 min
À la lumière des récentes crises politiques, sociales et économiques en Iran, sept réalisatrices de documentaires parlent de leurs vies personnelles et professionnelles, de leurs préoccupations et de leurs défis.

Distinctions :
Jihlava International Documentary Film Festival – Jihlava (République tchèque) ; IDFA – International Documentary Festival Amsterdam – Amsterdam (Pays-Bas); Sheffield Doc/Fest – Sheffield (Royaume-Uni) – Prix Tim Hetherington ; Cairo International Women´s Film Festival – Le Caire (Égypte) – Prix du public ; Zurich Film Festival (Suisse) ; Valladolid International Film Festival (Espagne) ; Prague Independent Film Festival (République tchèque) ; Essay Film Festival (Royaume-Uni)

Distribution : Centre audiovisuel Simone de Beauvoir

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Vendredi 29 octobre à partir de 15h Bibliothèque François Truffaut, Paris : Cycle Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra

Vendredi 29 octobre à partir de 15h Bibliothèque François Truffaut, Paris : Cycle Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra

Vendredi 29 octobre 2021 à la Bibliothèque du Cinéma François Truffaut, Paris (75)
Lancement de la programmation « Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra » à Paris dans le cadre du mois du film documentaire 2021

Table-ronde : L’action publique des femmes en Iran : un engagement social, politique et écologique
Cette table ronde est l’occasion d’interroger les moyens dont s’emparent des femmes pour s’engager dans la vie publique en Iran, malgré les restrictions avec lesquelles elles doivent quotidiennement composer.
En présence de Mathieu Lericq (Universitaire, programmateur), Sahar Salahshoor (Réalisatrice), Shirin Barghnavard (Réalisatrice) et Mina Keshavarz (Réalisatrice)

15h
La roue de la vie de Sahar Salahshoor, Iran, 2009, 26’
Falaknâz de Sahar Salahshoor, Iran, 2015, 59’

17h30
Projection suivie d’un échange avec Sahar Salahshoor, Shirin Barnavard et Mina Keshavarz (sous réserve).
Terre Mère de Mahnaz Afzali, Iran, 2017, 52’

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Lundi 25 octobre 2021 à 20h30 à Lyon : cycle Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra avec « Entre les flots » de Mina Keshavarz

Lundi 25 octobre 2021 à 20h30 à Lyon : cycle Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra avec « Entre les flots » de Mina Keshavarz

Lundi 25 octobre 2021 à 20h 30 à l’Aquarium Ciné Café, Lyon (69)
CYCLE « Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra » – Mois du film documentaire 2021
Projection
Entre les flots de Mina Keshavarz
Iran, Norvège, Liban, 2016, 90’
Roghieh, jeune femme iranienne, a ouvert dans son village un bazar où plusieurs centaines de femmes viennent tous les jours vendre de la nourriture et de l’artisanat pour gagner leur vie. Tout se passe bien jusqu’à ce que le maire du village décide de détruire le bazar et de construire un centre commercial. Mais Roghieh ne cédera pas sans combattre…

Suivie d’une rencontre avec Mina Keshavarz la réalisatrice, Sahar Salahshoor (réalisatrice) & Nicole Fernandez Ferrer.

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Dimanche 24 octobre 2021 : lancement au Ciné 104 de Pantin du cycle « Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra »

Dimanche 24 octobre 2021 au Ciné 104 à Pantin (93)

CYCLE: Femmes et cinéma documentaire en Iran aujourd’hui
Lancement de la programmation « Femmes d’Iran, devant et derrière la caméra » – Mois du film documentaire 2021

17h00
Projection du film Peuple de l’eau d’Azadeh Bizargiti (Iran, 2018, 30min)
puis
Table-ronde
Femmes et cinéma documentaire en Iran aujourd’hui

Abbas Kiarostami, Jafar Panahi ou encore Ashgar Farhadi : c’est souvent à travers la vision de réalisateurs que se construit notre imaginaire de l’Iran. Le cycle Femmes d’Iran propose une autre voie en interrogeant, à travers le cinéma documentaire contemporain, non seulement la place des femmes dans la société iranienne mais surtout la vitalité de la production filmique des femmes réalisatrices. Inaugurant le cycle, les événements exceptionnels du Ciné 104 vous invitent à découvrir un pan méconnu du cinéma contemporain, mis en perspective par des cinéastes de talent présentes à Pantin pour l’occasion.

Il s’agira de questionner le statut des femmes en Iran et le rôle du cinéma documentaire dans l’exposition complexe de leur quotidien.
Intervenantes : Sahar Salahshoor (réalisatrice), Mina Keshavarz (réalisatrice) et Nicole Fernández Ferrer (Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir).
Discussion menée par Mathieu Lericq (universitaire, programmateur)
En présence de Sahar Salahshoor & Mina Keshavarz (réalisatrices), Nicole Fernández Ferrer, Mathieu Lericq (chercheur).

19h20
Profession : documentariste de Shirin Barghnavard, Firouzeh Khosrovani, Farahnaz Sharifi, Mina Keshavarz, Sepideh Abtahi, Sahar Salahshoor, Nahid Rezaei
Iran, 2014, 80’
À la lumière des récentes crises politiques, sociales et économiques en Iran, sept réalisatrices de documentaires parlent de leurs vies personnelles et professionnelles, de leurs préoccupations et de leurs défis.

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Mardi 19 octobre 2021 au cinéma Saint-André des Arts « Delphine et Carole, insoumuses » & Sois belle et tais-toi !

Mardi 19 octobre 2021 au cinéma Saint-André des Arts « Delphine et Carole, insoumuses » & Sois belle et tais-toi !

Nous avons le plaisir d’être invitées par Sorociné en partenariat avec le cinéma Saint-André des Arts
pour deux projections suivies d’une rencontre Mardi 19 octobre 2021
à 19h
Delphine et Carole, insoumuses de Callisto Mc Nulty
France, 2019, 70 min

à 20h30
Sois belle et tais toi ! de Delphine Seyrig
1976, France, 110 min

Avec Callisto Mc Nulty & Nicole Fernández Ferrer
Au Cinéma Saint-André des arts à Paris

Les films :

Delphine et Carole, insoumuses de Callisto Mc Nulty
Comme un voyage au coeur du féminisme des années 1970, le film relate la rencontre entre la comédienne Delphine Seyrig et la vidéaste pionnière Carole Roussopoulos.
Derrière leurs combats radicaux, menés caméra vidéo au poing, surgit un ton à part empreint d’humour, d’insolence et d’intransigeance.
Un héritage précieux mis en images d’archives par la réalisatrice Callisto Mc Nulty.

Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig
Delphine Seyrig interviewe vingt-quatre actrices françaises et américaines sur leur expérience professionnelle en tant que femme, leurs rôles et leurs rapports avec les metteurs en scène, les réalisateurs et les équipes techniques. Bilan collectif plutôt négatif en 1976 sur une profession qui ne permet que des rôles stéréotypés.

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